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Fuck les pigeons

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Sujet de la discussion Fuck les pigeons
Saleté de bestioles ! J'ai retrouvé mon pare brise de voirure maculé d'une belle merde de pigeon bien verte à midi :furieux: Et je n'ai plus le liquide lave glace :(((
Dire que je leur avait acheté du maïs sur la Place St Marc à Venise ! Voilà comment on est remercié !
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Justement "si tu comprends pas" comme cà tu apprends. et vlan.
je déconne :clin: :clin:
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Double => Aie ca fait mal ca :lol:
Ca m'apprendra a dire que des conneries :bravo:
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Vas y rémi...je ne touuuuche pas!!!
:??:
bon, c'est d'un gout ....
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Allez reviens gamin !

**Number-6**
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"rééémi, le matin comme le soir..." :mdr:

"Tu ne te permet juste rien, tu me soignes d'abord cette vilaine..."

:lol:
116
Cinema... !

**Number-6**
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Retour à DAMIEN HIRST.


Les POLEMIQUES autour de son oeuvre.

Tout d'abord, Hirst a été victime d'agressions physiques et d'actes de malveillance à l'encontre de ses œuvres, comme celui que nous avons déjà relaté (un homme versant de l'encre dans " Away From The Flock"). On ne fera que citer quelques unes de ces attaques parce qu'elles relèvent de comportements trop sanguins pour être débattues sur le fond. Elles permettent cependant de mesurer la violence des réactions que suscite son travail.

Un jour, quelqu'un a jeté des frites devant l'œuvre "Isolated elements swimming in the same direction for the purpose of understanding", une installation composée de 38 espèces différentes de poissons contenus dans des bocaux de formol. La photographie publiée dans le Daily star ravala la galerie au rang d'une simple boutique de Fish and chips. Un autre jour, Damien reçut une lettre piégée avec une lame de rasoir et il ne compte plus les injures et les menaces de mort qui lui ont été adressées.

Hirst et son travail ont fait l'objet d'un nombre impressionnant de caricatures dans la presse: dès 1992, The Independant, a publié un dessin montrant le Premier ministre John Major, submergé à l'horizontale dans une cuve de verre, avec un spectateur qui s'exclame: "Oh mon dieu, il se désintègre!". La référence au requin de Hirst flottant dans le formol était évidente pour tous les lecteurs du journal.


- Les rapports avec les médias.

D'autres commentateurs sont, quant à eux, partis en croisade contre l'œuvre de Hirst. Robert Hughes, le célèbre critique d'art du Times, a ainsi dénoncé un art clinquant, dénué de véritable substance : "Ces oeuvres sont faites pour créer une sorte d'environnement pour elles-même, qui n'est autre que du sensationnel, je pense que le contenu de la pensée de Hirst est assez proche de Zéro ".

En fait, si Hughes apprécie d'être provoqué, il ne supporte pas une exploitation, à ses yeux gratuite, du choc esthétique. Le ton simpliste de Hirst est pour lui le signe d'une absence de contenu. Là où l'artiste revendique l'usage d'un langage direct destiné au plus grand nombre, le critique ne perçoit qu'un manque d'esprit.

Brian Sewell, militant "anti art contemporain" et critique londonien juge quant à lui que Hirst n'est pas un véritable artiste : "Je n'ai pas d'objection à ce que des gens mettent des requins et des moutons dans du formol, mais ce n'est pas de l'art et ils n'ont pas le droit de me dire que ç'en est. " Ce refus de la nature artistique de ces installations est lié à la valeur d'universalité de l'art à laquelle Sewell est attaché. Tandis que Hirst nie cette universalité et se définit seulement par rapport à son époque, même si les thèmes qu'abordent ses œuvres sont très généraux, la mort, la vie, les vanités.

Certains critiques ont prétendus, de leur côté, que les travaux de Hirst n'avaient rien d'original puisque Jeff Koons avait déjà présenté un ballon de Basket dans un aquarium dans les années 80 et les spots paintings étaient très proches des cartes colorées de Gerhard Richter.

"Last but not least", Hirst a dû faire face aux critiques adressées de façon rituelle à l'art contemporain. On s'est ainsi indigné des sommes dépensées par les pouvoirs publics pour acquérir certaines œuvres. Le Sun s'est moqué du prix de 25000£ payé pour l'agneau conservé. Il est vrai que des œuvres comme "My Way", 1990, vendu 326 850 Euros chez Christie's en novembre 1999, ou " Hine " achetée un million de Livres par Saatchi ont fait de Hirst l'un des artistes les plus chers du monde. Mais même si ces sommes démesurées peuvent parfois fausser le jugement artistique porté sur les œuvres, on ne peut pas reprocher sérieusement à un artiste de bien vivre de son travail.

Certains, dont Jean Clair, ont accusé Hirst de n'être que le faire-valoir des nouveaux tycoons de l'industrie de la communication, qui tel Saatchi, "constituent des collections hétéroclites - hier Lucian Freud, aujourd'hui Damien Hirst -, toujours revendues et toujours recommencées", à la façon de campagnes publicitaires choquantes et spectaculaires. Pour eux, Damien n'est qu'un nouveau mode d'expression de la culture d'entreprise qui les anime.

Il est étonnant d'entendre, encore aujourd'hui, un tel mépris pour notre société et ses "businessmen" dont le " background " est effectivement différent de celui des aristocrates, des ecclésiastiques et de certains conservateurs de musées. Parmi les grands collectionneurs d'art il faut sans doute compter aussi des trafiquants d'armes, de drogues, des goldenboys, ou des informaticiens, et il faut s'en réjouir parce que leur investissement dans la création artistique reflète l'esprit d'une nouvelle génération et illustre un plus grand éveil intellectuel que s'ils choisissaient un cheval de course, des actions, ou une partie de black jack.

