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Sujet Dis moi ce que tu lis.

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Sujet de la discussion Dis moi ce que tu lis.
... et je te dirais qui tu es...

En ce moment je lis "L'ombilic des Limbes" d'Antonin Artaud, décidement (dément?) ce mec était génial!!!

Et vous c'est quoi vos lectures en ce moment???
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A part Cavanna qui a la sagesse de la fermer, ils sont tous à se pisser dessus cammèmeu!:bave:
EDIT: Aux trois sens du terme d'ailleurs:mrg:image.php

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 23/03/2020 à 06:34:53 ]

6272
Cavanna la fermer ? Il a été le seul à lui dire de la fermer et lui gueuler dessus.
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Un Homme Qui Dort de Georges Perec

Un style concis, limite plat, mais ce n'est pas gênant, vu ce qu'il raconte. Ça va très bien avec l'atmosphère et reste "parlant". En outre, c'est un livre court. Faudrait lire, à l'occasion, La Disparition

Un grand joyeux, Perec.
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L'actualité me donne fort envie de relire Le Fléau de Stephen King.

Je ne tolère pas l'intolérance 

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Je me suis relu un San Antonio ce week-end, juste pour le fun, le plaisir des mots. Ça faisait super longtemps que j'en avais pas ouvert un !
C'était, pour être précis, Concerto pour porte-jarretelles
voilà :mrg:

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

6276
Relecture pour moi aussi.

L'or de Blaise Cendrars, j'aime ce roman. Magnifique voyage.

l-or-de-blaise-cendrars-887259047_L.jpg
6277
Citation :
L'actualité me donne fort envie de relire Le Fléau de Stephen King.

Je suis en train, même motif...
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L'or. :bravo:

Le fléau, c'est pas ce coup-ci, c'est la prochaine. :oops2:
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Absalon, Absalon, de Faulkner.

Raconte l'irruption dans un coin paumé du Sud d'un type sorti de nulle part qui devient en quelques années le grossium du quartier.
L'histoire de sa vie, racontée dans une conversation entre son petit-neveu et son ami d'enfance, nous brosse peu à peu le portrait faulknérien habituel d'un pauvre diable possédé toute sa vie par UNE idée, qu'il ne parvient jamais à maîtriser et qui le dévore totalement.
Hallucinant.

Ce n'est pas un Faulkner facile, comme d'autres plus amusants ou plus directs ("Lumière d'Août", ou "Tandis que j'agonise"): Il y a des très longues descriptions, de très longues phrases durant parfois plus de deux pages, de nombreux retours en arrières, parenthèses emboîtées, etc, visant à faire saisir le ton d'une pensée qui tâtonne et cherche à élucider le point crucial.
Parfois le soir après une journée à bêcher au jardin, ça vous tombe un peu des mains.
Mais l'effet général est grandiose.
On a là le spectacle d'une pensée puissante et attentive à un point extrême aux petits riens qui révèlent la trame sous jacente des choses.

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

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le-pub-des-gentlemen-2940619.jpg
900 pages de bouquin, si on aime l'auteur c'est que du plaisir...

[ Dernière édition du message le 08/04/2020 à 14:31:36 ]