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Le Pub
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Dis moi ce que tu lis.

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Sujet de la discussion Dis moi ce que tu lis.
... et je te dirais qui tu es...

En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!

Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
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Quatrième de couverture:

Citation :
Que se cache, les gens qui s’aiment ? La haine.
Ce qui fait que très souvent, à éviter cette haine, à ne pas la penser, un couple devient un cadre formel où deux célibataires cohabitent.
Deux célibataires dont l’union n’est plus intime, mais sociale.
Dès lors, comment accepter d’aimer et d’être aimé, de prendre du plaisir avec son partenaire, de ne pas céder devant ce que l’on ne veut pas, de cesser de souffrir par amour, tant il est vrai que celui-ci peut aussi être synonyme de joie ?


Ça fait plusieurs années que j'ai ce livre et une rencontre m'a poussé à le sortir de ma bibliothèque et le lire.
Plusieurs thèmes sont abordés: le désir d'enfant, devenir père, devenir mère, la sexualité, la séparation entre autres.

J'ai toujours beaucoup de mal avec les assertions/certitudes psychanalytiques et ce livre en compte un certain nombre.
Je dois probablement être naïf mais rien que l'argument du livre (derrière l'amour il y a la haine) me déroute.
Bien sûr l'auteur explique clairement cette affirmation, mais j'ai eu du mal à y adhérer.

Il y a aussi cependant beaucoup de choses à prendre, d'un registre tenant plus de la psychologie
qui tiennent peut-être un peu d'une forme de "bon sens" ou de l'évidence mais il est bon quelques fois de voir les mots écrits et ordonnés par la pensée de quelques d'autres, là où la nôtre peut quelques fois être diffuse, pour ne pas être confuse. On trouve aussi quelques passages plus techniques sur des différence d'analyses ou de vision entre Freud et Lacan.

On a l'impression de frôler une certaine catégorie d'ouvrages sur le couple, mais les arguments psychanalytiques d'Elsa Cayat (chroniqueuse à Charlie Hebdo comptant parmi les victimes du 7 janvier) donnent un peu plus d'épaisseur au propos et donc un certain crédit, même si cela peut sembler discutable selon le parcours et la culture de chacun.
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Il y avait un je ne sais quoi qui me mettait mal à l'aise en regardant les vidéos - forcément impressionnantes - des incendies et des convois d'évacuation de Fort McMurray, en observant la ville et son environnement dans Google Earth, les sites de news canadiens, etc.

Bonne piqûre de rappel sur les coulisses de l'exploitation des sables bitumineux. Fort McMoney. :surpris:

http://future.arte.tv/fr/fort-mcmoney-plongez-au-coeur-de-lindustrie-petroliere/fort-mcmoney-votez-jim-rogers

« What is full of redundancy or formula is predictably boring. What is free of all structure or discipline is randomly boring. In between lies art. » (Wendy Carlos)

[ Dernière édition du message le 13/05/2016 à 22:57:01 ]

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http://www.livrenpoche.com/media/catalog/product/cache/1/image/207x300/80356d9023c471392d2e96863dde34db/0/1/0192881.jpg

Chroniques ordinaires d'un jeune couple parisien de la classe moyenne de la fin des années 40/début 50.
Vaudeville très bien écrit avec des dialogues qui font mouches. Bien que la tonalité soit globalement légère il y a des traits qui laissent entendre que l'auteur en a sous le pied et pourrait écrire tout autre chose.
Un excellent divertissement pour peu qu'on soit amateur du genre.


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Les divers notions de temporalité dans la culture japonaise à travers les âges.
Un peu succin à mon goût l'ouvrage propose tout de même un tour d'horizon assez large.
L'ouvrage est augmenté d'une belle icônographie.
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Paul Celan :

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http://1.1.1.1/bmi/www.images-booknode.com/book_cover/1565/full/la-belle-lurette-1565012.jpg

Largement autobiographique, l'auteur né en 1904 nous raconte son enfance et son adolescence.
Le sordide le dispute au glauque et je dois bien avouer qu'à force c'est plombant et qu'on ne finit
par ne rien plus attendre du livre.
Indiscutablement bien écrit mais d'une monotonie déprimante.
Avis aux amateurs.
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Un soir alors qu'ils dissertent de choses et d'autres dans un parc, le responsable d'une revue littéraire et un de ses amis poète sont acostés par un homme étrange et échangent avec lui des propos de plus en plus étranges.
Alors qu'ils lui demandent quel est sont domaine d'activité celui-ci répond: la magie noire.


