Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine


minuslab

Citation :
transcendant, ante :
• transcendent XIVe; lat. transcendens, de transcendere, de trans et ascendere « monter »
1¨ Qui s'élève au-dessus d'un niveau donné, ou au-dessus du niveau moyen. Þ sublime, supérieur
2¨ (1538 log.) Philos. Vx Se disait des termes qui sont d'une signification si universelle qu'ils dépassent toutes les catégories (ex. Un, Être, Vrai, etc.).
à Mod. Qui dépasse un ordre de réalités déterminé, « ne résulte pas du jeu naturel d'une certaine classe d'êtres ou d'actions, mais suppose l'intervention d'un principe extérieur et supérieur à celle-ci » (Lalande).
Voilà le morceau !!

Agentcarotte

ma conception de l'atheisme est que les choses sont ce qu'elles sont, que rien n'a de sens. Tout pourrait être différent mais ne l'est pas. Les choses arrivent ou pas.
Que tout est ce que tout semble être.
Pas de dieux, pas d'esprits, pas de destin, rien de ce style.
Les limites de la science sont les interstices dans lesquelles se glissent la foi et les croyances diverses.
Ensuite, c'est classique mais pour ma part, les dieux et autres considérations mystiques ne sont que le fruit de peurs (de la mort, de ce que nous ne maitrisons pas), d'un besoin de regulation sociale, d'un besoin primal de se déresponsabiliser et de faciliter ses choix de vie. Etc...
Pour finir, bien que tout cela soit d'ordre personnel et que je respecte chaque choix, je ne peux au fond de moi m'empecher de penser que le fait de choisir une religion plutôt qu'une autre n'est pas respectable et est le signe d'une certaine faiblesse de sa propre pensée religieuse. Un signe de choix de facilité, de conditionnement.
Bref, j'ai quand-même du mal.
Je sais pas pour quoi, mais je suis du genre que Sol considere comme un peu puéril sur ce point, de ceux qui respectent mais qui doivent faire bcp d'efforts.

Agentcarotte

Citation : C'est un peu flou... je vois pas bien ce que tu veux dire.
grosso merdo, je parlais de l'âme, l'esprit etc.

minuslab

C'est une vision des choses. Je la comprends mais (je suis têtu):
Citation : Ensuite, c'est classique mais pour ma part, les dieux et autres considérations mystiques ne sont que le fruit de peurs (de la mort, de ce que nous ne maitrisons pas), d'un besoin de regulation sociale, d'un besoin primal de se déresponsabiliser et de faciliter ses choix de vie. Etc...
Je pense que le croyant reflechit beaucoup sur toutes les notions que tu évoques, justement pour s'en détacher le mieux possible.
1. Les peurs et ce qu'on ne maitrise pas, ce n'est pas etre croyant qui nous fera le maitriser. Croire ne permet pas d'avoir plus d'emprise sur le monde. Enfin il me semble.
2. Les dieux fruits d'un besoin de régulation sociale...au début de l'histoire des religions, peut etre. Maintenant je ne sais pas trop...(Je parle de religions, pas de dérives extremistes).
3. Se déresponsabiliser...Là je ne suis pas d'accord. La religion chrétienne (le mot est laché, je ne parle que de ce que je connais) indique tout l'inverse, et ne facilite en aucun cas ses "choix de vie" comme tu dis. Ca rend tout beaucoup plus compliqué, justement !
Citation : Pour finir, bien que tout cela soit d'ordre personnel et que je respecte chaque choix, je ne peux au fond de moi m'empecher de penser que le fait de choisir une religion plutôt qu'une autre n'est pas respectable et est le signe d'une certaine faiblesse de sa propre pensée religieuse. Un signe de choix de facilité, de conditionnement.
Accepter le fait que tu es l'héritier d'une culture vieille de 2000 ans n'indique pas que tu es conditionné ! Ca me parait d'autant plus bizarre de "choisir" (je trouve que le mot n'est pas approprié, la raison n'a que la moitié du pouvoir de décision quand on parle de religion) une religion éloignée de sa culture, comme tous ces français se proclamant bouddhistes. C'est comme si on prenait la religion et qu'on l'emputait de toute la culture qu'elle véhicule, comme si l'une avait un sens sans l'autre ! L'inverse m'étonne aussi, soit dit au passage, quand on parle de culture en la détachant complétement de la religion qui lui est liée.
Citation : de ceux qui respectent mais qui doivent faire bcp d'efforts.

