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Des photos de vos home-studios et les discussions qui vont avec

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Sujet de la discussion Des photos de vos home-studios et les discussions qui vont avec

Aaaaah merci mon gars !!! :D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::D::aime::8)

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69051
Tu m'étonnes et le Juno 2 offre aussi de bonnes basses et des sons de drums analogiques sympas ! Le PSS780 je l'ai toujours et je l'utilise pour son séquenceur d'accompagnement qui est un musée à luis tout seul du son middle 80, je l'ai redécouvert en envoyant les séquences en midi à Ableton pour ensuite faire jouer des sons de DX7, Juno, SE-02, Emulator IV, ça peut-être bien sympa pour de la Synthwave. D'ailleurs j'aimerais bien me prendre la Yamaha RX7 et un Korg Prophecy.
En ce moment je bosse beaucoup sur le 2600, le WASP, le Monopoly pour de la musique planante. Sur les photos, il n'y a pas mon bon vieux MT8X, toujours fonctionnel, auquel je vais ajouter bientôt la Boss DM101 et que je vais réintégrer pour l'expérimentation, il rentrera dans la 16 RIG.
Pour la console, c'est mon dada est en musique électronique, je préfère le son de mes compo qui passent par la console analo avec tout le jeu créatif qu'on peut avoir sur le moment, tout ça rentre dans la 16RIG. Avant j'avais un Korg D3200 relié à la carte son, une très bonne machine mais cette période "numérique" qui influençait mon jeu, mes compos, n'a pas été la meilleure pour moi. Je suis repassé à l'analo il y a trois ans et je ne regrette pas !
Samedi, en jouant sur les machines, je me suis retrouvé à partir sur une compo style Vangelis fin 70 et j'avais un son de l'arturia OP-XA V, une séquence du Juno 60 qui tournait, une nappe du System 8 en mode hold, deux accords au DX7 avec la pédale de sustain et je jouais une mélodie sur le 2600 avec un patche que j'ai crée. Le son de l'Arturia passé dans la console avec la reverb Lexicon, c'était top ! La pièce était remplie de sons qui te font partir dans une autre dimension avec le plaisir de jouer live. Etre dans l'instant et entendre tous ces sons sous tes doigts !

Old School et Electronica

Deux filles Arc en Ciel

[ Dernière édition du message le 08/01/2024 à 18:51:23 ]

69052
Citation de Will Zégal :
Du coup, la configuration idéale en studio serait pour moi pour une bonne console analo dans lequel tout entre, avec une sortie direct out sur chaque tranche pour aller dans une carte son (éventuellement étendue de convertos ADAT si besoin de plus d'entrées) et des sous-groupes entrant aussi dans la carte son. On a ainsi le meilleur des deux mondes : une accessibilité immédiate, la possibilité de jouer avec la console et d'enregistrer immédiatement n'importe quelle tranche ou un mix de plusieurs tranches et d'effets, etc.


C'est ce que j'ai chez moi: une "vieille" console Midas Venice 320 (32 canaux, dont 24 équipés de Direct Outs) et une interface UAD Apollo Quad pour enregistrer. La seule chose que je n'ai pas, c'est l'extension avec des convertisseurs ADAT. Je n'enregistre jamais plus de 6 - 8 canaux à la fois...

Par contre, qu'est-ce que c'est pratique de pouvoir jouer de pratiquement nimporte quel synthé, BAR, piano électrique, etc. qui sont connectés à la console Midas pour créer, jouer, répéter, etc. sans devoir démarrer l'ordinateur, la carte son, etc...et profiter des effets branchés sur les aux de la console. Le confort est royal.

Mais je te rejoins, le budget n'est pas à négliger. Et la console Midas Venice est connue pour ses soucis d'EQ qui sifflent avec le vieillissement. Je commence déjà à réfléchir à un éventuel remplacement.
69053
Je ne connaissais pas ce trait de caractère. J'en prend note pour éviter d'en acheter une. :mrg:

Citation :
La seule chose que je n'ai pas, c'est l'extension avec des convertisseurs ADAT. Je n'enregistre jamais plus de 6 - 8 canaux à la fois...

