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Sujet de la discussion 10 Francs le litre, la soit-disant barre fatidique est arrivée! Et si je m'achetais des jambes?
Lors du premeir "grand choc pétrolier", en 1973, on avait commencé à parler de prix plafond de l’essence, la barre des 10 francs le litre avait été évoquée. Chacun s'accordait alors à dire qu'à partir de cette limite fatidique, on s'amputerait de ses roues pour les troquer contre de nouvelles jambes... Tout le monde a entendu ça.

A cette époque et dans les années qui ont suivi, même ces 5 dernières années, ces 10 francs semblaient improbables, on se faisait peur et en même temps on se disait que ça ne pourrait pas arriver, ou alors pas tant que nous serions vivants!

Outre les conflits qui agitent les pays producteurs, cette augmentation est due à beaucoup de facteurs mais notamment au maintien d’une demande élevée, due notamment à une politique énergétique basée sur la consommation à outrance d’hydrocarbures aux États-Unis et à un degré moindre en Europe.
Mais cette demande en hausse est due aussi à la transition progressive de pays du Sud - dont des géants démographiques, tels que la Chine et l’Inde - vers un mode de développement inspiré de celui de l’Europe ou de l’Amérique du Nord.

Alors voilà, ça y est, le seuil mystique est atteint ou presque, alors.... Qu'allez-vous faire?
http://www.myspace.com/orkestrafishnnoise - Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé
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Nova akropola, on est d'accord.
Je reprends:
Pour ce qui est de soutenir les maires, il ne s'agit pas vraiment de mouvement écologiste.
Après, pour ce qui est de la politique tu as raison (mea culpa maxima!): on peut effectivement distinguer politique et électoralisme. ;)
http://www.ClicAnimaux.com
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D'ailleurs, quand on observe la complaisance d'une certaine Dominique Voynet à l'égard de la cogema, alors qu'elle était ministre de l'écologie, on peut vraiment douter de la sincérité des Verts.
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La spirale des cours du pétrole commence à peser sur la demande


PARIS (AFP) - Cours triplés en trois ans, craintes de pénurie et éloge de la sobriété ont fini par produire leur effet : la demande mondiale de pétrole donne de nets signes de ralentissement après le boom inattendu de 2004, et le cyclone Katrina n'a fait qu'amplifier cette tendance.

L'Agence internationale de l'énergie (AIE) et l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole), dont les statistiques et estimations mensuelles sont très suivies par le marché, viennent toutes deux de revoir en baisse leur prévision de demande mondiale de pétrole.

L'AIE prévoit désormais une augmentation de 1,6% de cette demande, soit moins de la moitié du niveau de 2004 (+3,7%, sa plus forte hausse en volume depuis 1976), et l'Opep de 1,7%. Elle atteindrait ainsi un peu moins de 84 millions de barils par jour (mbj).

Dans les deux cas, le diagnostic est similaire : la Chine a consommé moins que prévu malgré le dynamisme de sa croissance (plus de 9%), de même que plusieurs pays développés et asiatiques en développement.

L'AIE juge ainsi possible que la spirale des cours ait fini par peser sur la consommation, ce qui n'était pas le cas jusqu'ici en dépit d'une hausse quasi ininterrompue depuis début 2002. Les cours du brut ont brièvement franchi la barre symbolique des 70 dollars le baril lors du passage de Katrina, atteignant un record historique de 70,85 USD à New York. Ils évoluent à présent autour de 65 USD.

Les cours de l'essence ont flambé à leur tour lorsque les opérateurs se sont rendu compte que les raffineries, maillon faible du système pétrolier mondial, avaient été particulièrement affectées par le cyclone.

L'Opep pointe de son côté une demande plus faible que prévu au premier semestre en Chine et aux Etats-Unis (un tiers de la consommation mondiale de brut à eux deux), et l'envolée des prix de l'essence.

Et puis il y a eu le cyclone Katrina qui a gravement endommagé les installations pétrolières et paralysé une vaste région au sud des Etats-Unis. L'essence s'est fait plus rare et la consommation de pétrole s'est réduite à hauteur de 200.000 barils par jour en septembre. Sur une échelle plus vaste, et même mondiale, Katrina a aussi un "impact psychologique", relève Simon Wardell, analyste de Global Insight à Londres.

"La hausse mondiale des cours de l'essence a affecté tout particulièrement les consommateurs, alors que la hausse des cours du brut avait mis un peu plus de temps à être répercutée. Il est évident que la hausse a été très forte après Katrina, car il a frappé le point faible de l'industrie, c'est-à-dire le raffinage", souligne-t-il.

