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Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?

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Sujet de la discussion Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
De toute façon le niveau des océans va mettre tout le monde d'accord : des tours avec des logements et des boulots, le tout autosuffisant énergétiquement. Personne sort de sa tour qui contient pour les plus huppées des parcs intérieurs et un cimetière à la cave.

La question du travail loin du logement est quand meme très souvent escamotée. Quel est le cout en pouvoir d'achat et environnemental de la mobilité professionnelle lorsque celle ci est vertueuse pour le gouvernement qui souhaite dans le meme temps une france de propriétaire.

Pour les HLM si des critères sont appliqués pour leur accession, il est logique d'appliquer les memes avec une tolérance pour le renouvellement des bails, et accompagner progressivement les occupants qui progressent dans leurs revenus vers le parc privé ou l'accession à la propriété, ou bien alors moduler les loyers pour financer d'autres HLM (c'est peut etre déjà le cas dans certains cas je ne suis pas un spécialiste de la question).
C'est le meme souci que le passage du RMI à un travail mal payé qui finalement ne représente aucun gain en pouvoir d'achat.

Quand à l'expression "pouvoir d'achat" je la déteste, ce n'est pas par son pouvoir d'achat qu'on paye le loyer la bouffe ou les études des gamins. L'inquiétude de 50 % des français c'est pas le pouvoir d'achat finalement c'est savoir s'ils finiront à la rue ou pas (sondage véridique), et accessoirement s'ils sauront subvenir aux besoins primaires de leur famille.

Le pouvoir d'achat c'est l'argent de poche qui dépasse du nécessaire et qui permet de mettre la bride sur la peuplade. On comprend que ça les préoccupe nos dirigeants.

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19261
Frites t'as un discours étonnament cohérent sur le logement social pour un type de gauche :8O:

Maintenant je suis moyennement d'accord avec toi, le pouvoir d'achat signifie quelque chose, d'autant plus que les besoin "primordiaux" sont à redéfinir. Combien de pauvre préfèrent ne pas bouffer de viande, voir sauter un repas, pour se payer un tel portable ? Hormis les étudiant bien sûr.
Aujourd'hui la téléphonie passe avant la variété alimentaire dans les préoccupations :noidea:
19262

Citation : Je te répondrais un truc qui scandalise mais je m'en fous: Ils ne sont pas vraiment chez eux.


A partir du moment ou tu paye ton loyer, si tu es chez toi. Oui effectivement je suis scandalisé, imagine seulement que tes parents habitent un hlm et qu'on les foutent à la porte parce qu'ils sont trop vieux. ça me troue le cul, ce genre d'arguments à la con.
19263

Citation : accompagner progressivement les occupants qui progressent dans leurs revenus vers le parc privé ou l'accession à la propriété,


je crois que le mot progressivement ne fait pas partie de la loi que prévoit Sarkozy.

Citation : Aujourd'hui la téléphonie passe avant la variété alimentaire dans les préoccupations


Va trouver un job sans téléphone, rigolo !
19264

Citation : Frites t'as un discours étonnament cohérent sur le logement social pour un type de gauche



je sais pas si c'est un chausse trappe ta phrase :mdr: :mdr: :mdr:

19265
Je ne disais pas de les foutre dehors, je disais de leur proposer un endroit de vie adapté sympa. Tu sais combien de baignoires sabot on a dans ces HLM, et ce que ça représete pour un vieux ? C'est posssible mais ça coute cher, et je reste persuadé que c'est une solution.

De toute façon en général discuter logement social avec quelqu'un d'engagé politiquement à gauche ça mène à rien. Les socialistes ont la même intelligence de discours sur le logement social que les libéraux sur les 35h.

Il en faut plus / Il faut les supprimer
Ca doit être tout pour tout le monde / On doit les virer pour tout le monde
Droit au logement / droit au travail
C'est un honte / C'est un honte.
C'est la faute de communes de droite / c'est la faute des syndicats de gauche.
etc...
C'est un débat bien trop politisé, allez, même clienteliste pour que des solutions multiples soient adoptées.
19266
Frites t'as la clarification au dessus.

Sinon pour le tel,

Trouver un job sans telephone MOBILE oui les doigts dans le nez. Et faut arrêter avec cette recherche de job. On ne parle que de ça, rédaction de CV, démarche, présentation blablabla, et on oublie juste l'essentiel: Le job.

Y'a eu à marseille une sorte de salon avec les entreprises (et oui, encore plein de BTP) qui cherchent à recruter et de l'autre des RMiste, chomeurs longue durée etc... Résultat pas glorieux. Pourquoi ? Parcequ'une boite a besoin d'un mec qui connaisse un minimum le job. Les formation BTP à l'ANPE ou dans les chambre syndicales régionnales y'en a, mais pas assez. Le gars il ne sait pas se servir d'un tournevis et il croit qu'on va lui filer un chalumeau avec un salaire de chef de chantier.. Ben non, ça marche pas comme ça.
19267
Jeffix tu sors un vieux machin sur les cheminots, mais pourquoi tu parles pas de la siuation de gendarmes et autres militaires, sur la retraite.
Sans parler des passerelles vers d'autres fonctions sans concours (greffiers par exemple) ou le droit d'exercer dans le privé en touchant retraite et salire...