Copieux roman de 500 pages qui distrait à merveille avec ce mélange de surréalisme lite, fantastique, onirisme, sorcellerie et romantisme qui viennent colorer une société moscovite qui manque de fantaisie.

Dans tous les cas et pour ce qui me concerne je ne me suis pas ennuyé car ça foisonne d'idées.
Le rythme est maîtrisé là où d'autres auraient pu se perdre dans des longueurs dispensables.
Les ambiances sont très réussies et les personnages définis juste
ce qu'il faut pour habiter l'étonnante histoire contée ici.

Traduit du russe et adoptant la forme du récit je ne peux
rien dire du style même si j'ai bien aimé quelques traits poétiques
ici et là.
J'imagine bien Terry Gilliam mettre ça en image,
mais ça serait un projet démesuré.
Pas mal de symboles et de niveaux de lectures qui en font un livre à lire et à relire,
mais cela fera aussi un "feuilleton" parfait pour l'été.


http://1.1.1.4/bmi/www.renaud-bray.com/ImagesEditeurs/PG/1368/1368059-gf.jpg


Fils d'une bonne famille américaine, Jefferson Woodbridge arrive à Paris en 1965.
Il a dix-neuf ans et sous couvert d'études compte bien devenir un écrivain
qui marquera son temps. C'était sans compter la rencontre avec "Magda",
sorte de Jean Seberg germanique dont il fait la connaissance un soir.


Je m'ennuyais un peu au début avec cet américain à Paris, mais
la rencontre avec Magdalena change la donne et le roman peut enfin commencer.
C'est très nouvelle vague donc du coup ça vous donne une idée de l'ambiance même si
il ne faut pas réduire le roman à cela avec une fin qui fouille les poubelles
de l'histoire.
En tant que représentant de la gente masculine on s'identifie plus ou moins
au personnage principal et on comprends, plus ou moins là encore, qu'il craque pour "Magda":
belle, à la fois débrouillarde, pragmatique, pleine d'assurance et fragile, pas forcément diserte mais tenant toujours
des propos pertinents, ne perdant pas de temps dans des réflexions stériles.
Difficile de sonder la profondeur des personnages mais on ne peut
pas dire qu'ils manquent d'intérêt.
Ça m'a finalement bien captivé dans tous les cas.
Le style ne m'a pas sauté au yeux mais c'est indiscutablement très bien écrit.

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Afin de relancer sa popularité, Léa Belmont a un rendez-vous avec Victor Pontier,
éditeur potentiel. Tout va se discuter au restaurant autour d'une assiette d'escargots.


Un roman court, drôle et cynique sur l'arrière-boutique
du monde de l'édition parisien.
Il y a d'excellents dialogues et de bonnes répliques.
Bien sympa.






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Hors sujet :

 J'ai commencé à lire le livre que ma fille a écrit et éditer à compte d'auteur.
C'est pas ma tasse de thé, c'est même carrément pas ce que je lis habituellement.
Roman pour adolescente, faut dire qu'elle en sort à peine (de l'adolescence).
vaguement SF, vaguement fleur bleue. Parfois maladroit, mais quelques belles fulgurances et des personnages assez charismatiques.
Mais elle m'a fait une jolie dédicace et qu'est ce que je suis fier icon_cool.gif 

 


Tout le monde veut sauver la planète, mais personne veut descendre les poubelles.

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Citation de fuzzstone :
vaguement SF, vaguement fleur bleue


Bon, a priori pas ma came, mais tu en parles bien.

L'un de mes fils avait écrit une nouvelle fantastique, suite d'un conte de Maupassant. C'est plus modeste mais j'avais bien kiffé.

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

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Fuzz, c'est déjà bien qu'elle soit allé jusqu'au bout. Vu le temps que prend l'écriture, chapeau. :bravo: