Le Pub de l'Amérique Latine
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Poursuivons... Nous nous promenons. Il y a de l'activité, une loco chauffe dans une zone interdite au public, ceinte de grillages. Pas d'électrification du réseau, tout au diesel. De la bonne grosse loco diesel, à l'américaine. C'est pas du modèle rapide mais ça tracte des kilomètres de wagons sur les pentes de la Cordillère. Quelques personnes vaquent à de mystérieuses occupations. C'est pas le trafic intense...
Le bâtiment de la gare est entre deux voies, le long d'une de ces voies je vois un cheminot... J'engage la discussion. En regardant vers l'Est, le quai et la voie à droite de la gare sont "réservés" à Ferronor la chilienne, à gauche c'est pour la FCAB bolivienne... les voies se séparent 1 kilomètre avant Baquedano et se rejoignent 500 mètres après... On a bien vu quelques trains passer en venant de Calama, d'autres circulant en ville à Antofagasta... où les trains circulent au milieu de la ville, le trafic routier s'arrête régulièrement pour laisser le passage...
Je questionne le cheminot, y'a des trains prévus aujourd'hui ?
- Oui, y'en a un qui va bientôt passer pour Calama et Uyuni par Ollagüe.
- A quelle heure ?
- Il ne devrait pas tarder...
Il n'y a pas de train de 11h52 ou d'express de 22h09, c'est juste les trains d'environ 11h ou 22h-23h...
Si 2 trains se croisent ils s'attendent sur une double voie quelque part dans une gare.
A San Antonio de los Cobres, en Argentine, j'étais allé avec le chauffeur chercher des clopes au village, et un dimanche après midi faut la trouver la tienda ouverte qu'a encore des clopes... Nous sommes arrivés à Salta à 18h au lieu de 16h.
A Uyuni le train pour Calama partait officiellement à minuit... départ à 3h... pour une arrivée prévue le lendemain dans la soirée, nous sommes arrivés à Calama à minuit... A Ollagüe, au pied du volcan du même nom (5868m), les douaniers chiliens ont bloqué le train quelques heures sans que personne ne sache pourquoi... peut être pour passer le temps.
Tout ça pour dire que les horaires des trains dans la région c'est facultatif et à titre indicatif sans obligation de ponctualité...
Revenons à 2019... La Moujikette a tout de suite compris que l'attente du train était obligatoire. On attend.
Nous continuons notre discussion avec le cheminot.
Je me rencarde sur l'exploitation des trains... j'apprends qu'il y a toujours des trains en direction de Salta.
Un trajet de rêve, l'Atacama puis le passage de la Cordillère, arrêt à la frontière Chilo-Argentine à Socompa au pied du volcan du même nom (6051m) et descente vers Salta et la Pampa nord-Argentine. Hélas pas de passagers.
Il n'est pas sûr que le Uyuni-Calama existe toujours pour les passagers. La route remplace le train.
Il nous raconte l'histoire des chemins de fer de l'Atacama, du Chili en général... Il est étonné que j'ai déjà fait un bon paquet de trajets en train, un accro au train il comprend pas trop. Pour lui le train c'est juste un boulot.
Vers l'Ouest un joli nuage de fumée noire.
Voilà... j'ai vu mon train. Il est temps d'y aller. Ainsi commence la fin du voyage. Départ de Baquedano, sa gare, ses rails, ses quais, sa rotonde et ses vieilles locos... Je me retourne, la Moujikette me dit "allez, une dernière pour la route".