Citation : Un budget de 8,2 milliards. Le gouvernement s'apprête à réformer les régimes spéciaux de retraite des salariés de la SNCF, de la RATP, d'EDF et GDF. Selon le Canard Enchaîné, ces régimes spéciaux concernent 1.100.000 retraités dont le coût des pensions s’élève à 5 milliards d'euros par an. Or, le budget de la caisse de retraite des militaires avoisine les 8,2 milliards d'euros pour seulement 513.000 pensionnés. Le coût des retraites des militaires est donc beaucoup plus élevé pour un nombre de retraités moitié moins important.

Des sous-officiers et des gradés très bien lotis. Dans l'armée, un sous-officier peut partir à la retraite au bout de 15 ans. Certes, le montant n'est pas très élevé (à peine plus de 600 €, voire 900 € en comptant des bonifications), mais un sous-officier à la retraite peut cumuler sa pension avec un nouvel emploi. Par conséquent, non seulement les retraités militaires travaillent, mais ils touchent un double revenu.
De leur côté, les gradés doivent cotiser 25 ans. Selon les échelons et l'avancée de leur carrière, ils touchent alors entre 1.200 et 1.600 € de retraite [1]. Un colonel peut toucher jusqu'à 3.000 €. Etant donné ces montants relativement élevés, ils ne peuvent pas cumuler cette pension avec un autre salaire.

Une situation dénoncée par la Cour des comptes. Dans un rapport de 2004, la Cour des comptes soulignait que la retraite moyenne des militaires représentait 72% du salaire net des salariés en activité. Au bout de 26 ans de service, un militaire a la même retraite qu'un civil qui a cotisé 33 ans. Pourquoi les militaires bénéficient-ils de conditions si avantageuses ?
Lorsqu'on utilise le terme de "privilèges", les militaires bondissent. Ils affirment que ces conditions de départ en retraite sont totalement justifiées : métier à risque, obligation de maintenir des effectifs jeunes, nécessité d'attirer un public qui se détourne de plus en plus de l'armée. Seulement, l'armée, ce n'est pas que des militaires en service action : plus de la moitié des fonctionnaires qui ont le statut de militaire travaille en France, dans l'administration ou la maintenance.

Alors que le gouvernement va faire passer à 40 annuités de cotisation l'ensemble des régimes spéciaux de retraite des cheminots, les 25 annuités de cotisation des militaires laissent perplexe. Si l'équilibre des caisses de retraite est en danger, la logique voudrait que l'effort soit partagé par tous.

19268

Citation : Et faut arrêter avec cette recherche de job. On ne parle que de ça, rédaction de CV, démarche, présentation blablabla, et on oublie juste l'essentiel: Le job.


hé mais dès fois t'es complètement à la masse, on voit bien que toi t'es dans un secteur où on te débauche.

Citation : De toute façon en général discuter logement social avec quelqu'un d'engagé politiquement à gauche ça mène à rien. Les socialistes ont la même intelligence de discours sur le logement social que les libéraux sur les 35h.


C'est pratique ça comme argument. Déjà, je ne suis plus engagé politiquement, depuis le mois de mars, je n'ai pas repris ma carte.
Ensuite le problème du logement n'est évidemment pas seulement un problème de logement social.
Au départ c'est n problème démographique : plus de divorce, donc plus de foyer, donc pas assez de logement. Pas assez de logement tout court. A fortiori du social.
Deuxièmement il y a beaucoup de logement libre et vacants, tenus non pas par des petits propriétaires mais par des entreprises ou des fonds d'investissement, et là, je suis peut-être gaucho utopiste, mais je n'aurai aucun scrupule à faire appliquer la Loi, à savoir : la réquisition. Quand des gens dorment dans la rue dans la sixième puissance économique du monde, il n'y a pas d'alternative.
Troisièmement, on a peut-être voulu un peu trop protéger les locataires ce qui a rendu les propriétaires frileux. En même temps quand on voit qu'ils n'hésitent pas à demander à ce que tu gagnes 2000 euros pour te loger dans 15 m2, on comprend pourquoi on a voulu protéger les locataires : c'est le serpent qui se mord la queue. La il faudrait prendre vraiment le taureau par les cornes.
Enfin l'accession à la propriété, qui était encore une solution pour les classes moyennes il y a 4ans, devient un truc de privilégiés.
Et si l'immobilier se casse la gueule, la croissance en prend un coup.

Donc oui, faire plus de logement sociaux devient une priorité. Vendre les logements sociaux aux locataires, pourquoi pas, mais à quel prix?
Je pense que l'on pourrait aussi défiscaliser une partie des revenus locatifs si le loyer est 15% en dessous du marché par exemple.
Bref, s'il y a bien un domaine ou il y a urgence que l'Etat s'en mêle c'est bien celui là.
19269

Citation : Je ne disais pas de les foutre dehors, je disais de leur proposer un endroit de vie adapté sympa.



Proposer, pas imposer, d'accord... et il faut pouvoir assurer qu'ils ne seront pas ensuite abandonnés, genre "désolé, on ferme, on a plus les budgets pour entretenir des profiteurs comme vous, voici un grand carton pour aller y crever dans la rue".

Et à une heure où on montre du doigt les privilèges des employés de la SNCF pour mieux les dépouiller de leurs acquis (abusifs ou non, c'est pas le débat, le fait est que c'étaient des acquis), on peut se méfier de toute proposition en échange d'acquis venant de l'état.
19270
Ouf... :fou:
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours.... :oo: