Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
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JeffiX
Citation : SNCF : le coût des privilèges, scandales publics
* La retraite à 50 ans payée par les contribuables : 14 milliards
* Des salaires élevés et des primes " à la pelle "
* Un Comité d’entreprise très charitable : un régime de Santé
propre, des vacances cinq fois moins chères
* Au total : 75 milliards pour les contribuables
On nous dit que la SNCF " sort du rouge " et " renoue avec les bénéfices". Mais regardons le compte de résultat pour 1999. On s’aperçoit tout de suite que les produits du trafic et annexes au trafic (les recettes commerciales) sont de 57 milliards de francs. C’est ce que payent effectivement à la SNCF les entreprises et les ménages pour le transport de marchandises et de personnes. Mais les charges totales sont de 118,5 milliards de francs.
La différence de 61,5 milliards est donc payée par l’Etat et les
Collectivités locales. Il faut ajouter 14 milliards (insuffisance compte retraite), qui n’apparaissent pas dans le compte de résultat. Le total est donc de 75,5 milliards.
Il est intéressant de remarquer que les recettes commerciales couvrentà peine les salaires + charges (46,5 milliards) et la contribution de 36,29 % pour la retraite. 75 milliards, c’est trois fois et demi le budget de la Justice, c’est l'équivalent de 650 000 d’emplois payés au SMIC, c’est une somme de 3200 francs que chaque Français actif doit mettre du côté au début de l’année qu’il prenne le train ou non. C’est surtout 1% du PIB.
Monsieur Gallois dégage des " bénéfices " au prix de manipulations sans scrupules en transférant les pertes sur le RFF (Réseau Ferré de France) créé de toutes pièces en 1997 pour reprendre le passif colossal de la SNCF.
Pourquoi une dette de 232 milliards de francs ? Pourquoi cette
contribution annuelle de 75 milliards de francs ? Ce sont des questions auxquelles nous allons essayer de répondre dans ce dossier.
Les privilèges du personnel de la SNCF
Comme leurs amis de la RATP, les agents de la SNCF jouissent de nombreux privilèges grâce au régime spécial :
* travail à vie,
* des salaires 23 % plus élevés que dans le privé (203 000 contre 163 940),
* des retraites doubles
* et départ à la retraite à 50 ans pour les roulants et 55 ans pour le reste du personnel,
* une semaine de travail de 25 heures (les conducteurs du TGV),
* gratuité du transport pour les agents et pour leurs familles
Le coût des retraites de la SNCF pour le contribuable : 14 milliards de francs.
La pension de retraite normale est accordée à l’âge de 55 ans. Néanmoins, certaines catégories de personnel comme les agents de conduite peuvent partir à 50 ans après 25 années de service. A la SNCF, on raisonne en année d’activité. Toute année d’activité donne droità une pension de retraite égale à 2 % du dernier revenu avant la retraite.
Par exemple, 37,5 années d’activité (pour les non-roulants) débouchent sur une retraite à 75 % du dernier revenu. La SNCF dispose d’une caisse de retraite propre. Le coût de la retraite est de 24 milliards de francs. La différence de 14 milliards de francs qui assure l’équilibre de la caisse reste à la charge de l’Etat donc du contribuable.
Salaires élevés et primes " à la pelle "
Parmi celles-ci :
la prime de fin d’année, la gratification de vacances et la
gratification annuelle d’exploitation, c’est-à-dire un surcroît de
rémunération de l’ordre de 7,70 %. S’y surajoutent des " primes de travail " de la filière concernée, des indemnités pour heures supplémentaires, des allocations de déplacement (non imposable), des primes supplémentaires pour conduite de TGV, des primes de parcours, etc. Les conducteurs ont même exigé, et obtenu, une prime spéciale de congé afin de compenser la perte des primes de conduite pendant… leurs congés.
Un comité d’entreprise très généreux
Mais on ne peut pas oublier le Comité d’entreprise (CE) pour lequel le contribuable français paye 600 millions de francs à l’année. En fait il y a 27 CE régionaux qui versent au CCE (Comité Central d’Entreprise) une part importante. Et c’est le CCE qui gère ensuite le parc immobilier de la SNCF et les vacances des cheminots. Le patrimoine peut être évaluéà soixante-six centres de vacances et douze maisons familiales, à quoi s’ajoutent les campings.
Un régime spécial d’assurance maladie
A la SNCF il y a une Caisse de prévoyance instituée en vertu des dispositions d’un décret du 6 août 1938 qui a fixé le régime spécial d’assurance des agents. Elle a été mise en place par décision du Conseil d’administration de la SNCF en date du 18 janvier 1939. Les cheminots peuvent se faire soigner gratuitement sur leur temps du travail dans les 23 centres médicaux régionaux, les 200 cabinets de la SNCF et 15 900é tablissements de soins agréés SNCF. La caisse est en relation avec 292 000 professionnels de santé agréés SNCF parmi lesquels les plus grands spécialistes de France.
La plupart des spécialistes des centres médicaux de la SNCF viennent des hôpitaux ou des cliniques privées et sont payés à l’heure par la SNCF. Pour un agent de la SNCF tout est gratuit y compris les soins dentairesà condition qu’il se fasse soigner par les médeceins agréés par la Société.