Disons que même sans enregistrer plus de 6-8 canaux à la fois, ça limite l'usage d'un patch.
Pas que j'ai quoi que ce soit contre les patchs (c'est tellement top de pouvoir reconfigurer pratiquement tout son routage à la volée), mais je trouve plus confortable, dans le processus créatif, de pouvoir enregistrer n'importe quelle machine sans se demander si elle est ou pas reliée à la carte son, à laquelle de ses entrée, etc.
Avec suffisamment d'entrées, on peut travailler avec des templates dans sa STAN et pour enregistrer telle ou telle machine, il suffit d'armer la piste (et d'ouvrir le fader si on passe par une analo).

Bien sûr, c'est lié à une approche créative où on peut en cours de morceau décider de basculer sur n'importe quelle source dont on dispose pour enregistrer un truc avec. C'est un peu différent de celle consistant à tout composer au préalable avant d'enregistrer quoi que ce soit (processus que j'utilise aussi).
Et bien sur, ajouter un convertisseur n'a de sens que si on a plus de sources que les 8 canaux analogiques dont disposent généralement les cartes son. Mais avec la prolifération des machines stéréo, les 8 canaux sont tout de même vite bouffés.

Je précise que je ne dis pas qu'il te faut un converto ADAT. Je témoigne juste de ce que m'apporte le fait d'avoir presque tout connecté pour ne pas devoir, en pleine création musicale, penser à des questions techniques qui représentent souvent des pertes de temps ou des distractions.

Après, il m'arrive aussi assez souvent d'enregistrer directement en 2 pistes la sortie de console. Là c'est vraiment plus simple. :bravo:
J'aime aussi ça :
- ça oblige à avoir un morceau qui tient la route rien qu'avec le hardware (ce qui est pratique pour le jouer ensuite en live)
- ça oblige à être propre : à bien gérer les volumes de chaque machine pendant l'exécution du morceau (là aussi bonne préparation pour le live)
- ça permet d'aller vite pour la partie enregistrement, d'éviter de se prendre la tête sur des détails ou d'aller encore triturer le son ou rajouter des effets ou des couches sonores en post-prod
- finalement, truc hyper important pour moi qui ait une fâcheuse tendance au perfectionnisme, ça oblige au relâchement, à accepter qu'il y ait des imperfections et à plutôt me concentrer à créer d'autres trucs qu'à revenir peaufiner des morceaux déjà bien polis.

A contrario, ça oblige à une bonne préparation en amont. En ce qui me concerne, j'enregistre souvent d'abord une première prise qui me permet de juger de mes équilibres autrement qu'en ayant la tête dans les machines et le jeu. Je dois dire que je dois corriger des trucs dans la plupart des cas avant d'attaquer la prise "def".
69054
Excellent Will de partager ton approche de l'enregistrement et je me retrouve quand tu dis qu'il faut éviter d'avoir la tête polluée en phase de création.
Pour la phase de préparation et d'enregistrement j'ai aussi la même approche que toi, je pense que c'est générationnelle.

Old School et Electronica

Deux filles Arc en Ciel

69055
C'est exactement la démarche que j'ai en ce qui me concerne : si j'enregistre, c'est live, fini ou quasi fini.
Et j'avais bien avait ça la même démarche pour la photo : je déteste devoir retoucher, même juste recadrer, je prends un instantané ici et maintenant de mon humeur, de l'instant, ses imprévus et ses accidents heureux.
Une capture de l'éphémère.

