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Sujet Les gri-gris en Hi-Fi

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Sujet de la discussion Les gri-gris en Hi-Fi
Il s'agit ici de tenter de faire le tri entre les trucs qui peuvent avoir leur importance, et ceux qui sont de l'arnaque / de l'auto-suggestion / de la mode...

Et tout cela suite à quelques discussions entamées dans le pub d'AF.
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D'accord avec ça, bien-sûr.
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je crois aussi que c'était de l'humour vis à vis des gratteux, juste une petite taquinerie...

Les petites dernières compos. avec les potos de The Insiders 

https://youtu.be/v1HMESzt620 et https://youtu.be/4v4S0qxqP1g

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Vouich.:bave:
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pour préciser, je parlais surtout des intervenants de ce thread en particulier. Pas des musiciens en général.
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Pas de jugement de valeur dans mes réflexions. Je connais le travail d'apprentissage que représente un instrument (j'essaye de jouer de plusieurs instruments), d'autant plus que je travail dans une école de musique. Le truc sur les gratteux dont je fait partie c'est surtout pour le rapprochement avec l'idiophilie, je comprend rien à ce qu'il se passe entre l'entrée de l'ampli et la sortie du HP mais je fais mon connaisseur.
C'est un comportement assez courant malheureusement mais c'est valable aussi pour le matos de studio, combien de fois j'ai vu conseillé sur ce site de ne pas foncé tête baissé dans le matos pour se voir répondre un "c'est pas ça que je demande"...

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Hors sujet :
S'il y a de la condescendance dans mon propos c'est juste vis a vis des ignorants qui prennent les autres de haut. J'ai la chance d'avoir souvent des musiciens qui me disent je te fait confiance parce que je ne sais pas comment ça marche. Mais j'ai aussi des gens qui se plaignent des retours en se contentant d'un "son est pas bon" et à qui je suis obligé de tirer les vers du nez pour savoir ce qu'ils leur manquent pour être à l'aise sur scène, là ou d'autre te disent par exemple "j'ai besoin de plus de la basse et de plus de chant". Et à la fin ils se plaignent de mon boulot alors qu'ils sont incapables d'expliquer leurs problèmes.... Ce n'est pas uniquement des classicos dans ce cas.

Le plus dur c'est pas la chute... C'est l'impact!!!! 

[ Dernière édition du message le 06/03/2013 à 17:12:25 ]

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Hors sujet :
ce qui ne m'étonne pas car les "classicos" font une musique qui n'est pas amplifiée. C'est aussi pour cette raison (musique habituellement non amplifiée) que les classicos ont du mal à formuler leurs attente lorsqu'ils participent à un projet où une diffusion est présente. Manque d'expérience, manque de vocabulaire pour expliquer exactement les choses. Même l'utilisation d'un casque devient handicapante lorsqu'on utilise au maxi les repères de son direct, pour trouver les bons modes de jeux.
Un instrument ou une voix "acoustiques" (classiques en particulier) sont étroitement couplés à l'acoustique naturelle d'un lieu, d'où le sentiment de déstabilisation sitôt qu'on utilise des procédés plus liés à la pop ou au rock (bains de pieds, retours casques, amplifications diverses). Le musicien a bien du mal à reconnaitre ses petits, son instrument ou sa voix, si la perspective est modifiée. Et ne nous cachons pas la face : les enceintes de retour, c'est un peu euh... Ouatch... Ca peut piquer les yeux, quoi.
Et tu sais comme moi qu'une excellente diffusion en classique est un peu le graal inaccessible. Je sors de plusieurs projets à l'ircam où nous avons pu bénéficier des nouveaux dispositifs ambisoniques et autres. Et même avec le haut du panier en matière de reprise "live" en temps réel, il était quasi impossible d'atteindre une impression de naturel et de confort comparable aux belles acoustiques naturelles.

[ Dernière édition du message le 06/03/2013 à 17:25:10 ]

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Hors sujet :
M'étonne pas certains musiciens classique sont simplement trop exigeant, cependant les plus ouvert qui ne sont pas des purs classique sont souvent bien plus rodé aux problèmes de sonorisations. Ce qui me fait rire c'est aussi que en général quand tu es au milieu de l'orchestre tu es très loin d'entendre tout les pupitres de manière optimale. Et pourtant ils n'ont aucun problèmes avec ça. Ceux assis devant les trompettes ou les percus sont en général pas très bien servi niveau placement.

Le plus dur c'est pas la chute... C'est l'impact!!!! 

[ Dernière édition du message le 06/03/2013 à 17:33:52 ]

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Hors sujet :
Je trouve que tu as beaucoup d'a prioris quand même.
Bien-sûr que les musiciens classiques sont exigeants. C'est leur voix, leur instrument, leurs oreilles, leur gagne pain.
Lorsqu'on commence à toucher à ce qu'ils font, il faut maîtriser son affaire. On ne peut pas balancer n'importe quelle sauce, par respect pour eux, mais aussi pour soi-même et son métier de technicien.
Le minimum est l'obligation de moyen : le technicien doit tenter de résoudre au mieux les problèmes en cherchant les solutions et les compromis. Cela exige de la diplomatie, de l'abnegation, de la patience...

[ Dernière édition du message le 06/03/2013 à 17:41:29 ]

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Je suis musicien de formation classique. Comme la plupart ceux qui ont fait le conservatoire, je travaille devant un miroir. Faites-moi une prise de son qui soit digne d'un miroir et je serais très content de ce retour. Si j'avais appris à jouer de mon instrument devant un ampli à lampe, je dirais très certainement la même chose des amplis à lampe. Toujours est-il qu'on passe des journées entières, et ce depuis notre plus tendre enfance, à travailler ce son. On le connait par coeur ; à tel point que j'arrive même à accorder ma flûte sans souffler dedans, juste en écoutant mes camarades et en fonction de sa température. Ce son fait partie de moi. Alors ne m'en voulez pas si j'ai tendance à considérer la moindre distortion comme quelque chose d'insupportable. Si quelque chose vous gène dans vos mouvements, très vite, ça vous énerve. Un musicien ne réagit pas différement.
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Je suis en phase avec ce que tu écris Alexandre.
Mais j'ajouterais que certaines demandes sont parfois irrationnelles.
Connaissez vous ce merveilleux documentaire :
Pianomania
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=175514.html
On y suit le quotidien parfois cauchemardesque d'un accordeur de piano génial, qui se trouve confronté aux exigences délirantes du pianiste PL Aimard.

Il tente l'impossible pour comprendre les demandes contradictoires du pianiste. Stupéfiant.
Mais certains caprices sont l'écho d'une angoisse profonde de l'artiste. Le technicien travaille alors sur le fil du rasoir. Je ne dis pas qu'il faut être une carpette et tout accepter. J'ai eu quelques expériences lors de mes petites prises de son (d'amateur) qui montrent qu'effectivement, sitôt que tu trimbales du câble, tu es un manutentionnaire à qui on peut parler comme à un clébar. Désolant.

[ Dernière édition du message le 06/03/2013 à 17:59:14 ]