Ça y est, tu as acheté l’ampli de tes rêves, le même que celui de ton guitariste préféré. Tu t’es fait plaisir, peut-être même un peu trop. Tu sais que ton ampli est trop puissant quand…
– tu dois manipuler le potard de volume avec grande délicatesse, sous peine de faire tomber les murs de ta chambre
- à chaque fois que tu l’allumes, l’intensité des lumières de ta chambre baisse momentanément
- ta facture d’électricité a triplé depuis que tu l’as acheté
- chaque concert est suivi d’une séance chez le kiné
- chaque répète est suivie d’une séance chez l’ORL
- les autres membres du groupe te demandent de baisser le volume et que tu réponds par « QUOI ? »
- il a des roulettes pour pouvoir le déplacer
- tu dois demander l’aide d’un membre du groupe pour le transporter
- tu as déjà essayé de le mettre à fond une fois, pour voir, et tu as perdu connaissance
– les relations avec tes voisins sont plutôt tendues…
- …et avec les autres membres du groupe aussi…
- …sans parler de ta famille
- les potards sont à hauteur des yeux quand tu es debout
- ton batteur a dû s’acheter une sono pour qu’on l’entende
- un roadie était livré avec lorsque tu l’as acheté
- tu as dû faire un trou dans le mur pour le faire rentrer dans ta chambre, car il ne passait pas par la porte
- en hiver, il suffit de l’allumer pour chauffer la pièce
- ton potard de volume va jusqu’à 12
- l’ingé son te dit que ce n’est pas la peine de mettre un micro devant ton ampli sur scène
- tu essayes de persuader ton batteur de jouer plus fort et ton bassiste de passer à un 1200 Watts tout lampe
- t’as remplacé tes EL34 par des projecteurs de stade
- tes meubles Ikea vibrent quand tu t’accordes
- tu as déjà cherché sur Google les synoptiques de l’ampli de retour vers le futur
- tu as toujours trouvé que Motörhead était un très bon groupe de blues acoustique