Pour lui, "il est peut-être un peu tôt pour dire que c'est un tournant, mais il y a certainement des signes". Les pays qui subventionnent l'essence, comme c'est fréquemment le cas en Asie et au Moyen-Orient "sont à présent obligés de les réduire et cela affecte les consommateurs", note-t-il. "L'ampleur de l'impact est encore difficile à évaluer, mais je pense qu'on a certainement franchi un cap en termes de croissance (de la demande) qu'on ne devrait pas connaître à nouveau dans l'immédiat", souligne-t-il.

Cet apaisement ne doit toutefois pas laisser espérer de net recul des cours du pétrole, préviennent les analystes, car les tensions actuelles les plus fortes, celles liées au raffinage, ne pourront pas se résoudre rapidement.

Il n'allègera pas non plus les pressions qui pèsent sur l'Opep pour qu'elle augmente sa production lors de sa réunion ministérielle prévue lundi et mardi. Les analystes estiment qu'elle devrait s'y plier de bonne grâce, bien qu'un tel geste soit en réalité peu à même de dénouer la situation.
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Citation : Dans les deux cas, le diagnostic est similaire : la Chine a consommé moins que prévu malgré le dynamisme de sa croissance (plus de 9%), de même que plusieurs pays développés et asiatiques en développement.



Et ça les étonne ?

Si on doit voir poindre rapido une alternative industrielle aux caburants fossiles c'est du coté de la chine et de l'Inde qu'il faut regarder, déjà je serai curieux de savoir quel pourcentage d'huiles végétale ils mettent dans leur gazoil, on devrai avoir une belle surprise la dedans.

Better to be hated for who you are, than loved for who you are not

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Lonewolf > l'efficacité energetique de la chine est, je crois, 5 fois inferieure a celle de la france (je ne suis pas sur du chiffre)
cad que pour produire 100, nous, il nous fait 5 de petrole et eux, il leur faut 25
Ce phenomene compilé avec celui d'une croissance de 9% pose des "petits" soucis
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Moi j'ai envie d'essayer l'huile de pépin de raisin dans ma ZX, et l'huile d'olive aussi, avec un peu d'alcool de marc pour fluidifier tout ça..

"Roulez terroir" le slogan du futur :bravo2:
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Oui, il est vrai que ces carburants "écologiques" semblent pleins d'espoirs: colza... Mais n'oulbions pas de calculer le poids écologique total de chaque chose en prenant en compte le coût environnemental de production, de conditionnement, de distribution. n'oublions pas la consommation d'eau.

Regardez par exemple ces temps-ci on reparle de sécheresse, malgré ces fortes pluies qui ont secoué une partie de la France.

Citation : Malgré le retour de la pluie, voire des inondations en Languedoc-Roussillon, la situation reste préoccupante dans un gros quart du territoire, selon le ministère de l'écologie, où un comité de suivi de la sécheresse se réunit vendredi 16 septembre. Dans 66 départements, des arrêtés de restriction d'usage de l'eau, d'ampleur variable, sont toujours en vigueur. L'effort d'économie d'eau ne doit pas se relâcher, selon le ministère. Dans les régions les plus sèches, certaines petites collectivités sont toujours menacées de rupture d'alimentation. Une seule grande ville, Niort (Deux-Sèvres), l'est également.

Le comité sécheresse doit permettre d'établir un premier bilan. L'agriculture a subi des dégâts ­ dans des proportions moindres qu'en 2003 ­ qui ne sont pas encore complètement évalués. Dans un premier temps, les agriculteurs de 17 départements bénéficieront de 39,3 millions d'euros au titre des calamités agricoles.

L'alimentation en eau potable n'a été rompue que ponctuellement dans de petites communes. Les travaux d'interconnexion et de diversification de l'approvisionnement menés depuis 1976 ont donc porté leurs fruits. En outre, la sécheresse était prévisible. Dès septembre 2004, le niveau des nappes souterraines était bas, et les pluies de l'hiver, trop faibles, n'ont pas suffi à les remplir.

Les deux tiers des départements ont donc pris par avance des mesures de restriction. Les agriculteurs ont réduit les surfaces irriguées d'environ 7 % en moyenne, jusqu'à 20 % en Poitou-Charentes.