Anonyme

Citation : Se déresponsabiliser...Là je ne suis pas d'accord
+1

minuslab

Citation : Jument>Le mysticisme et la transcendance n'impliquent pas du tout le choix d'une religion.
Donc c'est là que tu crées la tienne. C'est bien ça ?

Anonyme


sickfuzz


khaledo

Citation : 1. Les peurs et ce qu'on ne maitrise pas, ce n'est pas etre croyant qui nous fera le maitriser. Croire ne permet pas d'avoir plus d'emprise sur le monde. Enfin il me semble.
Citation : 3. Se déresponsabiliser...Là je ne suis pas d'accord. La religion chrétienne (le mot est laché, je ne parle que de ce que je connais) indique tout l'inverse, et ne facilite en aucun cas ses "choix de vie" comme tu dis. Ca rend tout beaucoup plus compliqué, justement !
Ce n'est pas en croyant que l'on maîtrisera tout ça mais c'est en croyant que l'on accepte tout ça... Je n'aurais pas utiliser l'expression "se déresponsabiliser" mais je conçois quelque chose de proche: la religion permet aux hommes un échapatoir à leurs vices et à leurs peurs, un échapatoir divin, que l'on ne peut expliquer ou juger.
En demandant pardon à Dieu, en suivant des directions données par la religion on se détache, on s'excuse et quelque part on se déresponsabilise. Le fatalisme pour moi c'est quelque part un refus d'assumer, d'affronter. je trouve que la religion prône trop une sorte de fatalisme justement avec la décision divine, l'omniscience...
Et je trouve que si, la religion facilite les choix de vie puisqu'elle les restreint.
Citation : comme tous ces français se proclamant bouddhistes. C'est comme si on prenait la religion et qu'on l'emputait de toute la culture qu'elle véhicule, comme si l'une avait un sens sans l'autre ! L'inverse m'étonne aussi, soit dit au passage, quand on parle de culture en la détachant complétement de la religion qui lui est liée.
Je suis d'accord. On ne peut dissocier une société, ses moeurs, ses us et coutumes, sa morale de son passé et de la religion prédominante. Notre morale est chrétienne et il est très difficile de s'en échapper, même si pourtant il y a des principes moraux que l'on aimerait ne pas suivre.

Pov Gabou

Citation :
Ce n'est pas en croyant que l'on maîtrisera tout ça mais c'est en croyant que l'on accepte tout ça... Je n'aurais pas utiliser l'expression "se déresponsabiliser" mais je conçois quelque chose de proche: la religion permet aux hommes un échapatoir à leurs vices et à leurs peurs, un échapatoir divin, que l'on ne peut expliquer ou juger.
Tu enleves un pan fondamental de la religion chretienne, la foi. Le coup de la peur de la mort, c'est extremement facile comme argument, et ca ne tient pas du tout lorsque tu es face a un croyant "reflechi".
Lorsque jument affirme qu'il ne croit en rien d'autre que le monde reel, je refuse cette vision des choses, puisque tu n'es alors plus que dans un monde sans valeur. L'argument peut d'ailleurs etre retourne contre les athees.

