Sujet Le pub du photographe

Chapolin : j'imagine l'émotion que ça doit être au décollage
J'ai fait une fois du parapente, mais évidemment en tandem avec instructeur et les sensations dans la pente ne sont je pense pas du tout les mêmes qu'en décollage au sol en pleine vu que tu as déjà le vide devant toi quand tu as encore les pieds à terre. Par contre, j'ai eu plusieurs fois la chance de voler en petits coucous d'aéroclubs et j'ai toujours kiffé cette sensation de s'élever et de voir le sol s'éloigner.

Prochaine fois que je te croise dans le Pub écolo, OB, je te balance... Tu vaux pas mieux que Pouet qui alterne entre le thread vraoum et l'écolo.

> Prochaine fois que je te croise dans le Pub écolo, OB, je te balance... Tu vaux pas mieux que Pouet qui alterne entre le thread vraoum et l'écolo.

Quand elles sont en photo, les voitures ne polluent pas. Et depuis que je vais ai travail en vélo, j’ai divisé par deux ma consommation d’essence.

Will --> effectivement le décollage c'est le grand moment. Il y en a de plusieurs sortes allant de presque pas voir pas du tout stressant quand le vent est parfait, à très stressant quand le vent est très faible et tournoyant. En cas d'erreur, au pire, la sanction est généralement financière bien plus que corporel et évidement de rester cloué au sol. Ça va très vite et il faut bien réagir, ce qui n'est pas toujours évident car c'est changeant. Toute la clé est donc de savoir interrompre au bon moment le déco. Sinon c'est l'hélice qui se casse (souvent), la voile (rare) ou les suspentes (de temps à autre) qui passent dans l'hélice et en cas de chute (rare) l’hélice qui en se cassant endommage la cage et dans ce cas le moteur peut aussi être abîmé. J'ai trouvé une hélice en Ukraine à 100 euros mais sinon en France le minimum pour mon modèle est à 240 euros ... Comme disait mon instructeur, quand vos poches seront vides vous interromprez vos déco à temps
Au départ tu décolles en courant et en tirant la voile qui se gonfle dans le vent en prenant sa direction et c'est là que tu effectues les corrections, exactement comme au parapente, mais sur sol plat, une fois la voile au dessus de ta tête, tu mets les gazes à fonds et c'est le déco en quelques pas.
Mais depuis disons une timide petite année j'utilise le powerstart, comme sur la vidéo, qui consiste à mettre les gazes à l'arrêt; quand tu te lances, la voile en gonflant passe dans le vent de l'hélice et monte alors très vite, sans le moindre effort, çà part même un peu en arrière, tu contrôles et il n'y a plus qu'à décoller. Comme çà va vite et que c'est fort, le vent à moins le temps d'influer comme pour un déco classique qui par vent faible peut être très long et laborieux (le décollage classique sans vent c'est LE fameux stress du paramoteur). En powerstart comme pour le premier essais de la vidéo, si tu pars désaxé du vent çà amplifie le raté ce qui n'est pas forcément plus mal car tu sais franchement qu'il faut interrompre ... Pour mon premier essais de cette technique j'ai mis trop de gazes, la voile s'est bloquée dans mon dos et comme j'ai insisté elle est légèrement parti sur le côté, les suspentes tordant la cage en aluminium sur l'hélice, résultat hélice cassée, cloué au sol et tous les copains en l'air Ça m'a refroidis et je n'ai plus fait de powerstart pendant au moins 2 ou 3 ans et çà m'a coûté 240 euros ... voilà je pense que çà illustre bien le paramoteur quand tu débutes. J'avais fait pleins de bons décos avant, en toute confiance et là du coup çà te met un petit stress pour la suite sachant que tu meurs d'envie d'y aller en powerstart. Du coup je m'y suis finalement mis et là depuis quelques mois je décolle tout le temps comme çà, même quand y a pas besoin et c'est vraiment grisant. Plus d’effort à faire et en même temps cette impression de contrôler la voile, très sympa.
L'attero est un très bon moment aussi. Pareil au début tu éteins le moteur à 40 mètres mais avec l’expérience tu poses au moteur. Tu gardes des gazes et en même temps tu freines et tu te poses en douceur tout en délicatesse.
Le truc que j'adore faire aussi, tu montes à 1000 mètres et tu coupes le moteur. Longue descente paisible dans le bruit du vent ...
Je pense qu'il faut bien choisir son école car tout cela peut s'apprendre avec un bon instructeur. Je ne le connais pas personnellement mais à Orléans il y a une école où officie un jeune multiple champion du monde, j'ai un peu communiqué pour lui demander des conseils par facebook et j'ai eu une super bonne impression. Au moins y faire un stage ce qui évite beaucoup d'incertitudes.
Si tu as apprécié le parapente et l'avion, tu risques fort d'apprécier aussi le paramoteur.