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Dis moi ce que tu lis.

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Sujet de la discussion Dis moi ce que tu lis.
... et je te dirais qui tu es...

En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!

Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
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4571
Ça mériterait presque un sujet ces aventures de Pépés. Me voilà en tout cas soulagé en vous lisant :bravo:
4572

8.5, tu as aussi le droit d'enlever ce qui te parait vraiment trop intime tant que ça nuit pas au récit... Comme héritier tu as ce droit.

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

4573

si c'est publié de façon non intégrale, il faut justifier les coupes vis à vis des proches... et des lecteurs. dans la mesure où on se rapproche du document historique, je serais pour la publication intégrale...

4574

S'y a des trucs un peu chauds? redface2

" Mon petit lapin, quand je pense à ton ( tuuut ) ça me ( tuut ) et ( tuut )..."

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

[ Dernière édition du message le 23/03/2015 à 22:59:23 ]

4575
Je repense par hasard à la phrase : "Ronsard me célébrait, du temps que j'étais belle".

Alors bon, certes Ronsard est un grand poète célèbre, culte, inoxydable, tandis que machine est une red shirt ; et donc il serait mal de dire du mal de cet écrivain incontestable.

Mais tout de même, est-ce que ça ne pourrait pas se traduire en : "quand son corps était attractif, elle aurait dû saisir l'opportunité de niquer avec une célébrité ; alors que vieille elle n'en vaut plus le coup" ?

Ça semble un peu macho dans ce cas :?!:
4576

Non, ça vaut pour les vieux croûtons arthritiques qui bandent mou aussi. bravo

Après un échange d'idées, chacun peut repartir avec la sienne.

 

 

4577
1920461.jpg

Étrange petit bouquin de Barjavel.
Plus proche de l'essai que du roman, l'auteur commence pas énumérer quelques merveilles
de la vie et son organisation millimétrée afin de nous mener lentement à un principe divin.

Je ne connais rien de la vie ni des idées de Barjavel mais il admet clairement que le concept de Dieu le met mal à l'aise avouant cependant que d'un autre côté il ne peut s'empêcher de voir la main d'un Principe Créateur.
Ce dernier, perverti par les religieux et le langage serait devenu Dieu, sorte d'idéal imagé, image devenu fin en soi plutôt que moyen.
L'analyse ne manque pas d'intérêt, illustrée par de nombreux exemples scientifiques ou de sommaires exégèses bibliques, mais on sent l'auteur un peu embêté, n'arrivant pas selon moi à donner une unité à tout cela. Ça saute aux yeux dans certains paradoxes, comme si l'auteur n'assumait pas sa position.
J'imagine qu'à l'époque (1966) ça aurait pu choquer l'intelligentsia littéraire et culturelle.

On se retrouve donc quelque part entre la mystique de "Les Portes de la Perception" de Aldous Huxley en beaucoup moins aboutie et "Sur les épaules de Darwin", l'émission de "poésie philosophique et scientifique" de Jean-Claude Ameisen sur Inter le samedi matin, la finalité étant cependant différente.

Il y a, surtout au début, moins ensuite, une certaine lourdeur de la forme façon "Tonton Barjavel va t'expliquer la beauté de la vie et comme je suis écrivain je vais te poser ça avec de belles phrases."

Je ne sais pas ce que pensent de ce livre les amateurs de la littérature de Barjavel, quelle est sa place dans sa bibliographie, mais l'ouvrage est somme toute agréable à lire, avec des fulgurances pertinentes malgré un certain déficit d'unité dans sa construction et son propos.
Curieux ne pas s'abstenir.





[ Dernière édition du message le 28/03/2015 à 13:50:06 ]

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Citation :
C'est la relation d'une expérience à laquelle s'est prêtée Aldous Huxley, par l'ingestion de mescaline, alcaloïde actif qui provoque des hallucinations colorées ainsi que troubles psychologiques qu'on trouvera décrits ici par l'auteur du Meilleur des mondes.
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Dans "Les Portes de la Perception", l'épisode de l'ingestion de mescaline ne représente qu'un chapitre sur les 23 que contient l'ouvrage éponyme. Le reste a été écrit sans mescaline et aborde à peu de choses près la même thématique de fond.
4580
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M.Schwartz, tailleur et quinquagénaire, arpente les rues de Chicago, se répétant
mentalement les vers d'un de ses poètes favoris.
Alors qu'il enjambe une poupée traînant sur le trottoir, lorsque son pied touche le sol
il se retrouve ailleurs dans le temps.


Ça faisait un moment que j'avais envie de lire un peu de SF, de m'échapper un peu, "voir"
d'autres mondes. Pas déçu.
Hyper-efficace, un peu épique, bien écrit (probablement bien traduit donc), cousu de fil blanc
et donc pas un modèle de finesse, ça m'a bien embarqué. Rythme maîtrisé.
Style pas flamboyant mais il y a tout de même un effort littéraire vraiment appréciable avec de belles tournures
et de chouettes idées qui font plaisir.
Mission accomplie !!!