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Sujet de la discussion 10 Francs le litre, la soit-disant barre fatidique est arrivée! Et si je m'achetais des jambes?
Lors du premeir "grand choc pétrolier", en 1973, on avait commencé à parler de prix plafond de l’essence, la barre des 10 francs le litre avait été évoquée. Chacun s'accordait alors à dire qu'à partir de cette limite fatidique, on s'amputerait de ses roues pour les troquer contre de nouvelles jambes... Tout le monde a entendu ça.

A cette époque et dans les années qui ont suivi, même ces 5 dernières années, ces 10 francs semblaient improbables, on se faisait peur et en même temps on se disait que ça ne pourrait pas arriver, ou alors pas tant que nous serions vivants!

Outre les conflits qui agitent les pays producteurs, cette augmentation est due à beaucoup de facteurs mais notamment au maintien d’une demande élevée, due notamment à une politique énergétique basée sur la consommation à outrance d’hydrocarbures aux États-Unis et à un degré moindre en Europe.
Mais cette demande en hausse est due aussi à la transition progressive de pays du Sud - dont des géants démographiques, tels que la Chine et l’Inde - vers un mode de développement inspiré de celui de l’Europe ou de l’Amérique du Nord.

Alors voilà, ça y est, le seuil mystique est atteint ou presque, alors.... Qu'allez-vous faire?
http://www.myspace.com/orkestrafishnnoise - Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé
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Avez vous regardé c'est dans l'air...............??? ça causait de tout ce que l'on a ecrit ici
Uniformite culturelle = manipulation des masses
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Et pourquoi pas faire une voiture eletrique rechargeable, avec panneau solaire et eolienne embarqué pour la réalimenter en cour de route?
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Pas besoin d'eolienne embarquée, un system de roue par inertie recharge les batterie lorsque tu descends

a ouai mais quand on est en plaine ??? :mrg:
Uniformite culturelle = manipulation des masses
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Y'en a qui ont essayé la Toyota Prius ? Il me semble que c'est une bagnole hybride essence/électricité.

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

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Citation : Avez vous regardé c'est dans l'air...............??? ça causait de tout ce que l'on a ecrit ici



et alors ça confirme ce qu'on a dit?


Citation : Il me semble que c'est une bagnole hybride essence/électricité.


ouais en gros le truc c'est que ça récupère l'énergie qui normalement disparaît

Citation : Et pourquoi pas faire une voiture eletrique rechargeable, avec panneau solaire


il s'est fait des prototypes (en australie je crois) et ça marchait, pas vite mais ça avançait

ça montre bien que la solution est sans doute dans le mélange de tout ça
voiture à carburant fossile et bio et pile à combustible et panneaux solaires sur le toit et etc...


Hors sujet : au fait y ont dit à la tv ce midi que l'huile de colza est riche en oméga3
ça fait des gaz d'échappement bons pour la santé? :mdr:

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Citation : ouais en gros le truc c'est que ça récupère l'énergie qui normalement disparaît


Disons qu'on en récupère une partie parce qu'il ne faut pas oublier les pertes énergétiques qui sont malheureusement assez importantes. Sinon on aurait inventé le mouvement perpétuel :mrg:

Citation : l'ethanol est issu de la betterave ou du blé, qui sont ensuite chimiquement modifiés
c'est une sorte d'alcool me semble-t-il


L'éthanol peut être synthétisé de différentes façons. Vous en avez sûrement utilisé dans des TP de Chimie. C'est bien un alcool (terminaison -ol du nom de la molécule).

Citation : La ministre de l'écologie, Nelly Olin, a lancé, mercredi 14 septembre, une semaine de communication pour sensibiliser les Français et leurs élus aux modes de déplacements alternatifs à la voiture individuelle en ville. Cette campagne de communication s'appuiera sur un "spot percutant" de 15 secondes diffusé gratuitement une ou deux fois par jour par TF1, France 2, MCM et RTL9. 62 villes françaises ont manifesté leur volonté de promouvoir, du 16 au 22 septembre, les "déplacements doux" comme la marche, la bicyclette, le roller ou les transports en commun.

Appelée "Bougez autrement", la semaine du 16 au 22 septembre est la déclinaison française de la Semaine européenne de la mobilité pilotée par Bruxelles depuis 2002, que le gouvernement français parraine pour la première fois. En fait, les municipalités françaises qui s'inscrivent à la Semaine européenne de la mobilité sont toujours invitées à fermer un périmètre à la voiture le 22 septembre. Si elles ne le font pas ou le font un autre jour, elles ne sont qu'"associées" à la Semaine européenne.



