Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
a.k.a
Une autre entrée possible, un numéro des Nouveaux Chemins de la connaissance sur Michaux et la mescaline :
https://www.franceculture.fr/emission-les-nouveaux-chemins-de-la-connaissance-10-11-au-dessous-du-paradis-55-michaux-et-la-mescal
(je n'aime pas Enthoven et cette manière prétentieuse qu'il a de reformuler absolument tout ce que dit le mec en face et en faisant mine pousser le raisonnement un peu plus que le spécialiste qu'il a invité...
Flash, très bon livre, une montée en puissance franche du collier, je l'ai recroisé dans un village médiéval plein de bouquinistes. J'en ai profité pour acheter Malaise dans la Civilisation, pour voir, L'Homme que l'on croyait de Paul Pavlovitch (le faire-valoir de Gary pour son Ajar), un livre de Philippe Meyer, Paris la grande et un Yoko Ogawa en Babel, "reconditionné" à 7 €. Will see...
Anonyme
Totalement d'accord, je pense même que l'herbe bleue est un bouquin de commande écrit par quelqu'un qui a jamais approché de cannabis et encore moins d'héroine à moins de 700 km ; alors que C.F est un formidable témoignage du Berlin Ouest des 70's.
Pting et pnaiz : j'ai vérifié, on dirait que Beatrice Sparks, mormone moralisatrice, a écrit cette fiction comme d'autres sur le SIDA etc.
Noël qui me déniaise et me laisse un sale goût dans la bouche : j'avais lu L'herbe bleue à la sortie de l'enfance, et je me sens, après coup, sacrément manipulé. J'ai même pas envie de le rouvrir pour me faire une idée d'adulte sur la valeur de ce bouquin (qui m'avait touché à l'époque, je l'avoue).
Joyeux Noël tout le monde !
J'ai pas lu toutes les pages précédentes, donc à coup sûr Baudelaire a été cité pour son poème (quasi documentaire) sur le haschich et celui sur l'opium.
Anonyme
J'en ai profité pour acheter Malaise dans la Civilisation, pour voir,
Ça remonte à un petit paquet d'années, mais j'avions bien aimé. Idem pour "L'avenir d'une illusion", un peu du même tonneau.
et un Yoko Ogawa
Ah, c'est le quel?
Anonyme
Sur le fond c'est pas inintéressant mais alors la forme Putain que c'est lourd.
Le type aime se lire écrire.
Vraiment le truc cliché d'académicien.
C'est plein de belles phrases, suaves à l'excès, plein de clichés.
Ça fait livre pour gens qui veulent faire cultivé en société.
Non vraiment là, je ne suis pas allé jusqu'au bout.
http://www.mollat.com/cache/Couvertures/9782757825372.jpg
USA, probablement fin des années 70.
En réponse à une multitude d'associations de femmes,
un petit groupe d'homme monte un club exclusivement réservé à la gente masculine.
On y parle d'amour, des femmes et de sexe.
Le bouquin a certainement été moderne à un moment.
Personnellement j'ai trouvé ça vraiment ringard.
Bien sûr ça dit un peu quelque chose sur la société américaine de l'époque
et ses moeurs.
Je m'attendais à un truc misogyne marrant où les types se tourneraient en ridicule,
en réalité c'est vraiment du niveau d'un mauvais buddy movie* avec des dialogues
à chier genre:
"- Et il y avait cette nana qui...
- T'as couché avec ?!!
- Paul laisse parler Terry.
- OK vieux, continu ton histoire Terry.
Paul saisi la bouteille de vin et se servit."
Bref un enchaînement de confessions pathétiques, assez confuses quelques fois car on ne sait pas qui parle
tant c'est mal écrit.
Entre l'ex-champion de basket de la fac qui saute tout ce qui bouge, le thérapeute divorcé, le médecin au grand coeur et l'agent immobilier qui se rend compte que lui aussi peut tromper sa femme on a là une belle brochette de personnages mal définis, sans aucune caractéristique forte.
Le tout est couvert d'un soupçon de ce que l'auteur souhaitait certainement que l'on considère comme étant de la psychologie, masculine qui plus est.
Une fin grotesque à mourir de rire vient couronner l'ouvrage.
Pô terrib' du tout du tout.
*Après info j'ai appris que cela avait été adapté au cinéma ("The men's club" 1986) et à lire le bouquin
on se dit que ça ne pouvait pas en être autrement.
Dr Pouet
Citation :Le meilleur reste pour moi "Tango Chinetoque"
Pour moi, c'est "faut être logique", et "j'ai peur des mouches". Ou alors les early, argotiques à mort, genre "les souris ont la peau tendre"
Citation :"Les prédictions de Nostrabérus", sublime.
Je l'ai détesté, mais à un point! c'est pas FD qui l'a écrit, j'en suis convaincu.
Ça a sa place ici.
gojats
Pour moi, c'est "faut être logique", et "j'ai peur des mouches". Ou alors les early, argotiques à mort, genre "les souris ont la peau tendre"
Citation :"Les prédictions de Nostrabérus", sublime.
Je l'ai détesté, mais à un point! c'est pas FD qui l'a écrit, j'en suis convaincu.
"faut être logique" c'est une histoire de maison hanté, si je me souviens ? un pote à S-A qui le solicite à cause de phénomène inexpliqué.
TRès bon aussi.
Il ya des époques différentes pour tous les S-A, sois disant qu'il avait des "nègres" à partir des 70'
Ce qui expliquerait les changements de climat au fil des décennies.
La période 1957/1969 reste ma préférée, l'apparition de Béru et tout le petit monde de S-A (Pinuche, Berthe, le coiffeur, marie-marie...etc)
Ensuite les délires sont pas les mêmes, plus hard et plus trash, moins burlesque, à mon gout.
J'ai lu des + Récents (des 90') qui était vraiment excellent, moins d'humour mais une fluidité d'écriture et des scénar. super chiadé !
Un esprit sein dans un... cornichon ?
Le tout venant a été piraté par les mômes, on se risque sur le bizarre : https://soundcloud.com/gojats
a.k.a
J'ai lu La Mer il y a quelques mois, j'avais bien accroché.
Là je suis retombé dans ma frénésie Romain Gary et je lis L'Homme que l'on croyait de Paul Pavlowitch, le petit neveu qui a incarné Émile Ajar de 1975 à 1981 avant de faire éclater la vérité chez Pivot. Je savais que Gary était bien ravagé à la fin, pour ne pas dire lourdement bipolaire. Je n'apprends donc rien de nouveau puisque j'ai déjà lu les biographies de D. Bona, M. Anissimov et N. Huston, mais c'est la version de l'histoire "de l'intérieur", au plus proche de l'auteur.
Jackbrelle
Citation de : gojats
Le mien aussi du coup
Citation de daRinze :Pour moi, c'est "faut être logique", et "j'ai peur des mouches". Ou alors les early, argotiques à mort, genre "les souris ont la peau tendre"
Citation :"Les prédictions de Nostrabérus", sublime.
Je l'ai détesté, mais à un point! c'est pas FD qui l'a écrit, j'en suis convaincu.
"faut être logique" c'est une histoire de maison hanté, si je me souviens ? un pote à S-A qui le solicite à cause de phénomène inexpliqué.
TRès bon aussi.
Il ya des époques différentes pour tous les S-A, sois disant qu'il avait des "nègres" à partir des 70'
Ce qui expliquerait les changements de climat au fil des décennies.
La période 1957/1969 reste ma préférée, l'apparition de Béru et tout le petit monde de S-A (Pinuche, Berthe, le coiffeur, marie-marie...etc)
Ensuite les délires sont pas les mêmes, plus hard et plus trash, moins burlesque, à mon gout.
J'ai lu des + Récents (des 90') qui était vraiment excellent, moins d'humour mais une fluidité d'écriture et des scénar. super chiadé !
Après, on peut aussi lire " les San Antonio " qui ne sont pas des enquêtes du commissaire éponyme ( je me demandais quand j'aurais l'occaz de le fourguer celui-ci! ) ni non plus du Frédéric Dard ( faut pas me demander pourquoi ) comme " La vieille qui marchait sur la mer " ( y a un film avec Moreau et Serault ), " Le Mari de Léon ", " Les clefs du pouvoir sont dans la boite à gant ",... Y sont assez drôles, souvent tragiques et croquent finement les âmes humaines.
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
[ Dernière édition du message le 27/12/2014 à 18:21:45 ]
Jackbrelle
Enfin si, F. Dard, c'est plus ancien et du coup moins libre de parole que du Sana, même sans le Commissaire San Antonio.
" Le Président ", jamais lu mais vu UNE fois à la téloche, j'étais ado, m'en souviens toujours... Avec V. Lanoux et Dufilo...
Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.
[ Dernière édition du message le 27/12/2014 à 18:25:00 ]
Anonyme
Sinon, j'ai lu il y a quelques mois "le dit de Tianyi" de Cheng, à de rares moments c'est bon, mais dans l'ensemble ça m'a gonflé.
Oui, c'est bien écrit. Point. Et c'est dommage, il y avait de la matière.
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