khaledo

Mais je ne justifiais pas ce point là. Je voulais parler en fait du fait que la religion aide aux choix de la vie étant donné qu'elle les restreint.
La foi est rarement aveugle et, à mon sens, jamais sans aucune histoire préalable qui fait que l'on croit... Pour moi, on croit soit parce que nos parents, notre famille, un proche croyaient (et, bien sûr, que l'on s'est reconnu là-dedans), soit parce que l'on a vécu quelque chose de particulier, soit parce que l'on a besoin d'un "guide".
Mais on ne croit pas comme ça, sans aucune raison, du jour au lendemain par l'opération du Saint Esprit. Sauf apparemment Bush qui aurait vu Jésus ;)
Même si c'est un procédé inconscient, je pense que que l'on "accepte" de croire voire on le décide. Face à des choses qui nous échappent il est plus facile de s'en remettre à quelque chose de divin, d'incontrolable que le commun des mortels ne peut toucher du doigt et sur lequel il ne peut agir. Ca permet un certain fatalisme, et du coup ça décharge de certains choix que l'on aurait pû faire ou que l'on doit assumer au lieu de s'en remettre à Dieu, à son pardon ou autre.
Et c'est là que je rejoins cet avis, c'est là que je pense que la foi, la religion facilite les choix de vie. Notamment parce qu'associé il y a des préceptes, des commandements, une voie à suivre qui est large mais plus ou moins définie. Si tu t'en écartes, 3 pater noster, etc (je plaisante mais l'esprit est là).
D'ailleurs il n'est pas nécessaire de croire pour "subir" ces mêmes principes, préceptes, valeurs et la morale de notre société qui est elle-même fortement inspirée de la religion.

minuslab

Citation : Le fatalisme pour moi c'est quelque part un refus d'assumer, d'affronter. je trouve que la religion prône trop une sorte de fatalisme justement avec la décision divine, l'omniscience...
On va rentrer dans les mots, mais il n'y a pas fatalisme s'il y a décision divine. Le fatalisme ne prend pas en compte l'idée de décision. Et l'omniscience c'est juste l'idée que "Dieu voit tout" si tu veux. Pour moi la religion chrétienne n'est pas fataliste, dans le sens "tout est écrit" (il y a débat chez les protestants depuis un petit moment là dessus, je n'ai pas les références théologiques pour approfondir!), et je le répète, elle te met en face de tes responsabilités beaucoup plus qu'elle ne t'en écarte(là je parle des textes).
Citation : Je voulais parler en fait du fait que la religion aide aux choix de la vie étant donné qu'elle les restreint.
Si c'était si facile, je pense que tout le monde serait chrétien ! Les "choix de vie restreints" comme tu dis, sont une forme d'ascèse, d'effort à faire si tu préfères. Vivre avec les autres c'est aussi s'imposer certaines marches à suivre. Je trouve donc que c'est tout le contraire, "restreindre les choix de vie" ne facilite pas, mais "complique" les choses !Citation : Ca permet un certain fatalisme, et du coup ça décharge de certains choix que l'on aurait pû faire ou que l'on doit assumer au lieu de s'en remettre à Dieu, à son pardon ou autre.
De quels choix tu parles ? Tu as un exemple ?Citation : Et c'est là que je rejoins cet avis, c'est là que je pense que la foi, la religion facilite les choix de vie. Notamment parce qu'associé il y a des préceptes, des commandements, une voie à suivre qui est large mais plus ou moins définie.
Je suis d'accord avec toi, savoir que je ne tuerai point, ça m'enlève beaucoup de choix d'un coup, et me facilite bien la vie, vu toutes les tentations de meurtre qui m'assaillent à longueur de temps !Citation : Lorsque jument affirme qu'il ne croit en rien d'autre que le monde reel, je refuse cette vision des choses, puisque tu n'es alors plus que dans un monde sans valeur.
D'accord avec ça. En exagerant volontairement, si tu es dans ce monde "matériel", donc sans aucune valeur ni sens, (je ne suis pas très sur du "donc" ) tu peux très bien faire le mal et tuer autour de toi, puisque l'homme n'est qu'un "hasard" de la nature, une espèce animale parmis les autres, ça n'a aucune importance d'en tuer un. Ce point de vue se discute également. J'exagère volontairement, pour essayer de comprendre.
Vince_


Sir kuni > Yes, je me le suis offert. Pour tout dire, j'ai piaffé de bonheur durant les premières pages, ça s'essoufle pas mal par la suite, mais c'est pas désagréable. ( je ne l'ai pas fini encore, hein )