[ Dernière édition du message le 09/01/2024 à 07:52:37 ]

69056
Puisque ça parle mixage, voici une photo de l'élément principal de mon home-studio. La table de mixage virtuelle que j'ai créé dans FLstudio. Elle me permet d'agir sur plein de paramètres de mix depuis une seule fenêtre. Pour chaque piste/synthé (à part quelques variantes), j'ai le filtre passe-haut, un compresseur 1 knob (avec compensation du gain de sortie), envois vers les reverb, delays et et chorus principaux, Egaliseur une bande avec fréquence et gain, selection des patches de synthé, release de son (adsr) par canal, dosage d'un side-chain par piste, volume midi (cc7, pre-fx), fader de gain post-fx (et pre-fader de console), choix du mode I/E interne externe qui détermine si chaque son utilisé provient d'un synthé virtuel ou d'un synthé hardware (avec commutation des pistes midi vers le hard ou le soft et commutation des entrées physique de la carte son en cas de choix du hardware).
Et aussi une section monitoring qui commute mes 3 systèmes de monitoring (avec leur EQ associée) et la sortie casque. Plus quelques autres boutons à droite pour piloter les mutes de pistes et le choix de pistes alternatives. Un bouton d'écoute en mono.
Tous ça est utilisée pendant la phase de composition pour éviter les prises de tête et le bidouillage dans de multiples fenètres de plugin. Ensuite j'affine sur la table de mixage de FLstudio quand je passe à la partie mixage proprement dite.
image.php

[ Dernière édition du message le 09/01/2024 à 08:27:10 ]

69057
Citation de iktomi :
C'est exactement la démarche que j'ai en ce qui me concerne : si j'enregistre, c'est live, fini ou quasi fini.
[...] je prends un instantané ici et maintenant de mon humeur, de l'instant, ses imprévus et ses accidents heureux.
Une capture de l'éphémère.

Pareil ici :clin:
Bien que... cogitant en ce moment à l'enregistrement d'un 1er EP, je me rends compte qu'il me faut trouver une voie intermédiaire, plus préparée et laissant de la place à la retouche, tout en privilégiant toujours la vérité du 1er jet. J'improvise, je ne compose pas. Un petit casse tête...:?!:

[ Dernière édition du message le 09/01/2024 à 08:38:33 ]

69058
Merci Will pour ton avis. C'est tout à fait correct que dans le sens d'un workflow optimal, d'un processus créatif musical en cours, ce n'est pas toujours optimal de devoir patcher des câbles, cela peut être une source de distraction et de perte de temps.

Bien possible que je craque pour un convertisseur AD avec 16 canaux et ensuite j'aurais mes 24 direct outs qui seraient branchés en permanence sur l'interface UAD.

@Yokosho: c'est effectivement une super console cette Midas Venice 320, bien qu'initialement, elle n'est pas conçue pour le studio (il ne s'agit pas d'une console inline...). Mais les possibilités de routing sont intéressantes et le son est très sympa, les EQ (quand ils ne sifflent pas) font leur travail de manière très musicale.

Et non...je n'ai toujours pas traité ce problème. Peut-être bien que les coûts liés à cette remise en état me fait un peu peur...et je ne suis pas assez versé dans le domaine technique pour le faire. Je suis donc dépendant de quelqu'un qui va m'aider et effectuer le travail à ma place. Il faut que je contacte une fois un technicien qui habite ma région et lui demande un devis pour effectuer le boulot. Car mise-à-part ces problèmes d'EQ qui sifflent, je n'ai pas d'autres problèmes.

[ Dernière édition du message le 09/01/2024 à 10:57:28 ]

69059
Il n’y a malheureusement que 8 canaux adat et pas 16 sur les apollo, donc ce sera 16 (ou 18 en comptant le spdif) entrées au total
69060
x
Hors sujet :

[ Dernière édition du message le 09/01/2024 à 12:21:15 ]

69061
"Ce que vous ferez sera probablement insignifiant, mais il est très important que vous le fassiez."
69062
Excellente vidéo.

Je pense qu'il y a aussi un autre effet que Dunning-Kruger qui peut toucher les pratiques artistiques mettant en jeu beaucoup de technique. Je ne sais pas si cet effet à un nom (sinon on l'appellera l'effet Will Zégal :8)), mais ça consiste à penser qu'il faut impérativement avoir plus de maîtrise technique pour pouvoir faire de bonnes choses. Et qu'on n'en sait jamais assez sur le plan technique pour que ce qu'on fasse soit assez bien.

