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Sujet Le pub du vin

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1 Le pub du vin
Depuis quelques années, je découvre le vin, mais évidemment j'y connais presque rien.

Je propose de partager nos connaissances ici, enfin surtout les votres...

En Suisse, c'est pas forcément hyper facile de trouver des bons vins français, j'ai cependant déjà eu l'occasion de boire des tueries en Graves, Pessac, St-Estephe, Listrac, & Medoc (ortho ?).

J'ai aussi goûté un Hautes Côtes de Nuits, en bourgogne et vraiment, il était juste terrible...

Je suis aussi un grand fan de Rioja aussi, le Marquès de Riscal par ex. est vraiment bon.

En vins suisses, y'a pas grand chose. Essayez de goûter du Cornalin ou de l'Humagne en rouge et de la Petite Arvine en blanc.
Un des vins rare et très bon en Suisse, c'est le Rez (ou Riz). C'est un blanc des glaciers qui pousse à haute altitude et qui est récolté au premières gelées.
Myspace - My Boots - My Home
Don't let this motherfucker go....
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Toujours navrant de jeter de la bouteille (ou autre chose d'ailleurs).


Sinon jJ'ai acheté du Moulin-à-vent (cuvée 2015) chez Carrouf' pendant leur foire aux vins. Franchement pour 6€ la boutanche, c'est :bave:. Je pourrais mettre le double voire le triple du prix tellement il est :sluuuurp:

Toujours dans le Gamay au même taro, du Morgon Terre de Roches qui le fait vraiment très bien aussi.


Côté pinot noir en Bourgogne, Secret de famille de chez Albert Bichot (2013), caisse achetée par le biais du taf, 10€ la bouteille au lieu du double habituellement. Tudieu il est :humm:

"To boldly go where no man has gone before."

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A retenir, merci icon_bravo.gif

Incrédule sur tout, sceptique sur le reste

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Navre : ce weekend a lieu à nancy une foire des vignerons indépendant de Bourgogne, où on peut déguster et choisir d'excellents vins. j'y vais cette année comme d'hab', et là je comptais prendre e que je considère comme le vin rouge ultime (dans le sens où si j'avais dû donner un cahier des charges pour faire un pinard correspondant à 100% à mes gouts personnels ça serait celui là), prêt à acheter tout le stock s'il le faut.
Que dalle ! O bouteille en 2016 (idem en 2017), cause : le vin est bio, mais surtout sans le moindre nanogramme de souffre, et comme ils savent travailler selon des méthodes scientifiques et pas selon l'orientation de la lune et les rêves prémonitoires, faut que le vin soit hyper riche en tanins (ça a un effet semblable au souffre), en sachant que le cépage est du gamay, pas du cabernet sauvignon.
Bref, pas de mystère, faut un hier froid pour la vigne se consolide, et pas de printemps chaud sinon le raisin pousse trop vite.
Les hivers et printemps 2016 et 2017 n'ont été ni l'un ni l'autre, impossible d'après les tauliers de faire une qualité correcte sans rajouts de sulfites.

Il a quand même d'excellents vins blancs (et un pinard rouge déclassé totalement acceptable pour 6€, bio mais avec sulfites) et j'en ai pécho plusieurs caisses.

C'est ce domaine, dont j'avais déjà parlé ici (et possiblement le meilleur Saint veran possible) : domaine-des-poncetys-saint-veran-chailloux-G_56a774e611ceb.png

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Oui ce sont des années dures. Ce midi un vigneron qui mangeait à côté disait avoir perdu 45% de ses raisins. Et qu’en plus comme c’est dans le sud-est, il a du mal à faire comprendre le truc. Les causes sont sécheresse et sangliers (ces dernier lui ont bouffé 10 tonnes des raisins).

[ Dernière édition du message le 11/11/2017 à 18:38:37 ]

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Là d'après le taulier avec qui j'ai discuté, c'est pas tant un souci de pertes dûes à des facteurs contingents, que l'impossibilité croissante d'avoir un vin suffisamment tannique : le réchauffement climatique tendant à niveler les saisons des régions viticoles comme la Bourgogne, où les cépages sont habitués et préparer à morfler.
Actuellement les vins dits naturels, dans cette région, tendent à devenir moins tanniques et davantage alcoolisés. En gros sans y aller généreusement avec le souffre ça tourne en vinaigre.
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Il y a aussi la solution de sulfiter avec modération.

Mais c’est triste si le réchauffement climatique nous bouzille nos vignes et nos vigneronnes et vignerons.
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Citation :
Il y a aussi la solution de sulfiter avec modération.


Moui, mais d'une part la législation française est peu restrictive (et déjà si c'est comme ça en France, où la législation sur le pinard est la plus stricte au monde et de loin....), et d'autre part les producteurs ne profitent pas quand même des largesses de la législation : il n'est imposé de mettre contient des sulfites que lorsque la teneur en SO2 est supérieure à des doses globalement jugées importantes, et qui varient selon la qualité de lobbyisme des viticulteurs.
Pour un pessac léognan blanc, c'est...180mg/l. Et clairement, une bouteille dépassant la dose maxi permise pue l'oeuf pourri et est imbuvable, ce qui n'empêche pas qu'elle soit parfois vendue + de 10€, et souvent incroyablement davantage.

Et il est extrêmement rare de croiser une bouteille n'ayant pas cette mention, et dans les 1ers crus du bordelais, d'un côté ou l'autre de la Gironde, malgré des bouteilles vendues des milliers d'€/unité, bah c'est mis contient des sulfites.


J'ai pas réussi à retrouver le taux de SO2 autorisé pour les Pomerol, mais c'est mis contient des sulfites sur les bouteilles de petrus et cheval blanc, elles en contiennent donc une forte dose, c'est totalement certain.
Mais c'est dans les liquoreux que c'est le plus frappant : la limite pour la mention est de 400mg/l, autant dire que Ibuprofène devrait faire un partenariat avec Sauternes et Barsac.
1200
La mention « contient des sulfites » est obligatoire à partir de 10mg par litre, ce qui est extrêmement peu. Les levures naturelles qui font la fermentation produisent typiquement entre 10 et 30 mg de sulfites, ce qui fait qu’à peu près toutes les bouteilles doivent ou devraient mentionner ce fameux « containes sulfites ». En fait c’est surtout pour les allergiques que c’est indiqué ; et c’est utile pour les produits où on ne s’attend pas forcément à en trouver. Genre les fruits séchés.

Le taux maximal autorisé est bien plus élevé (tout en restant faible par rapport aux fruits séchés et autres aliments) ; il est réduit dans les labels AB (ligne FNIVAB dans le tableau ci-dessous), et encore plus en biodynamie dans le label Demeter assez répandu. Les bons vignerons, ceux dont la réputation n’est pas usurpée (la plupart des cavistes indépendants font attention à ça), veillent aussi à ne mettre que le minimum nécessaire.

Le tableau des maximums (mais je crois qu’il est incomplet car ça varie un peu en fonction des régions ; Bordeaux étant dans la fourchette haute) :

2027550.png

EDIT voir aussi :
https://dico-du-vin.com/so2-soufre-sulfite-soufrage-chimie-du-vin/

[ Dernière édition du message le 12/11/2017 à 12:42:31 ]