Des photos de vos home-studios et les discussions qui vont avec
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Arf, ça me rappelle un moment bien particulier de ma vie.
Pour essayer de résumer, les parents m’avaient acheté un piano neuf (Yamaha, sûrement le premier prix mais quand même…) quand j’avais commencé à 6 ans avec cours de piano et solfège. Conservatoire comme ça de 6 à 12 ans. J’ai commencé à m’éloigner du piano, personne dans la famille n’en jouait alors les parents ont fini par me demander s’ils pouvaient le vendre et j’avais dit oui évidemment…
S’éloigner du piano mais jamais de la musique en faisant d’autres choses. Vers 18 ans première vraie « machine » (Yamaha RM1X) qui lance alors un long et coûteux « voyage » home-studio jusqu’à aujourd’hui et entre les deux j’ai fini par craquer pour un piano droit. Le mien. Sorte de revanche sur la vie après des années sans en avoir sous la main. Je craque pour l’un des meilleurs Yamaha (décidément), neuf, histoire de s’auto-venger sérieusement. Mécanique incroyable, LE coup de cœur physique et sonore du magasin de pianos.
Les livreurs le déposent dans une chambre (seul endroit où je pouvais le placer à ce moment-là). Ils partent. Je décide de m’assoir devant lui, un peu ému, fébrile, beaucoup de pensées qui me traversent. Je plaque un accord, pas plus, et… je vous jure que c’est vrai, le/la voisin/e du dessous a se met à taper plusieurs fois dans les 10 secondes qui ont suivies.
Ça m’a cassé le délire. C’était une pression systématique sans jamais avoir vu ce/tte voisin/e. Aucune possibilité de jouer libéré, heureux, donc je jouais très très peu (malgré le gros crédit sur le dos). Et la concierge me confiait que plusieurs voisins se plaignaient du piano dont le son semblait bien se balader dans cette aile du bâtiment.
J’ai fini par changer de logement. Ça va mieux depuis mais cette expérience a été terrible.
iktomi
14838
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
Il n'y a que moi qui imagine notre camarade d'asile s'installer silencieusement devant son clavier, mettre délicatement son casque sans un bruissement de tissu, allumer, et dès le premier accord plaqué, hurler son chant comme un damné par réflexe ? 
[ Dernière édition du message le 30/11/2024 à 17:10:36 ]
kYZmar
5376
Je poste, donc je suis
Membre depuis 20 ans
Elemmir
4282
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 16 ans
sonicsnap
86488
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
Push-Pull
20275
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
Automatiquement un souvenir de quand j'aménageais dans un petit immeuble en ville. Soucieux de bons contacts, je vais me présenter à la vieille dame qui loge en-dessous de mon nouveau chez-moi:
- Bonjour je suis votre nouveau voisin du dessus.
- Ah bonjour j'espère que vous ne ferez pas trop de bruit...
- Alors ne vous inquiétez pas pour ça, je n'ai même pas la télévision !
- Oui, ben justement ne la mettez pas trop fort la télévision !
- .....
Elle était bien sourde la vieille !
- Bonjour je suis votre nouveau voisin du dessus.
- Ah bonjour j'espère que vous ne ferez pas trop de bruit...
- Alors ne vous inquiétez pas pour ça, je n'ai même pas la télévision !
- Oui, ben justement ne la mettez pas trop fort la télévision !
- .....
Elle était bien sourde la vieille !
PhiBee
1650
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
Quand je mets un casque « pour ne pas déranger » je me chope quand même une remarque de madame car oui, les cordes à vide ça résonne quand même et au clavier, vu que j'ai des ongles main droite, les clic-clic-clic peuvent lasser ! Sans compter que battre le tempo au pied en appart à 23h, bin, ça s’entend aussi il parait
VE
4129
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
Citation de sonicsnap :
Je me mets à sa place. Si j'avais eu des voisin chiants, ma vie aurait été un enfer. Les voisins pénibles, c'est vraiment sans issue: Ils auront toujours le dernier mot face aux amateurs de musique.
Arf, ça me rappelle un moment bien particulier de ma vie.
Pour essayer de résumer, les parents m’avaient acheté un piano neuf (Yamaha, sûrement le premier prix mais quand même…) quand j’avais commencé à 6 ans avec cours de piano et solfège. Conservatoire comme ça de 6 à 12 ans. J’ai commencé à m’éloigner du piano, personne dans la famille n’en jouait alors les parents ont fini par me demander s’ils pouvaient le vendre et j’avais dit oui évidemment…
S’éloigner du piano mais jamais de la musique en faisant d’autres choses. Vers 18 ans première vraie « machine » (Yamaha RM1X) qui lance alors un long et coûteux « voyage » home-studio jusqu’à aujourd’hui et entre les deux j’ai fini par craquer pour un piano droit. Le mien. Sorte de revanche sur la vie après des années sans en avoir sous la main. Je craque pour l’un des meilleurs Yamaha (décidément), neuf, histoire de s’auto-venger sérieusement. Mécanique incroyable, LE coup de cœur physique et sonore du magasin de pianos.
Les livreurs le déposent dans une chambre (seul endroit où je pouvais le placer à ce moment-là). Ils partent. Je décide de m’assoir devant lui, un peu ému, fébrile, beaucoup de pensées qui me traversent. Je plaque un accord, pas plus, et… je vous jure que c’est vrai, le/la voisin/e du dessous a se met à taper plusieurs fois dans les 10 secondes qui ont suivies.
Ça m’a cassé le délire. C’était une pression systématique sans jamais avoir vu ce/tte voisin/e. Aucune possibilité de jouer libéré, heureux, donc je jouais très très peu (malgré le gros crédit sur le dos). Et la concierge me confiait que plusieurs voisins se plaignaient du piano dont le son semblait bien se balader dans cette aile du bâtiment.
J’ai fini par changer de logement. Ça va mieux depuis mais cette expérience a été terrible.
Analog_Keys
7029
Je poste, donc je suis
Membre depuis 3 ans
gouji
4144
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 22 ans
Je vis en maison loin des voisins les plus proches, j’avoue que c’est un luxe incroyable de ne pas se soucier de ça 
iktomi
14838
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
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