Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
- 20 569 réponses
- 222 participants
- 247 605 vues
- 167 followers
Wolfen
Citation : j'ai fait dans mon domaine plus d'années d'études supérieures que gabou
Non mais ça compte pas les redoublements (sinon je ne connais pas de filières à Bac+10 )
Développeur de Musical Entropy | Nouveau plug-in freeware, The Great Escape | Soundcloud
Anonyme
et sinon... ça existe les filières à bac + 10 (même 11 !...).
ferdinand
Et sinon, oui, bien sur, attali est un rigolo et s'il suffisait d'avoir un reseau pour etre une lumiere devrait-on qualifier ainsi raffarin?
Citation : La France serait une nation «grévicultrice» : le pays du «droit de paralyser» (le Figaro, 17 février 2004), qui préfère la «guerre sociale aux compromis» (le Monde, 26 mai 2003) et souffre d’une «forme d’infirmité que ne partagent pas nos voisins européens» (Christine Ockrent, les Grands Patrons, 1998) car «nul autre pays occidental ne se comporte ainsi» (l’Express, 5 juin 2003). Un bref rappel de la réalité historique et statistique de ce phénomène n’est donc pas sans intérêt.
Premier élément du mythe, la France serait un pays de grévistes. Le nombre de journées individuelles non travaillées pour fait de grève était de 4 millions en 1976, 3,5 millions en 1984, 2,1 millions en 1988, 900 000 en 2000, 1,2 million en 2005. En dehors de pics spécifiques (1982, 1995, 2001), l’ampleur et la fréquence des mouvements sociaux ne cessent de diminuer alors même que la population active ne cesse d’augmenter. La fonction publique se substitue par ailleurs progressivement aux salariés privés dans le cadre des conflits sociaux. En 1982, 2,3 millions de journées grevées étaient comptabilisées dans le secteur privé, pour 200 000 seulement dans le secteur public. En 2005, 224 000 dans le privé pour 1 million dans le public. La part du public dans les mouvements sociaux est passée de 3 % dans les années 70 à 30 % à la fin des années 80 puis à 60 % à compter du milieu des années 90.
En effet, les principales causes de cet effondrement statistique concernent les salariés du secteur privé. Ainsi de la précarisation des emplois, du chômage, de la désindustrialisation, de la désyndicalisation ou du démantèlement progressif du droit du travail. Un salarié en CDD ou en CNE va-t-il faire grève ? Les restrictions budgétaires successives et l’effritement graduel des avantages spécifiques de la fonction publique, combinés au nombre relativement important des fonctionnaires, expliquent également ce glissement. Enfin, le statut particulier des agents de l’Etat facilite l’exercice du droit de grève, de plus en plus théorique pour de nombreux salariés privés. Dans le secteur privé, les 224 000 journées de grève en 2005 représentent, à l’aune d’une population active de 16 millions de salariés, 0,01 journée par salarié et par an. Sur une carrière professionnelle de quarante années, un salarié français fera donc grève moins d’une demi-journée, un fonctionnaire moins de quatre jours. Des chiffres à comparer avec les trente-trois millions de journées non travaillées pour cause de maladie en 2005. La grève apparaît cent quarante-sept fois moins pénalisante pour notre économie que les arrêts maladies. La réalité est donc fort éloignée des phénomènes massifs souvent évoqués.
Second élément du mythe, la France recourrait davantage à la grève que ses voisins. Sur la période 1970-1990, la France est onzième sur les dix-huit pays les plus industrialisés en termes de journées non travaillées pour fait de grève. Avec 0,15 journée grevée par salarié et par an, elle est 7,6 fois moins conflictuelle que l’Italie (première), 3,2 fois moins que le Royaume-Uni (septième), 1,6 fois moins que les Etats-Unis (huitième). Sur la période récente (1990-2005), la France demeure onzième sur dix-huit, avec une conflictualité qui s’est effondrée (0,03 journée de grève par salarié et par an) et demeure toujours inférieure à la moyenne (0,04 journée grevée). Les modèles nordiques – réputés en France pour la qualité du dialogue social qui y régnerait – se situent en tête du classement : le Danemark est premier, la Norvège quatrième et la Finlande septième. Ainsi la «flexsécurité», tant vantée par les dirigeants français, semble caractérisée par un niveau de conflictualité nettement plus important. Un paradoxe qui ne semble pas intéresser les défenseurs de son introduction progressive dans notre pays. La France, en dessous de la moyenne des pays industrialisés, n’est certainement pas le berceau de la «gréviculture» décriée par nos médias et nombre de nos politiques.
