Moi je sais pour qui je vote aux présidentielles de 2007, et toué ?
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Anonyme
Citation : « Non-ingérence et non-indifférence »Postée le 01/04 12:42http://resistancequebecoise.org/affichen.php?page=0&id=926 Louise Beaudoin a délaissé un temps sa bonne amie Liza Frulla pour enfin commenter ce qui se trame dans les officines de l’Élysée eu égard au Québec (Le Devoir, 1er avril 2008). Il est bien sûr ici question du président de la République française, le chum de l’autre, qui projetterait de mettre un terme, lors d’un voyage au Québec qui aurait lieu l’été ou l’automne prochains, aux liens privilégiés qui ont historiquement uni le Québec et la France. C’est de la formule « non-ingérence et non indifférence » dont il est question ici, une formule inventée en 1977 par Alain Peyrefitte, tout juste après la première élection du Parti Québécois. Cette formule laissait entendre – pas trop brusquement il est vrai - que la France serait un partenaire du Québec s’il décidait d’emprunter la voie de l’indépendance. Que Nicolas Sarkozy veuille mettre une telle formule au rancart n’a rien de bien étonnant. Rappelons qu’en 1995, lorsque le petit bonhomme à la morphologie napoléonienne (il en a que la morphologie, n’en doutons point) a fait la gaffe d’appuyer Édouard Balladur plutôt que Jacques Chirac, son avenir politique était très sombre. Il est alors venu au Québec se réfugier auprès du créateur de politiciens par excellence, Paul Desmarais. Celui-ci lui a alors dit : « T’en fais pas Nico, on va te concevoir une stratégie qui te ramènera au devant de la scène ». Mission qui fut accomplie quelques années plus tard, alors que Sarko dirige la République. Mais il faut savoir qu’oncle Paul ne fait jamais de cadeaux sans rien réclamer en retour. Qu’il ait profité de l’élection de son poulain tricolore pour réclamer que cesse enfin la folie française qui consiste à encourager les lubies indépendantistes du Québec n’est en soi rien pour étonner l’indépendantiste que je suis. D’ailleurs, si le P Q entretenait davantage ses relations internationales, il aurait vu venir le coup depuis belle lurette. Mais il faut quand même être honnête et dire que Louise Beaudoin, elle, grâce aux rencontres qu’elle eut avec l’amoureux-de-la-chanteuse-qui-lui-porte-ombrage, avait compris ce qui se tramait dans les plus hauts lieux du pouvoir français. Bravo à elle! Ne nous reste dès lors plus qu’à critiquer la réaction qu’elle eut dans cette affaire. Qu’elle réclame, dans son analyse d’hier et publiée dans Le Devoir, que Jean Charest agisse afin d’empêcher que Sarko concrétise ses projets les plus funestes eu égard au Québec est carrément surréaliste. Serait-ce que Mme Beaudoin n’a pas vu passer dernièrement la photo sur laquelle on retrouve un Sarkozy heureux de remettre la « Grand-Croix » à son Ô combien fier parrain Desmarais, en compagnie qu’ils étaient d’un Jean Charest qui était tout aussi souriant qu’eux? Elle n’a pas compris ce que dissimulait cette photo officielle? C’est pourtant écrit dans le ciel que cette attaque que prépare la France de Sarko contre les indépendantistes québécois a été imaginée et conçue en partenariat avec Desmarais et Charest, le premier étant l’un des marionnettistes du second! Jean Charest ne fera donc jamais rien pour empêcher qu’une telle chose survienne, n’en déplaise à Mme Beaudoin qui aimerait probablement se faire de nouveaux amis chez les libéraux. Et ce, parce que dans les faits, une telle position française rejoindrait les objectifs politiques les plus fondamentaux de ce même Charest. Rappelons qu’au début des années 1990, l’actuel premier ministre du Québec disait s’être trouvé une raison d’être dans la vie : combattre et vaincre le mouvement indépendantiste. Il ne peut donc qu’être heureux de s’être déniché un allié français dans cette mission! D'ailleurs, Charest vient de dire qu'il est tout à fait d'accord avec son pote Sarko! Dans de telles circonstances, quelle devrait être la réaction du mouvement indépendantiste québécois? D’une part, il nous faudrait renvoyer, et le plus rapidement possible, des émissaires en France afin qu’ils y rencontrent nos alliés privilégiés, de façon à les convaincre de faire pression sur Sarko pour qu’il abandonne ses projets. Le PQ a négligé trop longtemps ses contacts internationaux, l’heure est venue de changer de stratégie à leur égard. Si l’on veut un jour obtenir une reconnaissance internationale pour notre projet indépendantiste, il nous faudra d’ici là entretenir généreusement nos relations avec ceux qui pourraient accepter de nous appuyer. D’autre part, et parce que rien ne dit que la première opération puisse être couronnée de succès, le Québec indépendantiste pourrait imiter les comportements de la Chine, de la Serbie ou de la Russie. Il n’est évidemment pas ici question des comportements de ces régimes par rapport à leurs propres minorités nationales. Il est plutôt question des messages qu’ils ont adressés au Canada