Les milieux naturels ont en revanche beaucoup souffert. Près de 3 500 kilomètres de cours d'eau ont été mis à sec, ce qui a entraîné la mort de nombreux poissons. Au-delà du bilan factuel, selon le ministère de l'écologie, la répétition des sécheresses et le réchauffement climatique imposent des changements dans la gestion de l'eau. L'irrigation agricole, principale consommatrice d'eau, est au centre du débat. En particulier le maïs, culture très gourmande en eau et utilisée principalement pour l'alimentation du bétail.

La polémique estivale entre la ministre de l'écologie, Nelly Olin, et le ministre de l'agriculture, Dominique Bussereau, résume à grands traits les termes du conflit. Tandis que Mme Olin plaidait pour le recul de cette culture, M. Bussereau affirmait, au contraire, que la France "a besoin" de maïs et doit créer les conditions de son maintien. Ce débat national se répercute au niveau local, puisque la gestion de l'eau est décentralisée en France dans les six agences de bassin.

"Je ne retire pas ce que j'ai dit, il faut faire légèrement reculer la culture du maïs , tempère aujourd'hui Mme Olin. Nous pouvons demander cet effort aux agriculteurs." "Mais je n'imposerai rien, je ne suis pas ministre de l'agriculture" , ajoute-t-elle. Selon Mme Olin, le dossier est "ouvert" dans le cadre de l'examen au Parlement de la loi sur l'eau. Adopté en première lecture au Sénat le 14 avril, le texte doit être examiné en janvier 2006 à l'Assemblée.

Selon les défenseurs de la production de maïs, la France, pays tempéré et abondamment arrosé l'hiver, doit constituer de nouvelles réserves. "Nous savons qu'à l'avenir les épisodes extrêmes vont se multiplier, affirme Céline Fournier, chargée de mission environnement à l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) . Il y aura des sécheresses de plus en plus longues, et, en parallèle, plus d'inondations. Nous devons donc stocker davantage." "Nous savons bien que les grands barrages ne sont pas à la mode, ce n'est pas l'objectif" , ajoute-t-elle. L'AGPM préconise la création de retenues de taille moins importante, gérées collectivement. Ce raisonnement est défendu par de nombreux élus. Jean François-Poncet, sénateur (UMP) de Lot-et-Garonne, réélu président du comité de bassin Adour-Garonne, a appelé de ses voeux, lundi 12 septembre, la réalisation de barrages comme Charlas (Haute-Garonne), projet très contesté localement et en panne depuis plusieurs années.

De son côté, le ministre de l'agriculture, Dominique Bussereau, a satisfait les agriculteurs en déclarant, devant le congrès de l'AGPM, à Bordeaux, mercredi 14 septembre, que "l'irrigation est une nécessité" . "Je souhaite m'engager à vos côtés pour bâtir un programme décennal de stockage de retenues de taille modeste" , a promis M. Bussereau. Pendant l'examen au Sénat du projet de la loi sur l'eau, le sénateur Daniel Soulage (UDF, Lot-et-Garonne) a fait adopter un amendement qui va dans le même sens. Il fait figurer dans les objectifs de "gestion équilibrée" de l'eau "la création de ressources nouvelles" .

Cet amendement a été adopté contre l'avis du ministre de l'écologie de l'époque, Serge Lepeltier. "La création de nouvelles ressources ne peut être envisagée que lorsque le déséquilibre est tel que toutes les solutions sont insuffisantes pour le résorber , avait alors déclaré M. Lepeltier. Cela ne peut être qu'une solution de dernier recours. Prévoir cette création dans la loi risque de présenter ce dernier recours comme une fin en soi."


Aujourd'hui, l'entourage de Mme Olin met aussi en garde contre le risque de "fuite en avant" . Le ministère se dit favorable à la création de retenues de taille limitée si le milieu naturel le permet. Une retenue artificielle empêche en effet l'eau de pluie de réalimenter les nappes.

"Le calcul doit être écologique, il doit aussi être économique . Quelle est la valorisation de l'eau irriguée ?", interroge la direction de l'eau. Selon ses calculs, 1 mètre cube d'eau consommée pour du maraîchage rapporte 3 ou 4 euros, tandis que pour le maïs ce rendement est de 20 centimes d'euro. Une autre question est en débat : celle du financement des retenues, actuellement assuré en grande partie par les agences de l'eau. Or leur budget est alimenté à 82 % par les redevances versées par les particuliers.

