Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

T'as le moral à 0 dB? Ici, on t'entendra quand même ;-)

  • 89 réponses
  • 14 participants
  • 2 028 vues
  • 21 followers
Sujet de la discussion T'as le moral à 0 dB? Ici, on t'entendra quand même ;-)
Difficile d'afficher tout le temps une patate et un moral de héros indestructible. Les raisons sont nombreuses, souvent, et surtout en ces temps d'individualisme, de se sentir comme face à des obstacles et des difficultés plus ou moins insurmontables, ou d'être confronté à quelque chose qu'on n'était pas préparé à affronter.

"Petits bobos" ou véritables grandes douleurs, la communauté Audiofanzienne regorge assurément de nombreux talents venant d'horizons divers, à même d'écouter, conseiller, encourager ceux qui ont un passage à vide.

Alors chacun viendra s'il le veut animer ce sujet avec ce qu'il souhaite mettre dedans, en se livrant totalement ou juste avec la dose de pudeur qui lui convient. Et puis il peut aussi permettre d'aiguiller vers des échanges en MP, si l'on préfère cette discrétion très respectable.

Hier, on se souhaitait les voeux de bonne année 2024, mais si tout n'est déjà pas si rose, la ligne est ouverte.

[ Dernière édition du message le 02/01/2024 à 12:42:26 ]

Afficher le sujet de la discussion
61
Citation :
enfin, ce qui est de la part professionnelle n'est pas de mon ressort, il me faut donc accepter et prendre du recul.

Si tu ne fais que subir, c'est problématique et tu as des choix, comme faire tout autre chose ou dans d'autres conditions plus favorables et moins anxiogènes.
Là je parle de ma propre expérience, j'ai longtemps pris sur moi au taf alors que j'en souffrait énormément, et j'ai bien failli en creuver au final.
C'est toujours plus facile à dire qu'à faire, mais rien n'oblige personne à vivre une vie pénible, on en a qu'une et on se convainc souvent qu'on a pas le choix mais si, on a des choix, et il n'est jamais trop tard pour changer de voie si celle qu'on empreinte, par "facilité" ou par contrainte suposée, nous fait souffrir.
62
Citation :
jamais trop tard pour changer de voie si celle qu'on empreinte, par "facilité" ou par contrainte suposée, nous fait souffrir.


Lapsus révélateur, et quasiment visionnaire compte tenu du propos :bravo:

Point-Virgule, il y a des cas (et des caractères de bonhomme) qui font que parfois on se torture à prendre sur soi alors qu'OBJECTIVEMENT, on vit au boulot une situation ANORMALE.

Je rappellerai que l'inspection du travail et la médecine du travail sont aussi à même de juger si l'on se trouve dans des conditions professionnelles objectivement défavorables et nuisibles à son boulot, de nature à venir sapper son équilibre et sa santé (physique, et mentale comme c'est de plus en plus pris en compte).

Tirer la sonnette d'alarme auprès de ces instances n'est pas un aveu d'échec, ni une garantie qu'on est professionnellement grillé partout parce que "t'es une donneuse", mais c'est surtout un moyen de se préserver, de se protéger même.

A priori, tu es encore jeune, en tous cas pas à l'avant-veille de la retraite (ou alors tu fais encore plus jeune que moi :ptdr:), et endurer trop longtemps des conditions où l'on prend constamment sur soi, c'est comme fumer toute sa vie: Ce n'est pas à l'aube de passer l'arme à gauche qu'il faut se dire "ah merde, si j'avais su...."

[ Dernière édition du message le 18/06/2025 à 13:57:14 ]

63
x
Hors sujet :
:facepalm: je pourrait mettre ça sur le dos du correcteur automatique mais non, je plaide coupable.
64
Mon métier me plaît, ce n'est pas le problème en soi, c'est plutôt tout ce qu'il y a autour ; comme partout et, en particulier dans la fonction publique, ça se dégrade mais j'ai un statut particulier qui fait que je ne suis jamais assuré de la reconduction de mon poste au même endroit, cela dit, j'ai aussi obtenu un statut qui tient compte de mon état de santé et qui m'ouvre de nouveaux droits – que je ne connais pas encore très bien, il faut que j'aille à la pêche aux renseignements – notamment à la formation, sous conditions, à la mutation et, là, je les connais mieux, à un allègement horaire.