Ruta 5, Panaméricaine, 130 bornes jusqu'Antofagasta, 2x2 voies toutes neuves... Vitesse limitée à 120. Je roule à 80. J'en profite. Nous longeons la voie ferrée, des salitreras à l'abandon, des gares ouvertes au vent du désert, des cimetières pampinos (un pampino est un habitant de l'Atacama). De l'autre côté de la route des panneaux publicitaires 4 mètres par 4... Poulets industriels Ramirez, transports Alfonso Schmidt, forages en tous genres, pneus pour camions de mines Yokohama, lotissement avec piscine Videla et Cie. La route plonge, Antofagasta, , sa zone industrielle, ses quartiers popus puis ses tours, son Mall, son front de mer, son port, le Pacifique baigné par le courant de Humboldt sous le soleil. L'avenue qui mène de la Ruta 5 au front de mer s'appelle Salvador Allende, elle n'est pas loin du monument à la mémoire de Victor Jara. Antofagasta est moche mais pas Pinochienniste. On pose les sacs à l'hôtel, on va à l'aéroport rendre la voiture... Nous longeons encore la voie ferrée, une loco de la FCAB est en panne...
Je pensais exactement la même chose à propos des premières photos. Paracas, Ballestas et tout ça. Si c'est bien là, c'est aujourd'hui beaucoup plus développé, locaux et tourisme et en même temps pas mal protégé, réserve nationale. Etant donné le paysage la région du Sud Pérou, ce qu'on pourrait qualifier d'Atacama péruvien. La première est terrible. Le genre d'endroit où j'aimerais passer du temps. Ça me rappelle aussi les villages de pécheurs de l'Atacama chilien, entre Arica et Iquique.
Presque edit... Les oiseaux arrivés après semblent confirmer la région de Ballestas.
Merci El Migo.
Anonyme
17824
Le hasard m'oblige à poursuivre... Je suis en train de lire un superbe bouquin sur la Pampa Salitrera écrit par une prof française... Il y est question de Baquedano, entre autre. Cette gare est centrale. A la croisée du FCAB, FerroCarril de Antofagasta a Bolivia, des trains pour Socompa à la frontière Argentine et du Longino, le train qui traverse l'Atacama du Nord au Sud. El Longino, le fameux "Les trains vont au purgatoire" d'Hernan Rivera Letelier.
Véronique Brunet. Chili, sur les traces des mineurs du nitrate. L'harmattan Editions.
J'avais déjà évoqué ce bouquin ici mais le relire est un plaisir... je ne me souvenais pas qu'elle citait si souvent Rivera Letelier. Promenez vous dans la Pampa Salitrera, c'est beau mais mort... Lisez Rivera Letelier et il s'anime. Des jeux de mômes, des parties de foot, des musiciens itinérants, des projectionnistes fous, des barbiers anarchistes, des vieilles filles, des croque-morts pédophiles, les rires gras et avinés des mineurs, les bagarres de maquereaux, la vulgarité et l'humanité des putes, les luttes syndicales, le Christ d'Elqui et ses apôtres... c'est tout un monde qui défile sous nos yeux... un monde d'en bas, sale bruyant, vulgaire, pauvre... mais Hernan les décrit avec tellement de gouaille et de verve qu'on l'aime son petit monde... Un monde qui n'existe plus que par le regard de Rivera Letelier. L'Atacama a Rivera Letelier et Chiloé et la Patagonie ont Francisco Coloane. Avec ces 2 là, ce ne sont plus des paysages qu'on mate, c'est toute une histoire et plein de vie qui apparaissent.
Revenons-en à Baquedano... après avoir quitté Pampa Union.
Je mets en spoiler... gros flood ferroviaire avec beaucoup de poteaux et de fils.
La Moujikette sait que j'y tiens à cette visite. Le Museo de Ferrocarril en plein air... Ça veut juste dire qu'il y a des locos accessibles au public, gratos. Clou du spectacle, la rotonde. Une rotonde de chemin de fer... mon rêve de môme. Avoir une rotonde au 1/87ème pour mes locos, y réparer mes BB67000, CC72000 et autres Pacific-241. Et là je vais en avoir une, une vraie rotonde, grandeur nature, avec plein de vieilles locos à vapeur, des wagons en ruine, des kilomètres de voie... en plein désert d'Atacama, chez Hernan. J'ai 2 heures, de la flotte, et une carte mémoire... Avec un peu de chance il passera même un train... Pour où ? Socompa ? Ollagüe ?