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Les pays du G7 ont lancé un appel pressant aux groupes pétroliers et pays producteurs pour qu'ils réinvestissent les bénéfices énormes qu'ils engrangent dans de nouvelles capacités de raffinage et d'extraction afin de calmer la flambée des prix du brut. Cela a été le sujet principal des discussions et des préoccupations des grands argentiers des sept pays les plus riches du monde réunis à Washington vendredi 23 .


Les prix du brut ont doublé depuis le début 2004 et avec eux les craintes pour la croissance mondiale, la confiance des ménages - que la hausse des prix de l'essence prive d'une partie de leur pouvoir d'achat - et les entreprises qui voient leurs coûts augmenter. "Des investissements importants sont nécessaires dans l'exploration, la production, les infrastructures d'énergie et les capacités de raffinerie", a insisté le G7 (Allemagne, Japon, France, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Italie, Canada) dans son communiqué final.

Cette parade permettrait selon le forum de répondre non seulement à l'appétit vorace des automobilistes américains, mais aussi à celui de pays émergents comme la Chine, l'Inde ou encore le Brésil, qui ont un besoin énorme d'énergie pour se développer.


100 MILLIARDS DE DOLLARS DE BÉNÉFICES

Qui doit payer pour développer ces infrastructures ? Ceux qui engrangent les dividendes de la hausse des prix. Que ce soit les pays producteurs ou les groupes pétroliers qui affichent des bénéfices record trimestre après trimestre. Sur les six premiers mois de 2005, les bénéfices du premier groupe pétrolier du monde, l'Américain Exxonmobil ont atteint le chiffre record de 15,5 milliards de dollars. Au total, des analystes estiment que les 5 plus principaux groupes pétroliers mondiaux feront plus de 100 milliards de dollars de bénéfices cette année.

"Le montant des investissements dans les pays membres de l'OPEP (le cartel des pays producteurs, ndlr) est deux à trois fois inférieur à celui de pays comme le Canada ou les Etats-Unis", a affirmé Xavier Musca le directeur français du Trésor, lors d'une conférence de presse. "On voit bien que ces pays accumulent des excédents dont ils pourraient réinvestir une partie dans l'exploitation et la production", a-t-il ajouté.

Il a aussi souligné le problème du raffinage. Aux Etats-Unis aucune raffinerie n'a été construite depuis 1976. Les groupes pétroliers ont souffert pendant des années de marges bénéficiaires très faibles ne permettant pas les très lourds investissements que nécessite un tel outil industriel. Le cyclone Katrina a révélé toute la fragilité de l'infrastructure, qui tourne à pleine capacité ou presque. L'interruption d'une partie de la production démultiplie les conséquences.

Delta Air Lines, la troisième compagnie aérienne des Etats-Unis, ployant sous le poids du prix du kérosène est en faillite et va licencier jusqu'à 9 000 personnes. En France, les camionneurs se sentent étranglés et manifestent bruyamment. Le cartel des pays producteurs comprend bien que ce boom a aussi un revers en incitant les consommateurs à développer des sources d'énergie alternatives.Le G7 a d'ailleurs consacré une partie de son communiqué au sujet.

Le 21 septembre, sentant peut-être le vent du boulet du G7, les pays membres de l'OPEP ont dévoilé à Vienne un projet d'investissement massif dans la construction de nouvelles raffineries, aussi bien chez eux qu'à l'extérieur, en Chine notamment. "Chaque pays membre construit de nouvelles raffineries. Nous faisons beaucoup dans le secteur du raffinage (...), bien plus que notre seul devoir qui concerne la production", avait alors déclaré le président du cartel, le Koweïtien cheikh Ahmad al-Fahd al-Sabah.
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On ne fait que pomper plus vite afin de repousser l'echeancier
esperons que cela donne suffisamment de temps pour developper les energies renouvelables de maniere credible : malheureusement l'ambition politique n'y est toujours pas
en effet, il n'y a pas de tipp sur les energies renouvelables
les energies renouvelables ne permettent pas de reboucler les budgets de l'etat
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Tout à fait d'accord avec toi Bounet! C'est ça qui me navre. Mais bon, ils devraient pouvoir baisser le prix de l'essence, ça va calmer les ardeurs des gens, tuer le problème dans l'oeuf. Et les lobby pétroliers pourront de nouveau être tranquilles. De la poudre aux yeux quoi...
Espérons quand même que les recherches sur les solutions alternatives vont être lancées maintenant. Je parle de recherche à grande échelle chez les industriels. Cette augmentation faramineuse a été une sonette d'alarme. Elle a peut-être servi à quelque chose.
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