Dis moi ce que tu lis.
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1- J'ignorais qu'il fusse du genre légumineux.
2- J'espère qu'il n'en a pas trop poussé, c'est très laid! Personnellement je n'aimerais pas en avoir partout dans mon jardin. D'ailleurs je doute que ce soit réellement comestible.
J'ai la V.O en singe
Anonyme
986
"L’écume des jours" est le plus beau livre qu'il m'a été donné de lire, peut être parce que je me suis allongée deux fois pour faire pousser des cannons.
Je l'ai trouvé dans un vide grenier, je le cherchais depuis longtemps.
Je l'ai trouvé dans un vide grenier, je le cherchais depuis longtemps.
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Citation :
faire pousser des cannons
1- J'ignorais qu'il fusse du genre légumineux.
2- J'espère qu'il n'en a pas trop poussé, c'est très laid! Personnellement je n'aimerais pas en avoir partout dans mon jardin. D'ailleurs je doute que ce soit réellement comestible.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 07/09/2019 à 03:32:33 ]
Anonyme
17065
Citation de klr22522 :
Je l'ai trouvé dans un vide grenier, je le cherchais depuis longtemps.
J'ai la V.O en singe
[ Dernière édition du message le 07/09/2019 à 12:17:07 ]
Anonyme
2432
yun_clive
509
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 14 ans
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
Lu il y a bien longtemps, mais j'avais bien aimé l'Ecume des jours aussi.
Les morts ont tous la même peau et J'irai cracher sur vos tombes aussi d'ailleurs
Les morts ont tous la même peau et J'irai cracher sur vos tombes aussi d'ailleurs
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
65640
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
oryjen
17492
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Perso je cale sur l'Ecume des Jours.
Je ne sais pas si c'est "magnifique", en tout cas c'est complètement zazou, et ça me fatigue. (tiens Brigitte Fontaine passe en tournée par ici le mois prochain
)
Je l'ai mis en stand by et j'ai lu l'Ecornifleur, de Jules Renard (qui écrira deux ans plus tard Poil de Carotte, roman autobiographique... 'tain le pauvre, il est roux et s'appelle Renard
)
Quelle étrange histoire, racontée à la première personne, bourrée elle aussi de détails autobiographiques...
Le narrateur, poète velléitaire sans le sou, se fait admettre chez les Vernet, un couple aisé, comme "ami cultivé". Contre des vers, il dîne royalement plusieurs fois par semaine. Comme de bien entendu, il ne tarde pas à avoir des vues sur Madame...
Le calcul, le cynisme, l'autodérision y sont poussés à un point étonnant (roman publié en 1892). On plonge avec consternation dans les ruminations intérieures de cet être méprisable, qui se déteste d'être ce qu'il est, mais ne résiste pas au plaisir de gruger les naïfs de la manière la plus retorse, et d'appliquer méthodiquement ses plans de conquête.
La langue est datée, mais le propos est vigoureux, sans complaisance, brossant de l'époque un portrait au vitriol assez malaisant.
Le style est quelquefois extrêmement elliptique à force de concision. On relève quelques phrases sans verbe, ou sans sujet... des constructions audacieuses, pas seulement pour l'époque.
J'ai beaucoup apprécié.
C'est un petit récit, ici dans une édition poche assortie de notes et d'une biographie de l'auteur, qui se lit vite et facilement.
Je ne sais pas si c'est "magnifique", en tout cas c'est complètement zazou, et ça me fatigue. (tiens Brigitte Fontaine passe en tournée par ici le mois prochain
)Je l'ai mis en stand by et j'ai lu l'Ecornifleur, de Jules Renard (qui écrira deux ans plus tard Poil de Carotte, roman autobiographique... 'tain le pauvre, il est roux et s'appelle Renard
)Quelle étrange histoire, racontée à la première personne, bourrée elle aussi de détails autobiographiques...
Le narrateur, poète velléitaire sans le sou, se fait admettre chez les Vernet, un couple aisé, comme "ami cultivé". Contre des vers, il dîne royalement plusieurs fois par semaine. Comme de bien entendu, il ne tarde pas à avoir des vues sur Madame...
Le calcul, le cynisme, l'autodérision y sont poussés à un point étonnant (roman publié en 1892). On plonge avec consternation dans les ruminations intérieures de cet être méprisable, qui se déteste d'être ce qu'il est, mais ne résiste pas au plaisir de gruger les naïfs de la manière la plus retorse, et d'appliquer méthodiquement ses plans de conquête.
La langue est datée, mais le propos est vigoureux, sans complaisance, brossant de l'époque un portrait au vitriol assez malaisant.
Le style est quelquefois extrêmement elliptique à force de concision. On relève quelques phrases sans verbe, ou sans sujet... des constructions audacieuses, pas seulement pour l'époque.
J'ai beaucoup apprécié.
C'est un petit récit, ici dans une édition poche assortie de notes et d'une biographie de l'auteur, qui se lit vite et facilement.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 10/09/2019 à 07:53:12 ]
Point-virgule
6648
Je poste, donc je suis
Membre depuis 19 ans
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