C'est ça une rotonde... un hangar semi-circulaire, des locos en éventail et un pont tournant pour mettre chaque loco à sa place.
Ça a de la gueule une loco à vapeur et à photographier...
Vues de l'intérieur de la rotonde. Soleil, ombre...
Un tour un peu à l'écart du "musée"...
La suite plus tard...
Véronique Brunet. Chili, sur les traces des mineurs du nitrate. L'harmattan Editions.
J'avais déjà évoqué ce bouquin ici mais le relire est un plaisir... je ne me souvenais pas qu'elle citait si souvent Rivera Letelier. Promenez vous dans la Pampa Salitrera, c'est beau mais mort... Lisez Rivera Letelier et il s'anime. Des jeux de mômes, des parties de foot, des musiciens itinérants, des projectionnistes fous, des barbiers anarchistes, des vieilles filles, des croque-morts pédophiles, les rires gras et avinés des mineurs, les bagarres de maquereaux, la vulgarité et l'humanité des putes, les luttes syndicales, le Christ d'Elqui et ses apôtres... c'est tout un monde qui défile sous nos yeux... un monde d'en bas, sale bruyant, vulgaire, pauvre... mais Hernan les décrit avec tellement de gouaille et de verve qu'on l'aime son petit monde... Un monde qui n'existe plus que par le regard de Rivera Letelier. L'Atacama a Rivera Letelier et Chiloé et la Patagonie ont Francisco Coloane. Avec ces 2 là, ce ne sont plus des paysages qu'on mate, c'est toute une histoire et plein de vie qui apparaissent.
Revenons-en à Baquedano... après avoir quitté Pampa Union.
Je mets en spoiler... gros flood ferroviaire avec beaucoup de poteaux et de fils.
La Moujikette sait que j'y tiens à cette visite. Le Museo de Ferrocarril en plein air... Ça veut juste dire qu'il y a des locos accessibles au public, gratos. Clou du spectacle, la rotonde. Une rotonde de chemin de fer... mon rêve de môme. Avoir une rotonde au 1/87ème pour mes locos, y réparer mes BB67000, CC72000 et autres Pacific-241. Et là je vais en avoir une, une vraie rotonde, grandeur nature, avec plein de vieilles locos à vapeur, des wagons en ruine, des kilomètres de voie... en plein désert d'Atacama, chez Hernan. J'ai 2 heures, de la flotte, et une carte mémoire... Avec un peu de chance il passera même un train... Pour où ? Socompa ? Ollagüe ?
C'est ça une rotonde... un hangar semi-circulaire, des locos en éventail et un pont tournant pour mettre chaque loco à sa place.
Ça a de la gueule une loco à vapeur et à photographier...
Vues de l'intérieur de la rotonde. Soleil, ombre...
Un tour un peu à l'écart du "musée"...
La suite plus tard...
Anonyme
17824
Baquedano est toujours en activité... Du fret. Il y a longtemps qu'un passager n'est pas passé par là. La route, les bus et les voitures. Les trains miniers. Des wagons d'acide sulfurique, de lingots d'étain et de cuivre, du lithium...
La Moujikette sait qu'avec un banal wagon, un quai de gare et un appareil photo je peux être occupé des heures... Ça l'amuse de me voir comme un gamin. Alors j'en profite...
La Moujikette sait qu'avec un banal wagon, un quai de gare et un appareil photo je peux être occupé des heures... Ça l'amuse de me voir comme un gamin. Alors j'en profite...
sonicsnap
85221
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
Hors sujet :
Si tu passes par la Savoie, la rotonde de Chambéry se visite (je ne l'ai jamais fait). C'est l'une des plus grandes de France (voire la plus grande ?). Elle date du début du XXème siècle et elle est entièrement couverte.
