Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
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Pictocube
36871
Ma vie est un thread...
Membre depuis 17 ans
Sujet de la discussion Posté le 23/10/2009 à 12:09:00Stress, pression, culpabilité, perdition : pas facile de faire avec... Et vous ?
Un petit topic thérapie de plus...
Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.
Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?
En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...
La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.
La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.
Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...
Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...
Et vous alors ?
Je ne sais pas trop pour vous mais moi dans mon boulot j'ai beaucoup de stress et de pression, à tel point que parfois je culpabilise, et quand ça arrive trop souvent, je me sens impuissant, perdu face à l'avenir immédiat, mes missions, même ma vie privée.
Ca vous arrive ? Quand ? Comment ? Vous faites quoi ?
En général, pour ma part il s'agit souvent de stress de l'inconnu : la peur du risque que l'on prend en allant sur un terrain pas toujours maîtrisé ou alors le stress de ne pas pouvoir avancer fautes de retours ou d'infos manquantes que d'autres sont sensés nous fournir, ou encore le manque de directives précises de la part de mon boss...
La pression, elle, c'est plutôt quand on me donne trop de responsabilité, je la gère mieux maintenant, avec l'expérience.
La culpabilité, elle, vient parce que je suis un peu trop "honnête", du coup même après avoir fait mes 35h + des heures supp dont je ne verrai jamais la couleur, je me retrouve le soir à la maison à me dire des trucs du genre : "j'aurais pu faire encore ça aujourd'hui, je pourrais commencer plus tôt demain, etc." et je n'arrive plus à sortir du taff, à me faire plaisir en faisant un truc qui me plait, à glander un peu, etc.
Dans certains moment tout ça se cumule avec une intensité assez perturbante et je passe des moments assez difficiles, par exemple depuis 2 semaines j'en chie à donf, ça m'obsède et je ne fais plus rien, on me croirait en dépression...
Bien sûr tout ça joue sur l'humeur, le couple, et tout...
Problème supplémentaire : dans mon boulot, mes collègues et patrons sont tous des amis donc je n'arrive pas à leur en parler de peur que ça leur en rajoute ou qu'ils me sous-estiment, ce genre de truc...
Et vous alors ?
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
2161 Posté le 27/04/2018 à 16:38:01
Citation de Traumax :
Du rosé chaud, ca accompagne parfaitement le steack haché au micro ondes.
On est dans le bon thread.
[ Dernière édition du message le 27/04/2018 à 16:38:30 ]
Anonyme
27133
2162 Posté le 27/04/2018 à 16:40:40
Par "on est dans le bon thread", tu veux dire question stress ou culpabilité ?
le reverend
33368
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
2163 Posté le 27/04/2018 à 17:13:25
bah "pression", c'est aussi le thread de la biere...
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
65640
2164 Posté le 27/04/2018 à 17:17:10
Citation :
Enfin si, jeux vidéos et mangas, mais ça ne délasse pas forcément beaucoup...
Défoncer des ados boutonneux en échec scolaire sur battlefield, ça marche pas mal.
Truelle est un manchot
10420
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 14 ans
2165 Posté le 27/04/2018 à 17:22:46
C'est vrai que faire une partie de Battlefield pour défoncer du Youtou ça doit être pas mal.
Anonyme
65640
2166 Posté le 27/04/2018 à 17:25:11
Ha c'est sûr que ça doit pas $être mal, mais c'est clairement pas pas à la portée du 1er venu. Et de la 1ere venue, alors là je revends console, TV, internet et je change de sexe pour choisir indéterminé.
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
2167 Posté le 27/04/2018 à 19:02:02
Tu es en train d’essayer de la motiver, là.
Djardin
19834
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 19 ans
2168 Posté le 01/05/2018 à 20:53:40
Yop !
avec ma meuf on cherche du taf et une destination pour s'expatrier. Dans l'idée, je peut bosser à distance, tant que j'ai du réseau internet (même si trouver du taf sur place c'est plus rigolo). Et elle c'est dans le médical, et plutôt dans l'humanitaire.
En théorie, elle ne fait pas de la médecine d'urgence, donc ça devrait être en zone "stable et sécurisée", pour travailler sur du long terme ou faire de la formation. et les ONG avec qui elle est en contact expliquent qu'ils hébergent le conjoint, les enfants, paient l'école, les visas, les transports, aident à trouver du taf sur place ...
Bref, là on vient de proposer du boulot à ma meuf.
Au Kurdistan Syrien.
Et donc en Syrie, en zone de guerre, donc plus du tout les même conditions !
l'ONG ne prévoit rien pour la famille.
Et il y a peu de chances que j'ai un visa en demandant moi même ...
Et si je me mets en Turquie, de l'autre côté de la frontière, vu comme l'état Turc kiffe les Kurdes, il y a peut de chances que ça soit tranquille et qu'elle puisse rentrer le week-end.
Et je gagne rapidement une fiche S.
Après, je peux postuler chez Lafarge pour avoir un poste sur place aussi.
Mais d'un autre côté, ça lui permettrait de démarrer avec une super ONG bien reconnue et à faire du boulot super intéressant.
