Le Pub de l'Amérique Latine
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Superbe, et content que tu prennes plaisir à nous raconter tout ça. Ca donne vraiment envie d'y aller 
La vallée de la lune .... manque de poteaux..surement.
El Migo
24005
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
Terrible la lune qui s'apprête à dévaler la pente
Y aurait pas moyen de la mettre un peu en valeur ?
Y aurait pas moyen de la mettre un peu en valeur ?
sqoqo
7050
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
Anonyme
17824
Merci, ça fait plaisir. 
Je me régale à faire ces posts.
Nous rentrons à San Pedro en passant par le Sud, on voit pas à 5 mètres en certains endroits, là ou la dépression est la plus sablonneuse. Le vent n'a pas faibli. Je pose la Moujikette à l'hôtel et reviens... Pas beaucoup de photos, j'en prends plein la tronche, c'est pas grave. L'objectif est tropicalisé, le boitier ne l'est pas. Tout ça pour quelques photos. Je vois rien, plein phare, pourvu qu'un abruti de bus ne décide pas de respecter ses horaires, j'ouvre la vitre, quelques clichés, une accalmie, je me faufile en dehors. Je choisis mes coins avant de descendre.
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Je me régale à faire ces posts.
Nous rentrons à San Pedro en passant par le Sud, on voit pas à 5 mètres en certains endroits, là ou la dépression est la plus sablonneuse. Le vent n'a pas faibli. Je pose la Moujikette à l'hôtel et reviens... Pas beaucoup de photos, j'en prends plein la tronche, c'est pas grave. L'objectif est tropicalisé, le boitier ne l'est pas. Tout ça pour quelques photos. Je vois rien, plein phare, pourvu qu'un abruti de bus ne décide pas de respecter ses horaires, j'ouvre la vitre, quelques clichés, une accalmie, je me faufile en dehors. Je choisis mes coins avant de descendre.
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Anonyme
17824
Une petite salve en N&B...
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Puis retour à l'hôtel. Au ralenti... je profite une dernière fois du paysage, je déguste. Demain matin nous quittons San Pedro, trop tôt pour encore admirer la Cordillère. C'est la fin du voyage. Retour sur Antofagasta puis avion pour Santiago, Calle Londres y Calle Paris puis Londres et Paris. Mais avant ça il y aura une de mes vieilles lubies sur le trajet pour Anto... M'arrêter dans une de ces fameuses salitreras ou gares aperçues depuis les bus il y a longtemps... Amérique Latine, désert, trains, photos... Je sais déjà que je vais pas être déçu... Putain, y'a même un train qu'est passé et j'ai causé avec un employé des chemins de fer (ça alors, que c'est extraordinaire) et j'ai fait "quelques" photos...
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Puis retour à l'hôtel. Au ralenti... je profite une dernière fois du paysage, je déguste. Demain matin nous quittons San Pedro, trop tôt pour encore admirer la Cordillère. C'est la fin du voyage. Retour sur Antofagasta puis avion pour Santiago, Calle Londres y Calle Paris puis Londres et Paris. Mais avant ça il y aura une de mes vieilles lubies sur le trajet pour Anto... M'arrêter dans une de ces fameuses salitreras ou gares aperçues depuis les bus il y a longtemps... Amérique Latine, désert, trains, photos... Je sais déjà que je vais pas être déçu... Putain, y'a même un train qu'est passé et j'ai causé avec un employé des chemins de fer (ça alors, que c'est extraordinaire
) et j'ai fait "quelques" photos...sonicsnap
85254
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
Super! On est quasiment triste d'arriver à la fin du voyage! Merci AS pour ce récit passionnant et toutes ces photos. Tu m'as offert un voyage par procuration. Merci!
On est quasiment triste d'arriver à la fin du voyage! Merci AS pour ce récit passionnant et toutes ces photos. Tu m'as offert un voyage par procuration. Merci!Lola Tance
12232
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 12 ans
Yep tout pareil
Anonyme
17824
San Pedro au petit matin... Il fait nuit, les rues sont vides. Nous montons sur le plateau pour rejoindre Calama puis Anto. Nous ne nous étions pas rendu compte que la côte était si raide et surtout si longue... Peut être 30 kilomètres. Le thermomètre de la voiture continue de baisser. Il faisait +1° à San Pedro, là haut il descend à -8°. C'est la canicule à Paris, +42°...