Pas sûr qu'il y ait de vieilles locos vapeurs toutefois
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
17824
Hors sujet :
Merci du tuyau, dana... Je viens d'aller mater, l'intérieur est superbe mais accessible seulement en visite guidé. Il reste pas mal de rotondes en France, certaines aux monuments historiques, souvent de jolis monuments dans le genre architecture industrielle. Dans la région parisienne faudrait que j'aille faire un tour à Sotteville les Rouen, des centaines de locos à l'abandon dans une gare de triage...
Poursuivons... Nous nous promenons. Il y a de l'activité, une loco chauffe dans une zone interdite au public, ceinte de grillages. Pas d'électrification du réseau, tout au diesel. De la bonne grosse loco diesel, à l'américaine. C'est pas du modèle rapide mais ça tracte des kilomètres de wagons sur les pentes de la Cordillère. Quelques personnes vaquent à de mystérieuses occupations. C'est pas le trafic intense...
Le bâtiment de la gare est entre deux voies, le long d'une de ces voies je vois un cheminot... J'engage la discussion. En regardant vers l'Est, le quai et la voie à droite de la gare sont "réservés" à Ferronor la chilienne, à gauche c'est pour la FCAB bolivienne... les voies se séparent 1 kilomètre avant Baquedano et se rejoignent 500 mètres après... On a bien vu quelques trains passer en venant de Calama, d'autres circulant en ville à Antofagasta... où les trains circulent au milieu de la ville, le trafic routier s'arrête régulièrement pour laisser le passage...
Je questionne le cheminot, y'a des trains prévus aujourd'hui ?
- Oui, y'en a un qui va bientôt passer pour Calama et Uyuni par Ollagüe.
- A quelle heure ?
- Il ne devrait pas tarder...
Il n'y a pas de train de 11h52 ou d'express de 22h09, c'est juste les trains d'environ 11h ou 22h-23h...
Si 2 trains se croisent ils s'attendent sur une double voie quelque part dans une gare.
A San Antonio de los Cobres, en Argentine, j'étais allé avec le chauffeur chercher des clopes au village, et un dimanche après midi faut la trouver la tienda ouverte qu'a encore des clopes... Nous sommes arrivés à Salta à 18h au lieu de 16h.
A Uyuni le train pour Calama partait officiellement à minuit... départ à 3h... pour une arrivée prévue le lendemain dans la soirée, nous sommes arrivés à Calama à minuit... A Ollagüe, au pied du volcan du même nom (5868m), les douaniers chiliens ont bloqué le train quelques heures sans que personne ne sache pourquoi... peut être pour passer le temps.
Tout ça pour dire que les horaires des trains dans la région c'est facultatif et à titre indicatif sans obligation de ponctualité...
Revenons à 2019... La Moujikette a tout de suite compris que l'attente du train était obligatoire. On attend.
Nous continuons notre discussion avec le cheminot.
Je me rencarde sur l'exploitation des trains... j'apprends qu'il y a toujours des trains en direction de Salta.
Un trajet de rêve, l'Atacama puis le passage de la Cordillère, arrêt à la frontière Chilo-Argentine à Socompa au pied du volcan du même nom (6051m) et descente vers Salta et la Pampa nord-Argentine. Hélas pas de passagers.
Il n'est pas sûr que le Uyuni-Calama existe toujours pour les passagers. La route remplace le train.
Il nous raconte l'histoire des chemins de fer de l'Atacama, du Chili en général... Il est étonné que j'ai déjà fait un bon paquet de trajets en train, un accro au train il comprend pas trop. Pour lui le train c'est juste un boulot.
Vers l'Ouest un joli nuage de fumée noire.
Voilà... j'ai vu mon train. Il est temps d'y aller. Ainsi commence la fin du voyage. Départ de Baquedano, sa gare, ses rails, ses quais, sa rotonde et ses vieilles locos... Je me retourne, la Moujikette me dit "allez, une dernière pour la route".
