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Sujet Kaamelott ou le saint Graal AFien (et par extension, le sujet de la fratrie Astier)

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Sujet de la discussion Kaamelott ou le saint Graal AFien (et par extension, le sujet de la fratrie Astier)
A la volette, on en a gros, et c'est ici que ça se passe.
En attendant le film...

C'est pas faux.
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421
Citation :
Pour moi, cette citation d'Astier est une des plus bêtes qu'il ait pu faire.


Bah le souci quand t'es un personnage public, c'est que la moindre de tes phrases est systématiquement sur-décortiquée et sur-analysée. Ca se trouve il a sorti ça un lendemain de cuite et pas au mieux de sa forme.
422
Où qu'il voulait juste troller (il ne boit pas d'alcool).
423
Ou alors c'est ce qu'il pense et on s'en fout. :noidea:
424
Et lui s'en fout de ce que l'on en pense.

 Instrumental/Ambient/Post-Rock : https://dzeta.bandcamp.com/

 

425
C'est pas dans la musique qu'il s'illustre le plus.
Quand j'ai lu sa phrase, j'ai repensé au passage "rock" live dans le pestac sur les ovnis.
Je met entre parenthèse parce que justement, c'est très propret et appliqué, exactement ce qu'on attend d'un musicien classique qui tente de rocker la casbah.:-D
Je dirais que sa critique sur les partoches provoque en même temps sa propre limite.

 

l'appréciation qu'on peut avoir de la déco de Noel de ma voisine dépend de la conscience qu'on a de l'état de la société.

[ Dernière édition du message le 18/10/2016 à 10:46:45 ]

426
Ceci dit, je pense que le message qu'il veut faire passer est plus du genre "je ne comprends pas qu'on ne cherche pas à tout savoir d'un sujet qui nous passionne".

Comprendre les formes de notation graphique de la musique, c'est quand même assez essentiel, pour n'importe quel musicien. Comme de comprendre l'harmonie, le rythme, les techniques d'enregistrement, de diffusion, l'organologie etc.

Même les bons musiciens qui ne "savent pas lire" la musique comprennent le fonctionnement de la partition classique. Ils n'en n'ont juste pas besoin.


Ça me choque plus quand les classiqueux ou les jazzeux se désintéressent totalement des techniques d'enregistrement et de diffusion.

On ne voit bien qu'avec les yeux. Le cœur est invisible pour l'essentiel. 

427
Tu soulèves une vaste question. Moi, j'aurais aussi tendance à vouloir tout connaître des sujets qui m'intéressent. Le problème, c'est que tout m'intéresse.
Autour de la musique, j'ai tendance à aller creuser un peu partout et à chercher au maximum à étendre mes connaissances. Cela couvre donc aussi la production, la prise de son, le mixage, la duplication, la diffusion, les droits, etc.
Problème : est-ce que ça ne m'empêche pas d'approfondir ?

Autre problème, c'est que j'ai fait la même chose en photo, qui est uniquement un loisir pour moi. Lorsque je m'y suis remis il y a quelques années, j'ai étudié l'optique, la technologie des capteurs et du traitement numérique, le droit autour de l'image, de la diffusion, etc.
Sauf qu'aujourd'hui, faute de temps, je ne fais plus de photo et j'ai des centaines, peut-être des milliers de photos qui dorment dans un coin de disque dur en attendant d'être triées, sélectionnées, traitée et éventuellement publiées.

Et je ne parle pas d'autres trucs auxquels je m'intéresse ou dans lesquels je suis impliqué (agriculture, écologie, militantisme, monde associatif...)

Un des avantages de la chose, c'est que les connaissances se recoupent souvent. Tout ce que j'ai appris en droit de la propriété intellectuelle et industrielle lorsque je travaillais dans le design industriel m'a servi dans la musique et dans la photo. Ce que j'ai appris dans la numérisation et le traitement du signal en audio m'a largement aidé à comprendre vite comment ça marchait en photo, etc

Mais plus le temps passe, plus j'ai envie de me recentrer sur certains sujets et de les creuser et approfondir plus que d'élargir le cercle de mes connaissances. Or, je suis persuadé qu'on ne peut pas tout faire.
Il y a eu une époque où je me suis demandé si je continuais à me former en techniques du son, en MAO, synthèse, production, etc ou si je consacrais presque tout mon temps à travailler ma guitare.
Finalement, l'accident qui m'a coûté mes doigts a décidé pour moi, mais j'avais bien senti que j'étais arrivé à un stade où, pour véritablement progresser, je ne pouvais pas bien faire les deux.

Et encore, j'ai la chance (peut-être) d'être quelqu'un qui dort peu, ce qui me laisse beaucoup de temps pour lire et apprendre des trucs. Mais quoi qu'il en soit, il y a forcément une limite à ce qu'on peut intégrer et maîtriser, surtout dans un monde qui se complexifie comme le notre. Cela fait par exemple longtemps que j'ai abandonné l'informatique et que je suis devenu un simple utilisateur, juste plus avancé et au fait que la moyenne. Aujourd'hui, je ne me lancerais plus dans le montage d'un PC par exemple.

Donc, je pense qu'à un moment, entre approfondir et élargir, il faut faire un choix.
428
C'est le syndrome de l'expert, plus on creuse un sujet moins on peut être polyvalent.
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Sauf l'expert des plateaux tv, qui lorsqu'il creuse, gagne en versatilité.
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Je ne les trouve pas versatiles pour deux ronds. Il sonnent tous pareil, c'est synthétique, creux, froid et ça manque cruellement de dynamique. Bref les experts des plateau TV sont à la pensée ce que Berhinger est à l'amplification.