Le dossier Sarkosy dans Marianne est bien en deça de ce qu'il présageait :
Il y est rassemblé tous les témoignages de proches, collègues et adversaires qui lui sont hostiles. A l'issue de ces 11 pages de vomi continu on a une furieuse envie de croire en la thèse avancée par le journal :
"Cet homme, quelquepart, est fou! et aussi fragile. Et la nature même de sa folie est de celle qui servit de carburant, dans le passé, à bien des apprentis dictateurs."
On m'a appris que pour juger il fallait peser le pour et le contre. C'est ce qu'on apprends d'ailleurs au journalistes de base lorsqu'ils traitent un sujet : l'objectivité est issu d'un équilibre entre la thèse et l'antithèse. A qui viendrait l'idée de traiter d'un fait politique sans laisser s'exprimer au moins deux parties opposées ?
Et bien Marianne sans donne à coeur joie en ne laissant aucune place à la contradiction dans son article.
Peut-être ont-ils raison pour "l'apprenti dictateur", là n'est pas le problème. Quand j'ai besoin de me faire une opinion, je doit peser le pour et le contre, n'importe quel journal de gauche le fait : Libé, le nouvel obs. Bien sûr, c'est souvent orienté mais la contradiction est là.
Ce que je reproche à Marianne c'est le diktat de leur pensée, ce n'est pas digne d'un travail de journaliste!