Ruta 5, Panaméricaine, 130 bornes jusqu'Antofagasta, 2x2 voies toutes neuves... Vitesse limitée à 120. Je roule à 80. J'en profite. Nous longeons la voie ferrée, des salitreras à l'abandon, des gares ouvertes au vent du désert, des cimetières pampinos (un pampino est un habitant de l'Atacama). De l'autre côté de la route des panneaux publicitaires 4 mètres par 4... Poulets industriels Ramirez, transports Alfonso Schmidt, forages en tous genres, pneus pour camions de mines Yokohama, lotissement avec piscine Videla et Cie. La route plonge, Antofagasta, , sa zone industrielle, ses quartiers popus puis ses tours, son Mall, son front de mer, son port, le Pacifique baigné par le courant de Humboldt sous le soleil. L'avenue qui mène de la Ruta 5 au front de mer s'appelle Salvador Allende, elle n'est pas loin du monument à la mémoire de Victor Jara. Antofagasta est moche mais pas Pinochienniste. On pose les sacs à l'hôtel, on va à l'aéroport rendre la voiture... Nous longeons encore la voie ferrée, une loco de la FCAB est en panne...
El Migo
24005
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
Vraiment terribles toutes ces photos de trains, de rails et de hangars. Ca fait sans doute pas partie du trajet touristique mainstream, mais c'est vraiment chouette
Pour ma part je continue à exhumer de vieilles diapos.
D'abord quelques photos du Pérou, que j'avoue avoir un peu de mal à situer, c'est un peu lointain
Mais peut-être qu'Aztec Soviet pourra m'aider s'il connaît ces coins ?
An premier, la côte Pacifique plutôt le sud vers Arequipa je pense pleins d'oiseaux.
En dernier, quelques vues du camino inca (entre Cuzco et le Machu Picchu) une rando vraiment sympa sur 2 ou 3 jours. On n'avait croisé personne, mais j'imagine que ce serait différent aujourd'hui.
Et entre les deux, ben entre les 2, les Andes quoi.
Pour ma part je continue à exhumer de vieilles diapos.
D'abord quelques photos du Pérou, que j'avoue avoir un peu de mal à situer, c'est un peu lointain
Mais peut-être qu'Aztec Soviet pourra m'aider s'il connaît ces coins ?
An premier, la côte Pacifique plutôt le sud vers Arequipa je pense pleins d'oiseaux.
En dernier, quelques vues du camino inca (entre Cuzco et le Machu Picchu) une rando vraiment sympa sur 2 ou 3 jours. On n'avait croisé personne, mais j'imagine que ce serait différent aujourd'hui.
Et entre les deux, ben entre les 2, les Andes quoi.
[ Dernière édition du message le 11/09/2019 à 16:48:00 ]
El Migo
24005
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
El Migo
24005
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
Anonyme
17824
Citation :
An premier, la côte Pacifique plutôt le sud vers Arequipa je pense pleins d'oiseaux.
Je pensais exactement la même chose à propos des premières photos. Paracas, Ballestas et tout ça. Si c'est bien là, c'est aujourd'hui beaucoup plus développé, locaux et tourisme et en même temps pas mal protégé, réserve nationale. Etant donné le paysage la région du Sud Pérou, ce qu'on pourrait qualifier d'Atacama péruvien. La première est terrible. Le genre d'endroit où j'aimerais passer du temps. Ça me rappelle aussi les villages de pécheurs de l'Atacama chilien, entre Arica et Iquique.
Presque edit... Les oiseaux arrivés après semblent confirmer la région de Ballestas.
Merci El Migo.
Anonyme
17824
Putain, tu vas vite... Je pense reconnaître Taquile... J'en suis sûr à 97,634 %. Me trompe-je ?
La rivière, l'Urubamba, quelques photos d'Ollantaytambo ou Pisac ?
La porte du village, superbe coin, je ne connais pas. Mais ça donne envie d'y aller faire un tour.
Putain, tu changes de continent à une vitesse... Teotihuacan...
La rivière, l'Urubamba, quelques photos d'Ollantaytambo ou Pisac ?
La porte du village, superbe coin, je ne connais pas. Mais ça donne envie d'y aller faire un tour.
Putain, tu changes de continent à une vitesse... Teotihuacan...
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