Je trouve ça bien. Si seulement cette flambée des prix de l'essence pouvait responsabiliser un peu les gens, ou plutôt les sensibiliser, les faire s'intéresser de près aux petits gestes qui sont utiles. Si tout le monde fait ça, :bravo:

Par contre ils ont abandonné l'idée de journée sans voiture. C'est vrai que c'était peu réaliste comme diée et peu suivi finalement.

Ce qui me chagrine un peu c'est que l'on oublie de parler du problème de l'eau et que c'est aussi un problème écologique majeur!
http://www.myspace.com/orkestrafishnnoise - Que celui qui n'a pas traversé ne se moque pas de celui qui s'est noyé
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Citation : Par contre ils ont abandonné l'idée de journée sans voiture.


économiquement inabordable pour un pays pauvre comme la france...

et la journée sans achat, on n'en entends plus parler non plus?!
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Pour c dans l'air il parlait des carburants et ud prix des autoroutes en deuxieme partie (autre sujet.....)

1-le mec d'auto plus a confirmé que de l'huile pas du diesther de la pauvre huile de colza faisait tourner les diesel
2-que ces meme diesel fonctionnent egalement a l'huile de friture filtrée usagée
3-que renault constructeur francais faisiat partie des 2 plus gros constructeur d'amerique du sud qui faisiat des moteurs dits "flex"

le bbresil dans les années 70 apres le premier choc petrolier a developpé le principe de la voiture a alcool car le petrole etait trop cher
Il s'agit d'une simple modification des carburateur et des injecteurs (ceux gérés electroniquement , il ya juste une carte electronique a changer)
ayant un surplus de production de cannes a sucre, la distillation de celle ci permet d'obtenir un alcool pur a 96% (et l'autre type d'alcool sert a diluer le gasoil)

les voitures sont des lors produite dite flex 2 reservoir avec le choix soit dilué soit rouler a l'un et/ou a l'autre carburant alcool essence

devinez qui rachete et qui revend le methanol.............shell bien sur.......et renault fabrique

au final le discours etait celui plus ou moins ici
proposer d'autres solutions pour faire fonctionner les vehicule que le colza pas possible que le petrole au prix qu'il coute pas possible mais un joli melange de choix.........la oui manque une volonté politique.......................
Uniformite culturelle = manipulation des masses
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D'ici a 2030, la demande mondiale d'énergie devrait croître de 60 %, selon l'Agence internationale de l'énergie. La part des énergies fossiles ­ pétrole, gaz, charbon ­, qui s'établit actuellement à 85 %, ne devrait pas sensiblement évoluer. Comment réduire l'impact sur le réchauffement climatique de ces combustibles, qui émettent vers l'atmosphère 80 % des gaz à effet de serre d'origine humaine ?

Une option, qui n'est pas prise en compte dans le protocole de Kyoto, consiste à capturer à la source le dioxyde de carbone. Pour le réinjecter dans le sous-sol, où l'on espère le piéger suffisamment longtemps pour enrayer le réchauffement du climat. Cette voie de recherche fait l'objet d'un colloque international, organisé les 15 et 16 septembre à Paris par l'Institut français du pétrole (IFP), l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe) et le Bureau des recherches géologiques et minières (BRGM).

"Il s'agit d'une réponse technologique qui demeure une solution de transition", indique d'emblée Michelle Pappalardo, présidente de l'Ademe, qui cite une étude du Club innovation et prospective montrant qu'en 2050, sur 877 gigatonnes (milliards de tonnes) de CO2 émis, 483 seulement devraient être "récupérables". La capture du CO2 n'est en effet praticable que là où sa production est concentrée, c'est-à-dire dans les centrales électriques thermiques (40 % des émissions mondiales de CO2), mais aussi les cimenteries, les raffineries ou les unités sidérurgiques.

Michelle Pappalardo mentionne d'autres inconnues, d'ordre juridique, qui entourent la comptabilité du CO2 piégé : a qui appartiendra-t-il ? Comment sera-t-il comptabilisé dans les "puits" nationaux de CO2 ? Sera-t-il éligible aux mécanismes de droits à polluer ? Sera-t-il considéré comme un déchet ? Une mission vient d'être confiée au conseil général des mines afin d'examiner ces questions.