Le Rapport annuel 1998 de la Caisse de Prévoyance nous montre des ressources totales de 9 milliards de Frs.Mais en regardant plus attentivement on trouve une contribution de la SNCF de 2,8 milliards de Frs.
Comparaison avec l'étranger
Dix fois plus de personnel qu’au Japon (rapport : voyageurs transportés par agent). Réfome en Europe : La plupart des pays du vieux continent se trouvent sur la voie de l’ouverture à la concurrence sauf la France qui n’a pris aucune mesure pour réduire les dépenses, pour rendre le réseau plus efficace. Ainsi, la Suède, les Pays-Bas ou l'Allemagne ont reformé le transport ferroviaire pour diminuer leurs effectifs.
A la SNCF, on a un Crédit Lyonnais tous les deux ans et cela depuis 20 ans. A l’exception du " Rapport interdit " sur la SNCF de Christian Julienne paru en 1996 et de quelques articles, personne n’en parle. Est-ce qu’on peut continuer à cacher aux Français cette réalité au nom du service public ?
Source : " SNCF : le coût des privilèges" ; Société Civile n°8 - mars 2001 Ce dossier est disponible au prix de 30 francs auprès de l'iFRAP - 8, rue d'Uzès - 75002 PARIS
à part ça, je vois pas de raison de faire la grève tous les 4 matins...
pistonpistache
Maintenant le droit opposable donne un peu raison a des gens comme le DAL.
Un membre de ma famille a eu à faire au DAL qui a mis des squatteur dans un appart qu'il rénovait.
Les méthodes de cette assoce sont pour le moins contestable. C'est même carrémént l'arche de zoe version politisée, avec les avocats qui vont bien et tout et tout. bref, je ne sais pas quoi penser de ce dossier, mais c'est chaud bouillant.
Dans des HLM, j'y ai vu 3 catégories en gros:
- La première, les plus nombreux dans ceux que j'ai fait, les petits vieux (généralement des veuves). Retraite minables, gentil, mais qui ne peuvent pas bouger et ne bougeront pas pendant des dizaines d'année. Souvent des enfants qui filent un coup de main pour retaper le logement et le rendre plus sympa
- Des familles, généralement imigrées, nombreuses. Père bosse et la femme est là, soit super méfiante (impossible de se faire ouvrir sans le mari), voire isolé (c'est le gosse de 8 an qui fait la traduction), soit la méga chieuse de mama qui estime que tout lui est du, qui connait tous les ressorts du système pour te faire chier. Logement délabré en général et pas entretenu.
- Des proffiteurs, qui ont du mal à ouvrir leur porte, et pour cause. Tout refait à neuf à l'intérieur par des entreprises (ça se voit), généralement des enfants qui ont récupéré le logement. J'ai souvenir d'un gars à Saint ouen qui devaient des revenus conséquents, l'écran plat était encore super cher, et qui restait tout le temps chez lui. un dealer quasi sûr.
Comment virer ces derniers ?
En faisant des visites plus fréquente et un peu moins partisanes. Il faudrait avoir le culot de dire aux locataires qu'ils ne sont pas chez eux... délicat. Il faudrait ne pas juger que sur des salaires.
Comment libérer un max de place ?
En construisant des maisons de vieux, des EPAHD et autres à des couts raisonables et qui soient suffisament accueillant pour ne pas effrayer les petites vieilles.
Perso en ce moment ça bouge pas mal coté EPHAD, mais c'est sûr qu'il y a du retard.
Alosely
Anonyme
pistonpistache
Les dealer -> à la rue de toute façon ils ont les moyens de payer un loyer
Les vieux -> dans une maison de vieux qui arrive à être attractive.
Avec ça tu ferais de la rotation crois moi. Le problème c'est que la carte des HLM et celle des maisons de vieux ne collent pas.
Anonyme
je sais pas si il y a 10 mecs qui dealent sur 500 habitations c'est le grand maxi
Jules Joffrin
Citation : Les vieux -> dans une maison de vieux qui arrive à être attractive.
Quelle horreur Piston, tain mais laisse les gens chez eux bordel !
On ne demande pas de virer des gens de chez eux mais d'en loger d'autres !
Il y a des tonnes de logement libres et vacants sur paris !
JeffiX
Citation : -1 Jeffix
mdrr!! sur ce thread, ça doit faire au moins 30 ou 40 fois que je lis ça!!
Citation : T'as pas plus vieux encore comme source ?
non, pas en stock. Néanmoins, 6 ans, ça fait pas si vieux que cela...
ces chiffres sont encore très vraisemblablement d'actualité..
et puis je suppose qu'en 2001, les cheminots revendiquaient des tas des trucs comme aujourd'hui... non?
pistonpistache
Des tonnes de logement libres, oui mais qu'il faut louer ou squatter ?
Problème une fois de plus d'égalité, excuse moi, mais je me répète, j'ai vécu un an dans un sous sol de pavillon de banlieu parceque je ne pouvais de logement étudiant parceque non boursier (pour 15€ de trop par mois quand même).
Elle est ou la justice d'être héberger intra muros dans un quartier sympa par rapport au serveur qui doit se taper les noctiliens pour rentrer en lointaine banlieue ?
Anonyme
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours....
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