Dis moi ce que tu lis.
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Nantho Valentine
Anonyme
le monde selon Garp.miam (sanguinolant?Faut que je le relise.)
excellent film aussi (avec Robin Williams.). Film qui a du mal vieillir d'ailleurs.
J'ai tout aimé de Irving jusqu'ici et ses thèmes récurrents (recherche du père,catch,sexe,identité sexuelle....)
Sylvain Tesson a lui été un super conteur dans "un été avec Homere" sur France inter cette année.
Soot_and_Stars
Sylvain Tesson a lui été un super conteur dans "un été avec Homere" sur France inter cette année.
C'était excellent, poétique et très philosophique, j'ai adoré , les parallèles avec le monde d'aujourd'hui etc...
[ Dernière édition du message le 13/09/2017 à 15:27:34 ]
Anonyme
Ça devrait plaire pas mal dans le coin...
oryjen
Le 2 est une merdouille branchouille en vérité d'un sentimentalisme bé-bête. On voit trop que par-delà le succès du premier, la pauvrette ne savait pas comment finir.
Il y a des accents curieusement Barjaveliens dans ce portrait idéalement communautaire à la fin, qui m'ont rappelé la fin de Ravage.
Ce côté assez niais qui m'a toujours un peu déplu chez Barjavel: l'auteur se laisse aller à fond dans son délire, non pas par conviction, mais par facilité, comme par hâte d'en finir.
Bref, je conseillerais volontiers de ne lire que le premier, qui propose, c'est insuffisant mais pas si mal finalement, un ton, un style, une esthétique.
Le second est extrêmement convenu sur le fond, le ton a perdu de sa verve, et c'est juste une histoire banale de héros racontée avec un excès de complication inutile, où l'on retrouve hélas toutes les figures morales traditionnelles du roman de moeurs inutile, et qui fait presque regretter d'avoir adhéré au premier.
Un très net manque de cohésion entre les deux volumes. Entre les deux, le projet "artistique" de l'auteure avait foutu le camp.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 14/09/2017 à 08:38:02 ]
Dr Pouet
Ce Marcel est quand même d'un cynisme tout à fait rock'n roll !
Un exemple parmi plein, la femme du paysan surprend la servante en train de batifoler dans un champ de seigle avec un peintre :
« Elle fut justement indignée : cette malheureuse fille courait assez le risque d'une grossesse du fait de son maître sans l'aller chercher hors de la famille. »
C'est d'une telle méchanceté qu'à côté Oryjen passerait pour un bisounours.
[ Dernière édition du message le 15/09/2017 à 13:37:18 ]
Will Zégal
Dr Pouet
Déjà je trouvais Eduardo Mendoza plus décapant que David Lodge ou John Irving, tout en ajoutant une chouette dose de drôlerie (l'un des meilleurs aussi là-dessus) ; mais alors Marcel Aymé c'est un méchant de chez méchant.
Là où il faut à Irving ou Elroy trois pages de bidoche éventrée pour déclencher un vague haut le cœur, il faut une phrase à Marcel Aymé pour donner l'impression qu'on vient de marcher pied nu sur un râteau. :double aïeuuu: C'est une espèce d'ultra-punk du cynisme ; un gars sans limites. Je ne spoile pas parce-que c'est mieux ; mais sa Jument, elle avoine sévère.
Points faibles à mes yeux : pas de descriptions, pas vraiment de suspense.
Mais plus on avance, plus on attend avec impatience la prochaine beigne (il y en a presque une par page). C'est de la forte !
[ Dernière édition du message le 20/09/2017 à 23:19:44 ]
dugenou
Pitch: Combats de coqs raconte l'histoire de Frank Mansfield, un homme que son instinct de survie et son désir obsessionnel de se faire un nom dans un " sport " cruel et sanglant entraînent sur les routes rurales du Sud profond.
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Dr Pouet
dugenou
Ce livre m'a vraiment plu et je le recommande sans réserves
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