La lumière arrive, le désert s'éclaire lentement. Au loin on distingue à peine les lumières de Calama. La route redescend, Calama apparait, envapée. Les collines derrière la ville sont nimbées d'une brume rougie par les rayons du soleil qui vient de passer la Cordillère, derrière nous. Tout aussi poétiquement nous cherchons une gasolinera pour le plein et un café. Les pompistes sont gelés, les caissières analysent le 246654ème épisode de Amor, Vida y Muerte ou un truc dans le genre. Un tour de périph de Calama, direction la Ruta 25 puis la Ruta 5... Des camions, des bus, des voitures, des mines à l'abandon, d'autres en pleine effervescence, des croix, des poteaux, une ligne de chemin de fer, un train, des wagons d'acide sulfurique, un relais routier. La température augmente, la Moujikette demande un arrêt technique. Quelques arbres perdus et anémiques au bord de la voie ferrée, on s'arrête, je fais quelques photos.
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On repart. De l'autre de la route une salitrera à l'abandon, un panneau... Pampa Union. Merde, c'est là. On passe. On reviendra. Nous devons rendre la voiture, j'ai choisi Baquedano et sa gare.
Pampa Union, la voie ferrée. Là que le père de Golondrina del Rosario, barbier et anarchiste, voulait se faire sauter pour buter le président de l'époque, les années 20. L'histoire est tragique et légendaire mais bien réelle. La belle Golondrina et son trompettiste, l'orchestre au litron. Pampa Union, sa rue du commerce, ses bordels, ses bagarres. Mirage d'amour avec fanfare. Fatamorgana de amor con banda de música.
La 5 et la 25 se rejoignent, 10 kilomètres sur la Panaméricaine devenue ici 2x2 voies. Sortie Baquedano. Il y a 20 ans la Panaméricaine passait en plein milieu de la ville, j'avais deviné la gare, avenue Salvador Allende. Ville bric et broc, il s'en dégage un charme certain. Une ville avec l'avenue principale nommée Salvador Allende ne peut être dénuée de charme.
La gare, enfin, nous y sommes... 20 ans que j'attendais ça.
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Ça c'est juste le teaser... j'ai encore une cinquantaine de photos à "traiter". J'ai choisi de surexposer un peu et de contraster. C'est du boulot.
Une rambarde de wagon ne peut être utilisée comme un poteau électrique.
Communiqué officiel d'EDF
La lumière arrive, le désert s'éclaire lentement. Au loin on distingue à peine les lumières de Calama. La route redescend, Calama apparait, envapée. Les collines derrière la ville sont nimbées d'une brume rougie par les rayons du soleil qui vient de passer la Cordillère, derrière nous. Tout aussi poétiquement nous cherchons une gasolinera pour le plein et un café. Les pompistes sont gelés, les caissières analysent le 246654ème épisode de Amor, Vida y Muerte ou un truc dans le genre. Un tour de périph de Calama, direction la Ruta 25 puis la Ruta 5... Des camions, des bus, des voitures, des mines à l'abandon, d'autres en pleine effervescence, des croix, des poteaux, une ligne de chemin de fer, un train, des wagons d'acide sulfurique, un relais routier. La température augmente, la Moujikette demande un arrêt technique. Quelques arbres perdus et anémiques au bord de la voie ferrée, on s'arrête, je fais quelques photos.
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On repart. De l'autre de la route une salitrera à l'abandon, un panneau... Pampa Union. Merde, c'est là. On passe. On reviendra. Nous devons rendre la voiture, j'ai choisi Baquedano et sa gare.
Pampa Union, la voie ferrée. Là que le père de Golondrina del Rosario, barbier et anarchiste, voulait se faire sauter pour buter le président de l'époque, les années 20. L'histoire est tragique et légendaire mais bien réelle. La belle Golondrina et son trompettiste, l'orchestre au litron. Pampa Union, sa rue du commerce, ses bordels, ses bagarres. Mirage d'amour avec fanfare. Fatamorgana de amor con banda de música.
La 5 et la 25 se rejoignent, 10 kilomètres sur la Panaméricaine devenue ici 2x2 voies. Sortie Baquedano. Il y a 20 ans la Panaméricaine passait en plein milieu de la ville, j'avais deviné la gare, avenue Salvador Allende. Ville bric et broc, il s'en dégage un charme certain. Une ville avec l'avenue principale nommée Salvador Allende ne peut être dénuée de charme.
La gare, enfin, nous y sommes... 20 ans que j'attendais ça.
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Ça c'est juste le teaser... j'ai encore une cinquantaine de photos à "traiter". J'ai choisi de surexposer un peu et de contraster. C'est du boulot.
Une rambarde de wagon ne peut être utilisée comme un poteau électrique.
Communiqué officiel d'EDF
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
Superbe, et content que tu prennes plaisir à nous raconter tout ça. Ca donne vraiment envie d'y aller Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Anonyme
9585
Citation :
Les photos sont moches
La vallée de la lune .... manque de poteaux..surement.
El Migo
24005
Vie après AF ?
Membre depuis 16 ans
L'année prochaine, c'est Chapolin qui passe ses vacances au Chili
On aura du poteau vu d'en haut
On aura du poteau vu d'en haut
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