Je l'ai vu dans la photo. On a été un paquet dans mes relations à se mettre à la photo à peu près ensemble. En bon geek et passionné de technique et de science, j'ai tout bossé : l'optique, la technologie des capteurs, la colorimétrie, les règles de composition, etc...
Pendant ce temps, j'avais des potes qui faisaient des photos. Beaucoup de photos. Et souvent des bonnes.
Les meilleurs bouffaient du photographe : ils allaient voir des expos, lisaient des livres de photographes (pas des livres techniques, mais des recueils de photos, des monographies, des catalogues d'exposition). Bref, il affinaient leur oeil et leur culture visuelle.

Je ne me suis jamais trouvé bon photographe. Je sais faire de jolies photos. Je suis capable de faire un reportage. Mais mes photos n'ont pas de souffle. Je fais très peu de belles ou de bonnes photos. J'ai autour de moi plein de gens qui font de bien meilleures photos en n'ayant pas ou quasiment pas bossé la technique (bon, un minimum devient quand même vite nécessaire, mais guère plus).
Pour le coup, ça n'a aucune importance : je n'ai jamais eu d'autre prétention en me mettant à la photo que le plaisir d'en faire pour moi-même. Si on ne m'avait pas proposé d'exposer, je n'aurais sans doute jamais montré mes photos en dehors du cercle proche et de quelques forums spécialisés. Je me suis éclaté et enrichit intellectuellement en apprenant les aspects techniques et scientifiques touchant à la photo.
Mais si j'avais eu la moindre prétention artistique en matière de photo, ça aurait été catastrophique.

Pour moi, c'est un peu le même problème en musique, notamment dès qu'on commence à mettre les doigts dans le home-studio et les techniques du son. Cela ouvre des champs techniques infinis (prise de son, mixage, synthèses sonores, effets, prémastering....) dont chacun demande des années d'apprentissage avant de devenir un petit expert.

Pendant ce temps, on ne fait pas de musique.

Pour peu en plus qu'on pratique un instrument qu'il faut aussi bosser pour augmenter et même simplement maintenir sa maîtrise, ben ça ne rentre plus dans le temps d'une vie.

Donc, oui, il faut apprendre de la technique, mais il ne faut pas s'y perdre. En tous cas si on se veut musicien. Une fois qu'on a appris le minimum nécessaire (et ça, c'est aussi une limite difficile à trouver et fixer), il faut surtout ne pas oublier de faire de la musique, de créer, créer, créer.
Sinon, on développe des talents permettant de faire du super son pour des musiques sans intérêt. Alors que finalement, quand la musique est bonne, le son a une importance très secondaire.
Et si on fait de la bonne musique, on trouvera toujours des gens pour nous aider sur l'aspect son, voire s'en occuper à notre place.

Ce phénomène a été renforcé par le changement du modèle de production, passé du créateur signé par un label qui s'occupait de financer les intervenant techniques nécessaires au créateur-ingé son-producteur nécessitant de développer des talents et connaissances bien plus larges. On n'hésite pas en plus à nous faire croire que plein de gens à succès ont tout fait eux-même tout seuls, ce qui est très souvent faux.

Mais le vieux modèle existe encore. Ce qui est vrai, c'est qu'il y a une exigence bien plus grande d'une certaine qualité sonore pour pouvoir toucher un label. On ne peut plus tellement arriver avec une démo pourrie pleine de souffle et de saturation. Quoi que. Les labels managers sont quand même des gens qui ont en première mire la musique et quelqu'un qui en fait de la bonne, ben on s'arrangera bien avec la partie technique.