Si les critiques des opposants à l'œuvre de Hirst manquent de profondeur, il faut reconnaître que peu d'admirateurs parviennent à défendre ce travail de manière convaincante.

Raymond Foye, consultant à la Gagosian Gallery remarque que ceux qui dénigrent le travail de Damien, à cause de son rôle d'iconoclaste et d'enfant terrible, n'ont jamais une vue globale de l'ensemble de son œuvre. Ce plaidoyer n'est pas totalement convainquant. Il semble suggérer, un peu facilement et contrairement aux volontés de l'artiste (Damien cherche à être accessible au grand public), que seule une connaissance exhaustive de son univers permettrait d'apprécier réellement sa valeur.

Quant à Neal Benezra, du Hirshhorn museum and sculpture garden à Washington, elle estime que son œuvre traduit l'apparition d'un nouveau langage et aborde les thèmes délicats de la vie et de la mort.

David Rimanelli estime que le travail de Hirst n'a jamais eu pour objectif d'épater la bourgeoisie mais qu'il a pu surprendre et interloquer les spectateurs par la réalisation technique et surtout l'impact visuel, la tension menaçante que le requin froid, immobile, mort pouvait encore provoquer. " Je pense au dicton de Diaghilev, 'Etonne moi.' C'est cette qualité de l'étonnement, le sens de voir quelque chose que l'on a jamais vu auparavant, que l'art de Hirst a transmis ". Cependant Rimanelli se plaint d'une trop grande redite et de références à l'histoire de l'art trop immédiates, par exemple à Oldenburg dans l'œuvre du cendrier géant.

Antony Everitt écrit dans The Guardian, "que le travail de Hirst n'est pas anti-moral ou a-moral mais extra-moral. Il s'agirait de prendre de la distance à l'égard de notre éthique afin de transformer le mauvais goût en élégance et le dégoût en délice."

D'autres, davantage amateurs d'émotions fortes, admirent chez Hirst l'indicible qui permet souvent d'interpréter une démarche d'artistique. Ils distinguent, comme chez Jeff Koons, derrière la provocation un travail plus profond. De cette perception naît l'admiration.
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La JUSTIFICATION de Hirst.

Face à ces critiques, Damien Hirst a tenté de s'expliquer.

Lorsque Adrian Dannatt lui demande s'il ne craint pas d'être réduit à du sensationnalisme, Hirst répond : " Je ne sais pas. On pourrait dire que Soutine était un sensationnalisme, ou Bonnard avec son utilisation de la couleur, où Rembrandt avec son bœuf. Je pense que le sensationnalisme est juste un des éléments de la composition, je veux dire que la sensation est seulement physique. Je pense que ce serait sensationnel si je ramenais un chien à la galerie et lui tirais dessus respectivement sur une période de plusieurs semaines. Ce pourrait être une idée pour une œuvre ."

Ainsi il faut comprendre le sensationnalisme seulement comme l'un des aspects de l'œuvre qui ne doit pas arrêter toute interrogation et appréciation. Selon lui, pour parvenir à toucher les gens, la provocation est très utile même si elle n'est pas toujours nécessaire.

A ceux qui l'accusent d'être morbide et de maltraiter les animaux (lors d'une exposition à la Gagosian Gallery à Manhattan devant présenter deux paires de vaches mortes en décomposition simulant la copulation au moyen d'un mécanisme hydraulique, les associations de protection des animaux organisèrent une pétition accusant Hirst de cruauté envers les animaux. Les négociations entre l'avocat de la galerie et le département de santé de la ville échouèrent et la galerie reporta finalement l'exposition. Le Sunday Times de Londres rapporta aussitôt avec plaisir que les autorités de New-York avaient eu peur que les vaches ne "provoquent des vomissements parmi les spectateurs". En fait, selon Hirst lui même, " Si l'œuvre avec les vaches avait été présentée le gouvernement aurait fermé la galerie " ) , Hirst répond qu'il est temps de bousculer les tabous relatifs à la représentation de la matière en décomposition.

Le comportement et le caractère volubile de Hirst sont un autre objet de critiques. Hirst n'a jamais caché en effet son désir d'être célèbre et n'est nullement disposé à le nier. Au contraire, il juge sévèrement ceux qui pratiquent une fausse modestie et une fausse pudeur devant des compliments.

Comme il l'explique : "Vous souhaitez faire de l'art, être intègre et authentique. Mais vous avez aussi le désir d'être célèbre, et d'avoir une postérité, mais il ne vous est pas permis d'en parler. C'est difficile d'obtenir l'influence de tout ce truc, vous devez garder la tête froide, et admettre 'je veux être célèbre'. Je ne veux pas devenir la propre idée de moi même."

Ainsi sa justification tombe un peu sous le sens, d'être non pas un artiste pour être célèbre mais d'être un artiste célèbre. Il ne considère pas, en effet, la pratique artistique comme un travail. "Je veux arrêter de considérer l'art comme un travail. Dans ce sens, après avoir mis la vache à la Gagosian, je n'y est rien déposé pendant 2 ans, parce que cela serait passé pour un travail, comme travailler en usine ."
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Ne pas confondre justification et sujet, bien sur.

La justification qu'apporte Hirst aux attaques formulées a son encontre ne constitue pas le sujet de son oeuvre.
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Pour bien saisir le sujet et les concepts développés par Hirst, lire le mémoire tres bien fait ici :

http://www.artcom.tm.fr/edition/Steven/sommaire.htm