Sujet Les gri-gris en Hi-Fi

Citation :

sitôt que tu trimbales du câble, tu es un manutentionnaire à qui on peut parler comme à un clébar.

Pire que ça tu es le responsable du son volé... En gros c'est de ta faute si l'audio n'a quasiment pas évolué depuis 50 ans et que tu tente de faire avec les moyens qu'on te donne. AlexandreC n'enregistre jamais tu serais déçu. Penser qu'on peut avoir exactement les mêmes sensations en étant devant ou derrière l'instrument c'est tout simplement se voiler la face. Le faire en oubliant qu'un micro à forcément une couleur sonore et l'enceinte encore une autre, c'est encore autre chose. Même si il est possible de faire des choses très bien qui respecte timbre et nuances du jeu.

Kriktop oui j'ai des à priori, ça fait 8 ans que je suis technicien son avant tout, et plus j'ai affaire à des musiciens d'orchestres classique plus c'est la merde quand 'il faut sonorisé... Dans certaines conditions on arrive à trouver des compromis mais faut déjà leur faire comprendre que tu ne cherche pas à apporter quelque chose à la musique mais simplement à la respecter que tu n'es pas jaloux d'eux que tu n'es pas simplement un musicien raté reconverti et tout les poncifs du genre. Bref on va peut être arrêter le H.S.

Kriktop oui j'ai des à priori, ça fait 8 ans que je suis technicien son avant tout, et plus j'ai affaire à des musiciens d'orchestres classique plus c'est la merde quand 'il faut sonorisé...

Dernier HS pour la saison. Je te réponds ceci : c'est la merde et ça n'est pas ta faute, ni la leur. Cette musique ne PEUT PAS être correctement sonorisée(*). Le problème réside simplement là. C'est comme si tu demandais à un guitariste électrique de jouer à la bougie... Tu vois le tableau... Donc, il faut faire chacun un pas vers l'autre. Mettre tout en oeuvre pour réaliser ce qui est humainement possible d'un côté, et de l'autre, comprendre qu'à l'impossible nul n'est tenu.

Je m'en veux de devoir me faire l'avocat de ma profession (musicien classique) et je reconnais que l'attitude de certains est tout simplement inqualifiable, pas seulement avec les techniciens, mais également avec le public, les programmeurs ou tout simplement entre eux !

Parfois, la fameuse pression a bon dos et on est face à des crétins incultes et nombrilistes. J'en ai croisé. J'ai vu une quantité de revues à la con sur les pupitres, des sudokus et des iphones qui trompent l'ennui à longueur de répétitions, dans le mépris le plus total de la musique, des chefs et des collègues.
Mais je voudrais insister sur le fait qu'il ne faut pas généraliser. Que quelques spécimens suffisent à pourrir un secteur et l'image d'une profession. Par pitié, ne jetez pas l'anathème sur l'ensemble des individus, sans quoi, je pourrais sortir les poncifs les plus éculés, injurieux et inexacts qu'on peut trouver sur ces alcolos feignants de technicos.

Non. Je crois qu'on a affaire à des groupes humains, des sociétés en modèle réduit, avec leurs travers, certes, comme on en trouve dans toutes les corporations : des sympas, des cons, des vieux, des moches des gros, des maigres, des passionnés, des blasés... (je pense là surtout à ce qu'on peut voir dans des orchestres constitués ou des choeurs philharmoniques. C'est souvent moins le cas dans des groupes plus resserrés, où les individualités ont une marge d'expression, sans frustration. D'ailleurs, on trouve moins ce genre d'attitude chez les musiciens intermittents car ils risquent leur place et leur notoriété à chaque prod).
Passons en effet à autre chose.


(*) la sonorisation en classique peut être une béquille pour des salles inadaptées. Elle ne prend tout son sens que si elle appartient au processus créatif comme dans des oeuvres contemporaines qui intègrent un part électroacoustique. La sonorisation doit alors être pensée comme élément de couleur musicale, instrument de musique à part entière, et non béquille pour porter plus loin une musique faite pour des salles précises. Un stade, un "zénith", un hall de gare, n'est pas une salle de concert adaptée à la musique classique.