Mais bon, on n'est pas hyper chaud pour se séparer 6 mois complets.
(plus le côté que bon, ben c'est pas vraiment sécurisé comme coin !)
sinon elle rentre de quelques semaines au Togo à accompagner des étudiants dans un projet humanitaire, et on lui a proposé du taf là bas, mais au salaire local.
et la moitié des étudiants a choppé des touristas de compétitions. Mais ça a l'air plus tranquille, donc si je trouve du taf en remote payé un salaire londonien, on peut le tenter.
avec ma meuf on cherche du taf et une destination pour s'expatrier. Dans l'idée, je peut bosser à distance, tant que j'ai du réseau internet (même si trouver du taf sur place c'est plus rigolo). Et elle c'est dans le médical, et plutôt dans l'humanitaire.
En théorie, elle ne fait pas de la médecine d'urgence, donc ça devrait être en zone "stable et sécurisée", pour travailler sur du long terme ou faire de la formation. et les ONG avec qui elle est en contact expliquent qu'ils hébergent le conjoint, les enfants, paient l'école, les visas, les transports, aident à trouver du taf sur place ...
Bref, là on vient de proposer du boulot à ma meuf.
Au Kurdistan Syrien.
Et donc en Syrie, en zone de guerre, donc plus du tout les même conditions !
l'ONG ne prévoit rien pour la famille.
Et il y a peu de chances que j'ai un visa en demandant moi même ...
Et si je me mets en Turquie, de l'autre côté de la frontière, vu comme l'état Turc kiffe les Kurdes, il y a peut de chances que ça soit tranquille et qu'elle puisse rentrer le week-end.
Et je gagne rapidement une fiche S.
Après, je peux postuler chez Lafarge pour avoir un poste sur place aussi.
Mais d'un autre côté, ça lui permettrait de démarrer avec une super ONG bien reconnue et à faire du boulot super intéressant.
Mais bon, on n'est pas hyper chaud pour se séparer 6 mois complets.
(plus le côté que bon, ben c'est pas vraiment sécurisé comme coin !)
sinon elle rentre de quelques semaines au Togo à accompagner des étudiants dans un projet humanitaire, et on lui a proposé du taf là bas, mais au salaire local.
et la moitié des étudiants a choppé des touristas de compétitions. Mais ça a l'air plus tranquille, donc si je trouve du taf en remote payé un salaire londonien, on peut le tenter.
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
le reverend
33368
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
2169 Posté le 09/05/2018 à 14:37:48
Avec une barbe comme la tienne, t'es déjà fiché S
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Rahar
1408
AFicionado·a
Membre depuis 6 ans
2170 Posté le 24/05/2018 à 10:18:15
Ben finalement je craque, je comprends que je ne peux plus aller à ce fichu travail (si j'avais pas besoin du salaire, je me serais barrée depuis plus d'un an, en fait... ou plutôt je serais restée en congé parental jusqu'aux 3 ans de ma fille). Le patron m'a fait part des difficultés que rencontrent les collègues à communiquer avec moi (genre j'en ai jamais parlé à aucun d'entre eux, que je faisais justement diagnostiquer le problème par des professionnels, vu que c'est au final à cause de ça que ma boîte précédente m'a jetée autant que j'ai voulu partir), et qu'on sentait que j'étais de plus en plus absente (carrément désimpliquée et démotivée, oui !) etc...
Je lui propose donc la rupture conventionnelle (enfin en des termes plus prudents que ça), et monsieur tombe des nues... Enfin bon... je saurais bien parvenir à le convaincre, d'autant plus que là je vais demander au médecin un arrêt maladie pour dépression vu comment je vais pas bien... Heureusement il y le sourire de ma fille et le désherbage du jardin ("tiens vas-y que je t'arrache, toi, là, oui, l'herbe sauvage, qu'est-ce tu fais près des tomates ?" non j'plaisante, je ne suis pas si méchante envers les plantes ), ça aide un peu, mais autant mettre un cautère sur une jambe de bois...
Faut juste que je tienne le coup encore une petite semaine avant le rendez-vous (il est en congés... comme chaque fois que je dois le voir en fait, j'ai la poisse, mais il reste quand même le médecin le plus dispo du coin).
Je lui propose donc la rupture conventionnelle (enfin en des termes plus prudents que ça), et monsieur tombe des nues... Enfin bon... je saurais bien parvenir à le convaincre, d'autant plus que là je vais demander au médecin un arrêt maladie pour dépression vu comment je vais pas bien... Heureusement il y le sourire de ma fille et le désherbage du jardin ("tiens vas-y que je t'arrache, toi, là, oui, l'herbe sauvage, qu'est-ce tu fais près des tomates ?" non j'plaisante, je ne suis pas si méchante envers les plantes ), ça aide un peu, mais autant mettre un cautère sur une jambe de bois...
Faut juste que je tienne le coup encore une petite semaine avant le rendez-vous (il est en congés... comme chaque fois que je dois le voir en fait, j'ai la poisse, mais il reste quand même le médecin le plus dispo du coin).
"La musique existe pour ceux qui ne savent pas s'exprimer avec des mots."
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