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

[ Dernière édition du message le 18/06/2025 à 15:00:30 ]

65
Tout ce qu'il y a autour, c'est très souvent ce qui fait la différence entre un travail épanouissant et une situation qui finit par devenir insupportable.
Moi aussi j'adorais mon taf, c'est précisément le "tout ce qu'il y'avait autour" qui m'a fait péter un câble à la longue.
66
La même que toi, Dock's. Mon métier et l'aide qu'il apportait à mes clients étaient mon moteur de tous les jours depuis 31 ans, mais l'exercer sous les ordres de mon patron et en voyant comment il nous traitait mes petites collègues et moi m'a poussé à partir, et à me lancer dans ma reconversion totale à 52 ans, chose que je ne regrette pas un seul instant et dont je me félicite au quotidien.

La merde et les ingrédients du burn-out professionnels, c'est comme un alcoolo qui s'habitue doucement à une dose accrue de mois en mois année après année, jusqu'au jour où c'est le corps qui lâche, et là on fait le constat des dégâts parfois irréversibles.

L'inconfort est un des signaux d'alerte qu'il ne faut sous aucun prétexte mépriser ni ignorer (par inattention ou en pleine conscience). Je ne parle pas par exemple de la fatigue musculaire du gars qui comme moi passe son temps à soulever des charges lourdes (quoi que... si, un jour, si le corps cède une première fois il ne faut pas jouer), mais plus généralement du fait de partir chaque matin à reculon et la peur au ventre, de ne cesser de regarder l'heure dans l'attente de la sortie, de mal dormir parce qu'on se laisse obséder par ce qui s'est passé ou va se passer au travail, etc... A un moment, il faut oublier l'illusion d'être Superman, et avouer que le taf est peut-être devenu notre kryptonite; là, il est temps d'agir.

[ Dernière édition du message le 18/06/2025 à 16:27:13 ]

67
Bon, retour à zéro db. Je ne suis pas renouvelé sur mon poste. Pas d'affectation pour l'instant, pas avant une douzaine de jours. Aucune idée de la sauce à laquelle je vais être mangé. Putain de machine de merde.

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫

68
Citation :
il y a des cas (et des caractères de bonhomme) qui font que parfois on se torture à prendre sur soi alors qu'OBJECTIVEMENT, on vit au boulot une situation ANORMALE.

+1

Citation :
Je rappellerai que l'inspection du travail et la médecine du travail sont aussi à même de juger si l'on se trouve dans des conditions professionnelles objectivement défavorables et nuisibles à son boulot, de nature à venir sapper son équilibre et sa santé (physique, et mentale comme c'est de plus en plus pris en compte).

+1 aussi
Je rappelle surtout qu'en France, il n'y a aucune démocratie en entreprise et que l'employé a même des obligations assez douteuses vis à vis de son employeur.
MAIS l'employeur a (encore) l'obligation de veiller à préserver la santé de ses salariés. Si les conditions mettent cette santé en danger (même sur le plan moral / mental), l'employeur est fautif.

* * * * ===========

 * * *   ===========

* * * * ===========  Le Festival Interceltique de Lorient 

================ en tout confort avec un Home-Studio

================

69
Citation :
Mon métier me plaît, ce n'est pas le problème en soi, c'est plutôt tout ce qu'il y a autour ; comme partout et, en particulier dans la fonction publique, ça se dégrade

et ça risque de ne pas s'arranger. Nous devons tous lutter pour nos services publics et pour leurs agents.
Et notamment pour toustes celles et ceux qui ne sont pas fonctionnaires : contractuels, stagiaires, contrats précaires... eux ont une situation encore pire. :nawak:

* * * * ===========

 * * *   ===========

* * * * ===========  Le Festival Interceltique de Lorient 

================ en tout confort avec un Home-Studio

================

70
Citation :
MAIS l'employeur a (encore) l'obligation de veiller à préserver la santé de ses salariés.

+1
C'est l'obligation de sécurité et ça peut même dans certains cas conduire à une faute inexcusable pour l'employeur.
De plus, des manquements à l'obligation de sécurité entraînant une dégradation de la santé mentale peuvent également être constitutifs de harcèlement moral.
J'ai le nez dedans en ce moment puisque dans ~1h, mon avocat va plaider tout ça, entre autres choses, aux prud'hommes contre mon ancien employeur.

@ Point-virgule : courage ! On espère que ça va se stabiliser rapidement.
C'est toujours plus facile à dire qu'à faire mais essaie de te vider la tête de tout ça et de te focaliser sur d'autres trucs (cuisine, séries/ films, musique, lecture, petits travaux ou déco....) et de te faire plaisir.

[ Dernière édition du message le 03/07/2025 à 14:01:13 ]