Sir Kouni

Peronnellement, j'ai eu une pseudo éducation religieuse plus ou moins obligatoire, je croyais pas un mot de ce que j'entendais (pourtant j'ai essayé) mais j'ai fait communion confirmation, etc. Pour moi l'éducation religieuse (hors extrémismes) est avant tout une éducation morale, et finalement ça peut préparer à clarifier ce qui est bien ou mal en général. Le tout est d'avoir du recul sur ses croyances et c'est pas parce que c'est écrit dans un livre qu'on peut lapider sa femme si elle t'a trompé qu'il faut se sentir obligé de le faire.
Je suis complètement d'accord avec la dimension culturelle que véhicule la religion chrétienne par rapport à l'europe en général. Il y a du religieux partout, on nous le ressort dans les pubs, etc..
J'étais fermement agnostique jusqu'à y'a quelques temps, mais aujourd'hui ça me plaît de croire à quelque chose (mais je sais pas vraiment quoi). Encore une fois, la limite entre ce qui est religieux, spirituel et moral et poreuse. On se construit un peu chacun notre propre dogme/ligne de conduite en fonction de notre expérience, de nos convictions, de notre culture.

Agentcarotte

Citation : Je pense que le croyant reflechit beaucoup sur toutes les notions que tu évoques, justement pour s'en détacher le mieux possible.
Sauf que d'apres moi son raisonnement est biaisé par ses croyances.
Citation : 1. Les peurs et ce qu'on ne maitrise pas, ce n'est pas etre croyant qui nous fera le maitriser. Croire ne permet pas d'avoir plus d'emprise sur le monde. Enfin il me semble.
Il me semble pas. Quand je parle de ce que ll'on ne maitrise, il s'agit de ce qu'on ne peut expliquer. Ainsi que ce qui est insensible à toute volonté 'ête modifié.(le temps qui passe etc)
L'emprise sur le monde, il s'agit pour moi de sa comprehension globale.
Enfin bref, Croire permet de donner un sens à tout ce qu'on ne maitrise pas, de savoir que même si l'on ne comprend pas ce qui se passe et où l'on va, quelqu'un de superieur le sait. L'emprise sur le monde est accentuée car on possede l'impression de comprendre, donc d'accepter mieux, les choses telles qu'elles sont. L'idée de la mort et son acceptation est primordiale là-dedans. La religion propose pour tous les points d'ombre qui effraient l'homme des explication susceptibles de le sustenter, de faire que la place que ces points prennent soit diminuée.
Citation : 2. Les dieux fruits d'un besoin de régulation sociale...au début de l'histoire des religions, peut etre. Maintenant je ne sais pas trop...(Je parle de religions, pas de dérives extremistes).
Il suffit de voir l'evolutivité de chaque religion pour comprendre que les preceptes sont de la blague. (c'est juste un detail qui m'amuse) Je parle des reinterpretations nécéssaires des textes sacrés afin de coller aux evolutions/besoins culturels. Une religion correspond toujours au peuple qui la pratique.
Elle sert à la fois comme facteur de lien social, comme partie de l'identité culturelle (rappelons que l'identité culturelle, quand à peine trop poussée, est un pur trait de connerie) et donc, comme regulateur social.
Ce dans le sens que pour legitimer des regles, conforter un pouvoir institué, rien n'est mieux que la religion à ces côtés. La parole divine etant forcément pour les croyants superieure à celle de sa création.