Troisième élément du mythe, les grèves françaises se caractériseraient par des journées nationales destinées à paralyser l’activité économique. Sur la période 1970-1990, les conflits localisés représentaient 51,2 % des journées non travaillées pour fait de grève, loin devant les 34,9 % de conflits généralisés (propres à une profession) et les 13,9 % de journées nationales d’action. Sur la période plus récente (1990-2005), les conflits localisés représentent 85 % des grèves, pour 14 % de conflits généralisés et seulement 1 % de journées nationales ! La France est treizième sur dix-huit en termes de mobilisation des grévistes. Que pouvons-nous en conclure ? Pays le plus faiblement syndicalisé de l’Union européenne, marqué par un taux de chômage élevé et une hostilité croissante des médias à l’égard des mouvements sociaux, la France n’est pas un pays de grévistes.
Pourquoi, dans ce cas, Nicolas Sarkozy promettait-il avant son élection qu’«au bout de huit jours d’un conflit social, il y aura obligation d’organiser un vote à bulletin secret pour que la dictature d’une minorité violente ne puisse imposer sa loi sur une majorité qui veut travailler» ?Outre le caractère insultant de cette promesse à l’égard des grévistes «violents» et «dictatoriaux» et la manifeste méconnaissance dont atteste notre président en ce qui concerne le droit de la grève, quel est l’intérêt d’une telle mesure dans un pays où 98 % des conflits sociaux durent moins de deux jours ? Le droit de grève est une liberté constitutionnelle et individuelle pour chaque salarié, ce qui est incompatible avec une quelconque validation majoritaire. De plus, son exercice se heurte à la liberté du travail : aucun gréviste ne peut entraver le droit d’un salarié non gréviste de travailler sans engager sa responsabilité civile et pénale. C’est là le paradoxe fondamental de cette proposition : dans le cas d’une validation par une majorité de salariés, la «dictature» de cette majorité imposerait sa loi sur la minorité qui souhaite travailler. Et ne le pourrait plus ! Nicolas Sarkozy inaugurerait donc la première législation sociale encadrant le droit de grève dans le secteur privé, mais contrevenant simultanément à la liberté de faire grève et à celle de travailler.
La loi du 21 août 2007, relative à la grève dans les transports, ne concerne que le secteur public et se contente pour l’essentiel de reprendre le dispositif de dialogue social préexistant en l’aménageant de gadgets (l’obligation d’un préavis au préavis, dont l’utilité laisse dubitatif). Elle ne prévoit aucune réquisition, n’empêche nullement l’ensemble des salariés d’une entreprise publique de faire grève. Elle ne garantit donc en rien un quelconque service minimum. Un texte pour l’essentiel vide de tout contenu autre que purement proclamatoire, très éloigné des promesses de campagne de notre président. Telle est peut-être l’explication finale de la position actuelle de nos dirigeants quant au droit de grève : des proclamations destinées à satisfaire tant l’hostilité (réelle) des médias que celle (supposée) de la population. Ainsi alimente-t-on, sans doute à dessein, les préjugés de ses concitoyens…
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
Pov Gabou
Citation :
Non mais ça compte pas les redoublements (sinon je ne connais pas de filières à Bac+10 )
Bac+N, ca veut vite plus dire grand chose de toute facon. Une these + post doc, tu peux considerer ca comme bac+10, par exemple. Honnetement, je suis d'accord avec le druide: la plupart des examens / concours sont relativement abordables si tu y mets le paquet. Je pense que si tu es pret a bosser comme un malade, aucune ecole, a part peut etre les ENS, sont inabordables. Les concours administratifs, c'est autre chose, mais la aussi, in fine...
Je connais par exemple qqn qui est dans le corps des mines (cad qu'il est dans les 10 premiers de l'X, en gros), il y a pas de doute qu'il est brillant en maths, mais au dela de ca... Franchement, je suis rarement epate par les diplomes, il y a souvent plus de correlation avec l'ego qu'avec l'interet intellectuel de la personne (et c'est vrai partout, pas seulement en France).
Anonyme
Le druide, j'ai été elu mec le plus pertienent et sexy de lot et garonne, as tu fait mieux ?
Le druide, je ne doute jamais, et toi ?
Citation : qd j'viens sur AF, soyons honnête, c'est une distraction.
