Philosophie sur le zinc !
- 1 072 réponses
- 43 participants
- 39 284 vues
- 25 followers
Anonyme
Philosophie sur le zinc !
Patron, vous m’en remettez-une, siouplaît…
Tu kiffes cogiter sur des questions dont la plupart des gens se foutent, sache que tu n’es pas seul au monde…
Tu mates sur ARTE les émissions de Raphaël Enthoven… tu es abonné à Sciences humaines, Philosophie magazine, ou Esprit, voire les trois,
T’aimes les sciences humaines : la sociologie, la psychologie - voire la psychologie sociale,la philosophie des sciences, l’art, la comparaison des systèmes culturels, la spiritualité,
Ma philosophie d'Amel Bent est le morceau qui arrive en premier sur ta playlist,
Tu passes ton bac,
Que tu sois camusien ou sartien,
Prends une chaise et un verre ….
[ Dernière édition du message le 16/11/2013 à 12:54:42 ]
Anonyme
Citation :
la traduction mot à mot
j'ai une formation de traducteur. ce genre de pratique ne peut être le fait d'un traducteur digne de ce nom. il n'y a que les journalistes pour faire ça, avec les néologismes, barbarismes et faux amis en prime.
oryjen
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
j'ai une formation de traducteur. ce genre de pratique ne peut être le fait d'un traducteur digne de ce nom.
Tu parles de Jacinthe Tremblay?
Anonyme
Spécialiste de la philosophie japonaise, Jacynthe Tremblay a choisi de s'attarder sur le plus important des philosophes nippons du XXe siècle, Nishida Kitarô. Après lui avoir consacré une étude en 2000, elle publie la traduction de six essais du penseur que l'on présente souvent en Occident comme le chantre de l'ultranationalisme japonais pendant la Seconde guerre mondiale. Jacynthe Tremblay nous rappelle que Nishida mérite surtout d'être connu pour son œuvre philosophique et son apport dans la réflexion philosophique au Japon.
[quote]J'ai commencé à m'intéresser à la philosophie japonaise en 1989, au terme de mes études doctorales en philosophie de la religion à l'université de Montréal. Mon projet initial portait sur la question du néant dans la philosophie de Nishitani Keiji, un proche disciple de Nishida. En 1990, je me suis rendue au Japon pour un stage d'études d'une durée de deux ans. Or, mon superviseur de l'université de Tôkyô, Sakabe Megumi, m'a fortement incitée à lire au préalable des essais de Nishida en japonais. En me mettant à l'étude de cet auteur, j'ai éprouvé une telle fascination que j'ai laissé de côté mon projet sur Nishitani pour me concentrer uniquement sur Nishida. Ce qui m'a le plus attirée, c'est sa manière de remettre en question les modes de pensée habituels, sa capacité à repenser radicalement les questions philosophiques.
Il existait déjà au début des années 1990 quelques traductions anglaises de Nishida, notamment de ses premières œuvres. Je me suis toutefois efforcée de lire cet auteur uniquement en japonais, malgré les grandes difficultés que représentent son style écrit et son mode de pensée philosophique. À cause de cette option méthodologique, ma recherche a progressé assez lentement au début mais j'en ai tiré d'énormes avantages, surtout en ce qui concerne la compréhension en profondeur de l'œuvre de Nishida. En effet, ce dernier a développé sa pensée dans l'acte même d'écrire. Elle est inséparablement liée à la manière dont il a utilisé et, très souvent, déconstruit la langue japonaise afin de la rendre apte à exprimer des idées qui, pour une grande part d'entre elles, étaient nouvelles tant en regard de la philosophie occidentale que de la pensée japonaise traditionnelle.
Après mon retour au Canada en 1992, j'ai occupé un emploi de recherche au Centre d'études sur l'Asie de l'Est de l'université de Montréal. Cette recherche a été centrée sur Nishida et, de manière plus périphérique, sur Watsuji Tetsurô, éthicien bien connu au Japon. Depuis 1997, je vis de nouveau au Japon, occupée par la recherche sur Nishida, de même que par la traduction de parties de son œuvre. Ces différents travaux ont donné lieu à plusieurs articles, ainsi qu'à deux livres. Le premier est un petit ouvrage de vulgarisation traitant des rapports entre l'humain et le monde, de même que des rapports interpersonnels (La relation et son lieu. Introduction à la philosophie de la relation de Nishida, Beauport, MNH/anthropos, 2000, 78 p.). Le second porte sur la "logique du basho" (lieu) développée par Nishida (cf. Nishida Kitarô. Le Jeu de l'individuel et de l'universel, Paris, CNRS Editions, 2000). Trois de mes premiers essais de traduction de Nishida apparaissent en annexe de ce dernier livre.[/quote]
Anonyme
La seconde difficulté tient au type de traduction qu'on décide de produire. En effet, s'agit-il de traduire mot à mot le texte philosophique japonais, ou bien encore d'en synthétiser les idées principales dans un langage plus concis ? Ni l'un ni l'autre à mon avis. Car la traduction mot à mot fourni det simples équivalences lexicales et structures grammaticales, sans qu'il soit tenu compte du contexte et du sens du texte à traduire. Elle risque de produire une traduction inintelligible. Quant au type de traduction qui consiste à reconstruire le sens du texte japonais, il autorise la traductrice à intervenir dans un texte en son propre nom, avec tous les risques de contresens qu'un tel procédé implique.
Anonyme
hey, vous m'avez mal lu ! je souligne justement que son propos est l'évidence même ! aucun traducteur ne traduit mot à mot. Google fait ça aussi bien.
oryjen
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
Là ce serait un "atout".
Reste encore à savoir qui décide de faire figurer ces perles sur le collier et sur quels critères, je crois que c'est là que commencent les infirmités.
intram
par rapport au début de la discussion, ce qui avait été dit à propos des orientaux,
et le fait de l'impossibilité ou la difficulté pour nous de raisonner autrement que sous une forme dialectique etc, en cherchant j'étais tombé sur une suite de pages qui avaient semblé, pour moi, présenter quelques pistes parmi d'autres :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Non-dualité
http://sergecar.perso.neuf.fr/cours/logique4.htm
est-elle un atout (pour accéder à la compréhension des phénomènes) ou une infirmité
(réponse diplomatique)
et puis que ça commence peut être au moment où on arrête de prendre parti?
autre chose: la suite logique de ce questionnement fait aborder le problème du langage, ce que vous avez fait.
une infirmité résultant d'un ensemble de conditionnements (et nous empêchant absolument de comprendre)?
comme ça pour aller vite, je dirais qu'un ensemble de conditionnements va nous faire comprendre quelque chose d'une certaine manière.
et donc là en gros tu vas aller (re)lire Lao Tseu
- < Liste des sujets
- Charte