Evidemment, en France à ce jour, on ne peut pas dire que la chrétienté soit ultra-influente de par sa parole. Elle s'est simplement adaptée à ce qu'est la société française.
Mais les pays Européens "dominants" representent pas grand-chose à echelle mondiale.
Citation : 3. Se déresponsabiliser...Là je ne suis pas d'accord. La religion chrétienne (le mot est laché, je ne parle que de ce que je connais) indique tout l'inverse, et ne facilite en aucun cas ses "choix de vie" comme tu dis. Ca rend tout beaucoup plus compliqué, justement !
Moi je suis d'accord avec moi.
Evidemment que cela déresponsabilise. Je continue ce que j'ai ecris ci-dessus:
Lorsque l'on a quelque chose/quelqu'un pour dicter moultes psaumes et préceptes afin de construire un systeme de valeur (toujours regulation sociale), on a pas à le faire soit-même.
La remise en question de ce que l'on inculque est forcément restreinte par la foi et le credit que l'on accorde à l'institution religieuse en question.
Cela facilité evidemment les choix de vie d'avoir un code de conduite dicté.
Alors, je pense que tu faisais allusion, pour la difficulté, aux difficultés que cela pose de suivre les preceptes religieux. Mais, faut savoir si on y tient ou pas. On ne peut pas se couper la jambe et dire: ah merde, j'ai du mal à marcher."
LA responsabilisation chrétienne responsabilise sans doute, mais on ne parle pas de la même chose je pense. Je ne parle pas d'avoir une attitude responsable envers la société, aider son prochain etc...
Rien à secouer. Du moins, toutes les valeurs dont chacun a besoin, et qui sont nécéssaires au bon fonctionnement du monde n'ont pas besoin du passge par le religion. Une reflexion personnelle suffit.
Et lorsque l'on choisit une religion, c'est que l'on pense (au minimum) avoir fait le bon choix, être dans le vrai. Donc, on est logiquement soumi à une ligne directrice, morale, qui facilite les choix. Par la restriction du champs des libertés et les obligations morales.
Citation :
Accepter le fait que tu es l'héritier d'une culture vieille de 2000 ans n'indique pas que tu es conditionné !
Ca me parait d'autant plus bizarre de "choisir" (je trouve que le mot n'est pas approprié, la raison n'a que la moitié du pouvoir de décision quand on parle de religion) une religion éloignée de sa culture, comme tous ces français se proclamant bouddhistes. C'est comme si on prenait la religion et qu'on l'emputait de toute la culture qu'elle véhicule, comme si l'une avait un sens sans l'autre !
La culture ne devrait rien avoir à faire avec la religion, c'est une des choses qui lui enleve toute credibilité.
Entre autres choses, on ne se choisit pas une religion avec les consequences que cela a (bien que bcp de croyants le soient que par le titre) parce qu'elle correspond à sa culture. Tu confirme tout ce que j'ai pu dire au dessus.
On devrait choisir (ou plutôt non) parce que l'on pense que c'est la bonne. C'est tout. Pas parce que ça fait partie du patrimoine ou quoi que se soit d'autre.
Tout cela montre surtout que les religions existent egalement pour boucher un vide.
Citation : L'inverse m'étonne aussi, soit dit au passage, quand on parle de culture en la détachant complétement de la religion qui lui est liée.
Si l'on est etnologue, voire sociologue, okay.
J4ai pas lu le reste et j'ai faim.