Les technologues n'ont pas, eux non plus, toutes les réponses en main. Même si, comme le rappelle Olivier Appert, le président de l'IFP, "les procédés envisagés dérivent des technologies pétrolières classiques", le coût du CO2 évité reste élevé : de 50 à 70 euros la tonne, il est encore deux à trois fois plus élevé que le prix auquel il s'échange dans les systèmes de bourse d'échange d'émissions de CO2, dits de "droit à polluer".

La capture, compression du gaz comprise, représente 70 % du coût total. Elle est en effet fortement énergivore et, même si elle permet de récupérer 90 % du CO2, elle peut occasionner une surconsommation de 10 % à 15 %.

Sur les installations existantes, les procédés envisagés sont essentiellement tournés vers la séparation dans les fumées de combustion.

Dans les futures installations, des technologies telles que l'oxycombustion (on utilise de l'oxygène pur pour concentrer le CO2 dans les fumées) ou la capture précombustion (on sépare le CO2 pour brûler de l'hydrogène) pourraient être envisagées à la conception.

"Actuellement, ces trois procédés conduisent à des coûts identiques par tonne de carbone évité", indique Pierre Le Thiez (IFP). Le projet européen Castor vise à diminuer ce coût de moitié. Il prévoit le démarrage, en mars 2006, d'une unité pilote de capture postcombustion, capable de traiter une tonne de CO2 à l'heure, dans une centrale à charbon danoise.

Le transport, par pipeline ou par tanker, devrait représenter quelques euros par tonne aux 100 km parcourus. Mais il ne représente pas un défi insurmontable. Le problème du stockage du CO2 n'est pas, en revanche, entièrement résolu. "Il faudra s'assurer de l'étanchéité des sites géologiques pour une durée de 500 à 1 000 ans, rappelle Philippe Vesseron, président du BRGM. C'est une échelle de temps qui n'est pas géologique, mais qui nécessite des travaux de vérification considérables."

Trois types de réservoirs géologiques sont envisagés. Les aquifères profonds (au-delà de 800 mètres), qui contiennent de l'eau salée, offrent les plus grandes capacités de stockage, évaluées à 10 000 milliards de tonnes de CO2. Même si les modes de calcul font l'objet de débat, cela représente l'équivalent de plusieurs siècles d'émissions mondiales. En Norvège, la compagnie Statoil réinjecte dans un aquifère une partie du CO2 contenu dans le gaz naturel de son champ de Sleipner Vest. L'opération est rentable pour l'industriel, qui échappe ainsi à des taxes.

Viennent ensuite les réservoirs pétroliers et gaziers (1 000 milliards de tonnes environ), dont certains bénéficient de l'injection de CO2, qui favorise la récupération du pétrole résiduel. C'est le cas au Canada, à Weyburn, dans la province du Saskatchewan, où le puits est quotidiennement alimenté par 5 000 tonnes de CO2 provenant d'une usine de gazéification du charbon située à 330 km de là, aux Etats-Unis. La société qui exploite ce gisement espère ainsi prolonger son exploitation de vingt-cinq ans.

Troisième forme de réservoir possible, les couches de charbon profond ne représentent que 2 % de la production de CO2 d'ici à 2050. Mais, là encore, le gaz carbonique injecté peut présenter un intérêt économique, en permettant la récupération de méthane.

Ces perspectives font dire à certains que la capture et le stockage du CO2 ne sont qu'un moyen de prolonger l'exploitation des énergies fossiles. Mais, dans la maigre panoplie à notre disposition, ils apparaissent de plus en plus comme incontournables.

Les experts du climat évaluent cette option

Le Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC, ou IPCC en anglais), chargé par l'ONU d'évaluer l'importance du changement climatique, s'est penché sur la question de la capture et du stockage du CO2. Il devrait adopter fin septembre un rapport final à ce sujet. Ce document indique que l'emploi de ces technologies pourrait "réduire de 30 % ou p lus" le coût de la stabilisation du taux de CO2 dans l'atmosphère. Sur une question controversée, le stockage dans les océans, les experts notent que la communauté scientifique "est encore dans une phase de recherche" .
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C'est très intéressant khaledo :bravo:
mais n'est-ce pas dangereux?
ça me fait penser à l'idée d'envoyer les déchets nucléaires sur le soleil, non?