ça m'fait des économies de places pour aller au zoo.
Comment ça quand tu viens, tu es là en permanence. Et puis tu sais, je crois pasque tu sois le seul pour qui c'est une distraction, hein, et quand tu va au zoo, je pense pas que tu rentres dans la cage aux macaques mais bref...
Citation : des tas de connards s'autocongratulants confortent leur grégarité en gueulant contre un autre (pas forcément le même) dont systématiquement ils ne connaissent rien.
C'est vrai que tu ne t'autocongratule jamais, et qu'on connais rien de toi, là je ne peux rien redire. Ah si, tu gueule pas trop, t'es plutot du genre esprit supérieur lol
Citation : concernant mes conseils pour qq'un qui voulait vivre de la zic, ils sont sans doute des banalités (je souhaiterais même : des évidences), mais il se trouve qu'ils ne doivent pas être si courant... puisqu'aucun des intègres idéalistes drapés dans leur dignité intransigeante (et qui ne feront jamais rien dans la zic !) ne les a donné avant.
Les Druides ca voit l'avenir ? Sinon, tes évidences elles le sont pour les artistes starac ptet (mwahahah bis), mais franchement, j'aimerais bien voir qui autour de toi applique ca, le revendique, et assure artistiquement. Mais comme tu dis "des gens dont on ne connait rien". Ceux qui ont besoin d'un manuel comme celui ci pour être qui ils sont dans la musique ne sont que des petits faiseurs, et je pense bien que tu pourrait être leur gourou.
Quand à ceux qui ne feront rien, ce genre de phrases fait que tu t'autodétruiras petit a petit en enfer pour être de ceux qui raisonnent par la compromission et le calcul petit bourgeois de sa carrière, et ne veulent pas admettre que autre chose existe. Je ne parle pas de compromis, je parle de compromission. Ne sachant dans quels spheres tu évolue, évidemment, tupeux toujours nous dire que tu as tout vu ytout entendu, moi je pense que tu es dans un schema archi maqué, dans ce genre de milieu ou on prend une interprete pour la façonner, où seuls les faveurs du boss ou du mec qui pèse peuvent te faire avancer, où seule une musique pensée comme produit AVANT la création, et PENDANT la création a sa place. Brave gars.
Citation : par ailleurs (et si on ne me crois pas je m'en fous...), il se trouve que j'ai fait dans mon domaine plus d'années d'études supérieures que gabou (que je respecte, c'est pas le problème).
Je sais pas si tu t'en fout autant que nous de le savoir, t'façon t'as tout fait mieux et plus que tout le pmonde, avant tout le monde, et tu es la clairvoyance même, celui qui ne doute pas, qui montre la voie et remet les gens a leur place avec calme et flegme, drapé lui dans son infinie confiance en son intelligence et son bon sens (mwahahah).
Citation : c'est cette expérience (et pas un misérabilisme solidaire comme le croient certains) qui me fait dire que les feuilles de choux 1) sont faciles à obtenir si on les veut vraiment et 2) n'ont jamais été des preuves de créativité ou d'intelligence...
Ca c'est sûr. Heureusement que t'es là pour remettre les choses dans le bon ordre.
Anonyme
Anonyme
pistonpistache
Ferdinand : La source !! C'est la pravda au moins là !!
Citation : Ainsi de la précarisation des emplois, du chômage, de la désindustrialisation, de la désyndicalisation ou du démantèlement progressif du droit du travail.
Ouiais, la faim dans le monde, le sida, le cancer, founasse qui fait l'amour avec le druide aussi, tout ça c'est du à la desyndicalisation !
Anonyme
Bon gros naze parce que c'est lui, hein, qu'il en rajoute sur af comme c'est pas permis.
Moi un gars cool qui est "sous fifre", comme tu dis, j'ai rien contre, moi même je suis un putain de sous fifre dans mon job, mais apres j'vais pas sur les forums d'enquetes d'opinion dire que j'ai créé la plus grosse boite de sondages et que je connais personnellement autour de moi des gens qui sondent 25 +de60 ans hemiplegiques habitant le loir et cher en une journée sur le theme de la production mondiale de pétrole ou le gout du sel dans les frites mac do (j'me comprend, héhé).
Mais toi tu l'insulte, tu ne fera jamais rien dans la musique, oublie. T'as un plan B ?
oryjen
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours....
- < Liste des sujets
- Charte