Anonyme

Citation : j'ai faim.
CQFD, bande d'hérétiques


Agentcarotte

Citation : Tu enleves un pan fondamental de la religion chretienne, la foi.
C'est la dimension que je ne comprends pas.
Citation : Le coup de la peur de la mort, c'est extremement facile comme argument, et ca ne tient pas du tout lorsque tu es face a un croyant "reflechi".
Facile ne veut pas dire faux. Ni universel.
Pluche> On en a déjà parlé ensemble mais quitte à être religieux, je considere que tu as choisi la meilleure voie.
M'enfin, t'es pas athée quand-même.


Anonyme

Hors sujet : Citation : je considere que tu as choisi la meilleure voie
Prenez-en de la graine ! Comment je l'aime la chevale
En fait la peur de la mort, je trouve qu'effectivement c'est un argument facile mais aussi très utile : y'a des gens qui ont fait des études, et les croyants (en général, pas forcément religieux) ont une espérance de vie un peu meilleur que les sceptiques, heu les athées (

D'ailleurs, je vous plains les athées, c'est triste une vie sans suite


Dr Pouet

Hors sujet : Peut-être qu'on devrait créer un sujet dédié à cette question de religion ? D'autant qu'elle revient régulièrement.
Gabou > Lorsque jument affirme qu'il ne croit en rien d'autre que le monde reel, je refuse cette vision des choses, puisque tu n'es alors plus que dans un monde sans valeur.
minuslab > D'accord avec ça. En exagerant volontairement, si tu es dans ce monde "matériel", donc sans aucune valeur ni sens, (je ne suis pas très sur du "donc" ) tu peux très bien faire le mal et tuer autour de toi, puisque l'homme n'est qu'un "hasard" de la nature, une espèce animale parmis les autres, ça n'a aucune importance d'en tuer un.
Vous me faites tomber de ma chaise là !
Je ne vois pas le lien entre athéisme et monde sans valeur. Le code civil, la théorie de la justice (fameux bouquin de John Rawls dont j'ai du lire au moins 100 lignes, mais qui est très brillant et convaincant
) n'ont pas besoin de Dieu ou même de mysticisme pour exister.
On peut avoir une morale sans croire, vous ne croyez pas ? D'ailleurs, les nombreuses fois où je me suis retrouvé à l'église à écouter un prêtre, c'est ça que j'ai apprécié : des hommes qui ont un discours humanistes. Moi je ne crois pas en Dieu, ni en aucune puissance transcendentale, ni à l'existence de Jésus comme on en a parlé il y a quelques temps. Par contre j'adhère à une bonne partie des "principes" de morale chrétienne, juive, islamique, boudhiste et autres.
Je pense que les religions sont les premiers mouvements syndicaux de l'histoire : dimanche (ou shabatt) chômé, droit unique pour tout le monde (par opposition au monothéïsme, ce qui est bien illustré dans le livre "Allah n'est pas obligé" )...
J'exagère / provoque un peu sur ces 2 derniers paragraphes hein ! Mais je le pense à peu près quand même.

Anonyme

Citation : Dis moi ce que tu lis
on se tutoie maintenant ? Bon Ok !

Alors moi en ce moment je lis "conception des systèmes d'exploitation : le cas linux" de patrick cegielski. Dans l'ensemble ca à l'air d'etre un bon livre. Mais ce qui me fait grave chier c'est que j'ai l'impression de l'avoir déja lu. Bordel de bite en plastique tout ce que ce gars raconte est d'un banal. Et pire encore : il fait des raccourcis qui font que c'est encore moins précis que ce que je sais déja. Alors que moi je comptais sur ce livre pour combler mes lacunes. Pourtant j'ai pas l'impression de savoir tout ce qu'il y a à savoir sur le sujet...

Enfin j'espère que le chapitre sur les algoritmes (ordonancement, remplacement de pages etc.) saura inverser la tendance... et j'espère aussi qu'il rentrera un peu plus dans le détails quant à la programmation de bas niveau... enfin j'en suis qu'au début...

Sir Kouni

Citation : Lorsque l'on a quelque chose/quelqu'un pour dicter moultes psaumes et préceptes afin de construire un systeme de valeur (toujours regulation sociale), on a pas à le faire soit-même.
La remise en question de ce que l'on inculque est forcément restreinte par la foi et le credit que l'on accorde à l'institution religieuse en question.
Cela facilité evidemment les choix de vie d'avoir un code de conduite dicté.
Pas complètement d'accord. Il y a une partie des croyants (mais peut-être une minorité) pour qui c'est l'inverse. C'est pas parce qu'on croit en quelque chose qu'on est totalement soumis, la religion peut être considérée comme un plus, un enrichissement de son système de valeurs, et c'est plutôt le message des institutions religieuses qui est dans ce cas redéfini par les valeurs que l'on a acquises à côté. On fait son tri et on garde ce qui nous convient... Les religions ne dictent la conduite que des extrémistes, à mon sens.

Inusable™

Moi par ex je chie sur les religions, et sur les cultes en général.
Je crois en l'amour.

Sir Kouni



Pov Gabou

Citation :
Je ne vois pas le lien entre athéisme et monde sans valeur
Moi non plus, t'as loupe un episode, je crois, je parlais de materialisme, pas d'atheisme.
Je ne suis pas croyant non plus (mais pas athee non plus), mais si tu as des valeurs, que tu les consideres universelles, sur quoi tu les bases ? Sur quoi tu fondes une morale, finalement ? C'est une question fondamentale et complexe, et surtout, je ne crois pas qu'elle puisse etre basee sur la raison seule.

Anonyme


...
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