afin que ce pays n’appuie pas l’indépendance du Kosovo ou qu’il ne se mêle pas du dossier tibétain. Il a alors été dit au Canada que s’il ignorait de tels avertissements et qu’il appuyait de ce fait Kosovars et Tibétains, il lui faudrait alors comprendre que la Russie, la Serbie ou la Chine pourraient pour leur part et en guise de représailles appuyer l’indépendantisme québécois. De tels messages ont le mérite d’être clairs! Gageons qu'ils ont été entendus à Ottawa. À ce que je sache, il y a bien des peuples en lutte sur le territoire français. Si la France de Sarko se propose d’abandonner une deuxième fois le Québec à son sort (le premier abandon étant survenu en 1759), le Québec indépendantiste pourrait dès lors se détourner de Paris (pour un temps à tout le moins, en attendant que le régime change à l'Élysée) et nouer plutôt des liens avec les Bretons, les Basques, les Corses, les Occitans, les Savoyards, les Alsaciens, etc. Dans les faits, de tels liens seraient plus naturels que ceux que les Québécois ont eus avec Paris depuis des années, cette métropole impériale qui a elle-même malmené ses minorités nationales. Évidemment, je ne suis pas complètement naïf. Je peux bien évidemment comprendre les raisons stratégiques qui ont poussé le Québec a historiquement appuyer Paris. Un appui de Paris au projet indépendantiste québécois aurait été hier déterminant, et il le serait tout autant demain. La politique amène parfois les humains à s’associer à des régimes pas tellement admirables, de façon à atteindre leurs propres objectifs qui peuvent, eux, être nobles (l'indépendance du Québec dans ce cas-ci). Cela, nous le comprenons bien. Mais dès le moment où Paris se dira attachée davantage à l’unité canadienne qu’à l’indépendance du Québec, il n’y aura plus rien qui imposera aux indépendantistes d’ici de s’associer inconditionnellement à cette capitale. Il sera alors à propos de faire connaître nos sympathies pour les peuples en lutte présents sur le territoire français et qui eurent à subir des répressions qui ressemblent drôlement à ce que les francophones du Canada ont connues sous le joug a nglais. Cela pourrait bien ramener Paris à de meilleures dispositions à notre égard, n'en doutons point… Patrick Bourgeois
Anonyme
Negraval
Mustcaster
On s'imagine bien que si le gouvernement francais n'a pas vraiment pris position sur l'indépendance du Tibet ou du Kosovo, c'est parcequ'il pense que c'est la porte ouverte à n'importe quoi : Les basques, les Bretons etc...
Tout le monde va demander de plus belle son indépendance, et le gouvernement se trouverait bien con.
Donc dans leur logique, rien ne m'étonne dans ce texte.
pemberton
Maintenant vous avez un retour de baton dans les dents.
PLus serieusement, Sarkozy n'est vraiment pas le genre a s'embarrasser avec les accords et promesses de ses prédécesseurs, il l'a fait avec les aciens des brigades rouges, entre autre, cet homme ne fait que ce qui sert son dessin
Anonyme
Citation : Puis d'un coté, vous faites chier les quebecois, on vous envoie nos politiques c'est pas pour que vous ne les transformiés, mais juste que vous les gardiez, allegre, juppé etc..; en échange on recupérait les chanteuses dont vous ne vouliez plus.
On n'est pas reconnu pour être très juste en matière de troc... qu'est-ce que tu veux, la persécution, ça fait qu'on se voit en victime même quand c'est nous qui sommes injuste.
Citation : Tout le monde va demander de plus belle son indépendance
On ne la demande pas, on y arrive où pas. Un gouvernement ne peut diriger que sa propre nation. Le québec est reconnu même par ses pires ennemis (qui sont aussi ses meilleurs amis, le Canada) comme une nation. La culture francophone a le droit de survivre en amérique du nord, c'est carrément une question d'équilibre mondial.
S'il fallait que la France nous trahisse à nouveau en nous vendant à nos ennemis... ce serait très grave. Sarko agit avec une seule conviction : se préparer pour une grande guerre. Il sacrifiera tout pour cette raison d'état, et le Québec est un moindre sacrifice dans son agenda.
tihouss
Citation : c'est carrément une question d'équilibre mondial.
T'y vas pas avec le dos de la cuillère
L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon
Anonyme
et surtout un regard indépendant de la désinformation d'état française, qui commence dès l'éducation scolaire.
c'est d'ailleurs pour cela que la réaction de certains ici est hélas intéressante et... édifiante, aussi...
Mustcaster
Citation : c'est d'ailleurs pour cela que la réaction de certains ici est hélas intéressante et... édifiante, aussi...
J'sais pas si c'est pour moi, mais j'ai juste dit qu'il y a rien de bien surprenant dans ce texte, enfin rien d'édifiant...
Qu'est-ce que vous apprenez ici que la désinformation nous cache ???
Et j'ai précisé "Dans leur logique", je n'ai pas du tout le meme point de vue que Sarko je te rassure.
Anonyme
J'ai cru un instant que ce thread roulait toujours....
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