Et même en autoproduction, si on ne cherche pas à être signé, les moyens techniques à notre disposition aujourd'hui permettent quand même du faire du son plus que correct et suffisant si la musique est bonne. Mais on a trop tendance à croire qu'il faut arriver dans sa chambre au niveau de production des vedettes internationales pour que notre musique soit écoutée.
69063
Très intéressante cette vidéo. Je pense que je connaissais déjà ce effet avant de savoir qu'il l'appelle l'effet Dunning-Kruger.

Quand en plus vous rajoutez la règle des 10.000 heures de pratique pour être expert, vous comprenez que l'on ne peut pas être expert en tout. Ceux qui veulent être musiciens (compositeur + arrangeur + instrumentiste + chanteur), s'occuper de l'enregistrement, du mixage, du mastering et j'en oublie, seront juste des amateurs à vie. Impossible de passer 10.000 heures sur chaque discipline.

[ Dernière édition du message le 09/01/2024 à 16:05:03 ]

69064
Citation de chandl3r^ :
Il n’y a malheureusement que 8 canaux adat et pas 16 sur les apollo, donc ce sera 16 (ou 18 en comptant le spdif) entrées au total


Correct...merci du rappel, j'avais oublié. Bon ben...avec mes 24 direct outs, il ne me reste rien d'autre qu'à changer d'interface pour une avec au moins 24 entrées.
69065
Si tu en as vraiment besoin.
Je m'en voudrais à t'avoir poussé à la consommation.

Quand je disais que j'aimais bien ne pas avoir à m'occuper de technique dans le processus créatif, c'est aussi un juste milieu à trouver. Je n'irais pas changer d'interface ou racheter un convertisseur supplémentaire juste pour brancher 2 entrées en plus.

J'ajoute que, pour ma part, si je trouve confort d'avoir tout branché prêt à servir, je me méfie aussi de la profusion des choix et que, comme certains l'avaient évoqué plus haut, c'est aussi bien quand on a beaucoup de matos de se limiter à un certain nombre de machines pour chaque projet. Si en cours de route, on s'aperçoit qu'on s'est trompé et qu'il faut prendre tel synthé plutôt que tel autre, c'est acceptable de débrancher rebrancher quelques câbles.
69066
Très intéressante la vidéo postée par nem. Il y a une chose que je crois aussi avoir remarqué dans différents domaines, c'est qu'on n'est jamais aussi enthousiaste que quand on débute. Aussi, toute ma vie, je me suis considéré comme "débutant permanent", et j'ai fait de la musique avec les moyens que j'avais sans me demander si j'étais assez équipé et si j'en savais assez techniquement. Et là, je rejoint complètement le discours de Will: Il faut créer, sans se poser dix mille questions (de toutes façons, on progresse toujours en faisant). J'ai fonctionné comme-ça pendant des décennies.

Après, je ne sais pas pourquoi, malgré ça, il y a une paire d'années, j'ai perdu l'envie de faire de la musique, et là, j'ai senti qu'il ne fallait pas forcer (de toutes façons je ne me suis jamais forcé à rien). J'ai donc démissionné de mon groupe. Nulle dépression là dedans. Je suis devenu un retraité de la musique et je préfère maintenant écouter ce que font les autres, lire, échanger, je prends beaucoup de plaisir à tout ça. Je ne bricole plus que des petites boucles que j'envoie à mon (ex-)groupe pour leur donner des idées.
69067
J'ai pas réagit au post de Cola Verde. C'est cool ton système. C'est un peu ce dont on parle, mais ITB.

Citation de gouji :
Citation de iktomi :
C'est exactement la démarche que j'ai en ce qui me concerne : si j'enregistre, c'est live, fini ou quasi fini.
[...] je prends un instantané ici et maintenant de mon humeur, de l'instant, ses imprévus et ses accidents heureux.
Une capture de l'éphémère.

Pareil ici :clin:
Bien que... cogitant en ce moment à l'enregistrement d'un 1er EP, je me rends compte qu'il me faut trouver une voie intermédiaire, plus préparée et laissant de la place à la retouche, tout en privilégiant toujours la vérité du 1er jet. J'improvise, je ne compose pas. Un petit casse tête...:?!:

Ma solution pour ça :
j'enregistre d'abord en live. En enregistrant aussi autant que possible en MIDI
Ensuite, je refais ce qui le nécessite ou le justifie en piste par piste.

C'est d'ailleurs comme ça que j'ai produit l'album de (feu) mon groupe BHT : on a enregistré tous les morceaux en live pour avoir l'énergie.
Ensuite, j'ai refait séparément une partie des prises de machines parce que je ne disposais pas d'assez d'entrées (ou parfois de sorties sur les instruments) pour tout enregistrer dès le départ en pistes séparées.
Pour les autres instruments, on a parfois refait des prises si les gars estimaient qu'ils pouvaient avoir un gain significatif dans leur qualité de jeu. Ou si d'autres idées intéressantes venaient en phase de post-prod.
On ne s'est rien interdit. Comme on ne s'était pas mis de date pour la sortie de l'album vu le contexte merdique (covid, reconfinements...), on a profité de l'album pour pousser encore plus loin les expérimentations musicales et sonores. Il y a des morceaux qui ont quasiment été refaits dans le processus.
Mais sur l'album, la plupart des morceaux ont une base jouée en live, voire le sont quasi intégralement.
69068
Citation de spookyman :
Citation de chandl3r^ :
Il n’y a malheureusement que 8 canaux adat et pas 16 sur les apollo, donc ce sera 16 (ou 18 en comptant le spdif) entrées au total


Correct...merci du rappel, j'avais oublié. Bon ben...avec mes 24 direct outs, il ne me reste rien d'autre qu'à changer d'interface pour une avec au moins 24 entrées.


Tu peux rajouter une autre Apollo si tu es en thunderbolt (en firewire aussi remarque, je crois qu'il est possible d'en chaîner deux).

Perso j'ai une twin MKII achetée en 2017 et j'ai rajouté l'année dernière une Apollo en rack premiere génération (on en trouve à bon prix en occasion). Du coup techniquement je pourrais avoir 18 + 10 = 28 entrées (8 analog / 8 adat / 2 spdif sur le rack et 2 analog / 8 adat sur la twin).

Après 16 entrées c'est déjà pas mal du tout, comme Will disais, ça sert à rien de pousser à la consommation. Je trouve que la possibilité de chaîner (jusqu'à 4 unités) chez Universal Audio est assez intéressante, et on peut mélanger les générations donc ça peut se faire à moindre coût (relatif bien sûr...)

C'est déjà un budget une interface qui propose 24 entrées, par rapport à rajouter une autre Apollo (j'ai eu mon Apollo rack première génération pour 750€ en occaz, faut savoir être patient :D )

[ Dernière édition du message le 09/01/2024 à 18:00:36 ]

69069
Effectivement, c'est la voie à suivre. Et j'ai de la patience, aucun problème. :-)
69070
Question bête;
Avec toutes ces voies, tout ces synthés, voir les aux ou effets, il n'y a pas trop de souffle/buzz qui se rajoute au final...?
( sauf si multi-pistes et édition derrière, je me doute).

(-;  Be Funky  ;-)

Soundcloud

69071
Moi j'ai toujours tout appris sur le tas et en autodidacte. Que ce soit les instruments, la pratique en groupe, la composition puis tout l'aspect home-studio de l'enregistrement à la diffusion. C'est mon approche et je n'affirmerai pas que c'est la meilleure ou qu'elle peut convenir à tout le monde, mais comme dit précédemment par Sonic : le plus important à la base c'est l'envie. La motivation et l'inspiration. Quand on a les idées et l'envie de faire un truc, on se démerde, quitte à faire avec les moyens du bord. Pour moi, en art, il a toujours été plus important de produire que de produire de la qualité sur un plan strictement technique et formel. Comme disait Warhol à Lou Reed à l'époque du Velvet : "écris, joue, compose des chansons, tous les jours sans jamais t'arrêter. Bon ou mauvais tu feras le tri après, mais créé !" (c'est pas texto ce qu'il lui a dit mais c'est l'idée).
Mais je comprends que certaines personnes ont une approche différente : bien plus rationnelle voire scientifique : acquérir la technique en premier lieu. Se former auprès des expérimentés, des aguerris et des sages. Viser l'excellence. Quand j'étais au lycée j'ai connu un garçon brillant, très intelligent, surdoué même. En tant que musicien il étudiait dans une école de musique (et peut-être au conservatoire aussi) et bûchait comme un dingue. Il était déjà, à mes yeux un musicien accompli avec une très grande connaissance de la théorie musicale et une maîtrise des techniques de jeu impressionnante pour le punk rebelle et ignorant que j'étais. Je lui demandais : mais pourquoi tu t'infliges ça au lieu de faire de la musique, de jouer dans un groupe, de composer des morceaux etc. ? Pour moi cela semblait être l'essentiel, mais pour lui l'objectif était d'atteindre l'excellence afin, ensuite, de se consacrer à son art.
Mais lui avait peut-être des objectifs professionnels (quoique déjà scolairement surdoué je l'imaginais bien ingénieur ou chercheur) alors que pour moi l'art et la création c'était une thérapie. Il me fallait quelque chose pour me libérer et m'épanouir.
En conclusion : nous sommes tous différents :mrg:

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

[ Dernière édition du message le 09/01/2024 à 19:53:19 ]

69072
Excellente vos réflexions et partages, je ne connaissais pas l'effet Dunning-Kruger mais je suis passé par là, j'ai dû passer, 15 ans a en faire beaucoup, 2 ans à en vivre puis 8/9 ans sans faire de musique. Puis la musique est revenue depuis presque 10 ans. Avec l'âge, plus de pression, plus de crise de nerf (enfin beaucoup moins), plus de silence, on se prend moins la tête, les choses qui me dérangent, je les dégage, je prends les choses comme elles viennent. Et surtout je fais ce que j'aime, la musique que j'ai envie d'entendre. J'ai retrouvé beaucoup de créativité et de plaisir, j'essaye de transmettre ça, de défendre la cause des musiciens et des musiques. Ce qui me manque toujours le temps de développer tous mes projets musicaux mais ce n'est pas grave car j'entends toujours la musique dans ma tête.
Alors évitez la pression inutile, et faîtes de la musique comme l'entendez !
Il n'y a pas une bonne façon ou une mauvaise façon d'enregistrer sa musique, l'échec sera toujours de ne rien enregistrer.
La notion de plaisir est essentielle !

Old School et Electronica

Deux filles Arc en Ciel

69073
Citation de will :
On n'hésite pas en plus à nous faire croire que plein de gens à succès ont tout fait eux-même tout seuls, ce qui est très souvent faux.

+1 massif.

aujourd'hui je reste couché / tout a déja été fait / rien ne disparait / tout s'accumule (dYmanche)

69074
+ la fable du succès grâce au talent et donc au mérite. Vivement qu'on lui casse tous la gueule à celle-là.

Citation de kosmix :
Mais je comprends que certaines personnes ont une approche différente


Souvent parce-que les gens ont des sources de plaisir et des attentes différents :
- certaines prennent plaisir à mener une compo à terme
- d'autre à la conception pure du morceau, fini ou non
- d'autres au trifouillage du son
- d'autre à la pratique gestuelle de l'instrument
- d'autre à envisager préparer un album à vendre
- d'autre à explorer des ergonomies nouvelles
- d'autre à repenser leurs branchements et usages d'instruments qu'ils ont déjà
- d'autres à étudier la technique pure
etc ... et 50000 mélanges de tout ça et d'autres encore... Qu'importe le flacon (et comment le vider ajouterais-je)...
69075
Citation de nem :
x
Hors sujet :

Lol, j’ai jamais douté parce que convaincu que je suis le meilleur :facepalm:

On the internets, nobody knows you are a dog

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