Derniers films vus
- 60 421 réponses
- 702 participants
- 2 172 499 vues
- 562 followers
fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Anonyme
Je préfère tes critiques, Kumo.
Polaroil
Mais nous, sur AF, on fait un peu partie de l'élite, non ? ![]()
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"
Anonyme
Par contre quand on veut aller voir un film dont ils parlent il vaut mieux ne pas écouter leurs critiques et attendre de l'avoir vu puis écouter la critique en différé sur le net.
+10 pour le côté la foire aux vannes entre eux.
will_bru
Ouais des fois y'en a à les entendre ça pue un peu l'élite parisienne.
A chaque fois que j'écoute, je me dis ça !!
In the midnight hour, she cried more, more, more, with a rebell yell she cried more more more...
oryjen
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Polaroil
Vu "Tree of life" de Malick
Je vous en parle demain, faut que je le digère
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"
greggreg
Une nuit ça risque d'être court pour digérer la chose.
Tiens, si vous voulez un film d'épouvante plutôt bien foutu, The last exorcism :
Un révérend cynique à l'éthique douteuse et à la foi ébranlée accepte d'être suivi par une équipe de tournage lors d'un ultime exorcisme...
Un film d'épouvante qui se démarque des autres : un personnage principal un peu complexe, de bons acteurs, une mise en place de l'intrigue qui prend son temps pour faire monter la pression, pas de giclée de sang à gogo, le film s'amuse avec les nerfs du spectateur en le baladant entre réalité et fantastique... un bon film d'épouvante je vous dis.
Je vous déconseille la bande annonce qui reflète très mal l'ambiance du film, faites moi plutôt confiance ![]()
Anonyme
Japon 2007
Akari arrive en plein milieu de l'année dans la classe de CM2 de Takaki. Ayant un certain nombre de points communs, ce dernier se lie vite d'amitié avec la nouvelle venue.
L'année passe et ils se retrouvent au collège. Puis Akari déménage à nouveau.
Pas grave. Ils s'écriront.
On retrouve ici quelque thématiques que le réalisateur avait utilisé précédemment dans "Voices of a distant Star" dont j'avais parlé ici: l'enfance, le collège, le lien épistolaire, la sensibilité, la candeur mais d'une façon plus aboutie que dans le projet précédent qui ne durait 25mn.
Ici, une heure durant on se prends une baffe graphique d'abord. Les décors et les lumières sont impressionnants. L'auteur enchaîne des séquences qui inspirent une multitude de haïku.
Des visions splendides de paysages estivales, de la campagne enneigée, le lumière du Soleil qui se lève, l'alternance de la lumière et de l'ombre alors que les nuages passent au-dessus des champs, l'herbe fléchie par le vent.
Pour l'histoire je crois qu'on l'appréciera évidemment d'une façon différente selon l'intensité avec laquelle elle entre en résonance avec l'histoire personnelle de chacun.
Je m'y suis retrouvé et cela m'a de fait beaucoup parlé.
Pour d'autre ce sera juste une belle histoire d'enfance, même si on y retrouve des réflexions que l'on ne voit pas très souvent dans d'autres films.
Des perspectives et des remises en questions que j'ai souvent trouvé dans les films ou les romans japonais.
A un moment le jeune garçon fait une remarque qui pourrait mettre pas mal de gens mal à l'aise et entraînerait peut-être le spectateur à de petites remises en question sur ce qui lui semble évident.
Cette remarque n'engage que moi, mais la maturité du propos tenu à ce moment-là dans le film est étonnante. Bref, beau mais pas niais.
Au fond il est difficile de parler de ce film car il y a vraiment des tas de choses à dire seulement après l'avoir vu avec ceux qui l'ont vu. Le graphisme ne m'a pas semblé combler des carences narratives bien au contraire. Le tout s'entremêle harmonieusement et vous vous "harmoniserez" à ce tout vous aussi si vous êtes sensible à l'histoire.
[ Dernière édition du message le 19/06/2011 à 16:16:13 ]
Anonyme
Japon 2006
Makoto est une jeune lycéenne pas banale et très sympathique. Un rien garçon manqué, elle traîne toujours sur le terrain de base-ball, se lançant des balles et des vannes avec deux garçons de sa classe, Chaïki et Kosuke.
Mais un matin en partant pour le lycée arrive un incident étonnant.
Un scénario en béton, une mise en scène que pourrait envier certains réalisateurs de "vrais" films , des personnages bien construits, des décors très beaux, une dose d'humour, un sens de la comédie bien "joué".
Le développement du récit est inattendu et personnellement j'ai trouvé çà bluffant, époustouflant même si il subsiste quelques zones d'ombres dont on ne peut deviser là aussi qu'avec ceux qui ont vu le film.
[ Dernière édition du message le 19/06/2011 à 16:32:05 ]
Anonyme
Yojiro Takita
Japon 2008
Daigo est violoncelliste dans un petit philharmonique de Tokyo. Ce dernier n'est malheureusement pas assez rentable et le directeur décide de le dissoudre.
Daigo se retrouve donc sans ressource avec un violoncelle de 18 000 000 de yen à payer.
Afin de faire des économies il quitte Tokyo avec sa femme pour aller vivre dans sa ville natale. Sa mère décédée depuis quelques années lui a léguée une maison et ils n'auront pas de loyer à payer. Mais il faut tout de même trouver du travail.
Il trouve rapidement un job dans une agence de voyage un peu particulière. Tellement particulière qu'il n'ose pas en parler à sa femme.
Encore un film dont il n'est pas simple de parler sans trop en dire.
On y apprends beaucoup de choses et l'approche d'un sujet assez tabou est étonnante
et incroyablement bien filmée.
Je n'ai pas toujours été convaincu par le jeu de l'acteur principal. Son patron et acolyte par contre est un personnage vraiment étonnant, bien joué, avec une vraie gueule. Je regrette qu'il soit resté au second plan, qu'il n'ait pas été plus développé.
L'actrice incarnant la femme du personnage principal joue elle aussi très bien et dégage un charme fou pour qui y est sensible.
Bien que le film dure 2h on a l'impression qu'il manque quelques scènes. Certaines transitions qui me semblaient nécessaires pour préciser l'évolution de la situation semblent avoir été été évacuées au profit de scènes plus grandiloquentes qui n'amènent pas grand chose et prennent du temps.
Techniquement la photographie et la mise en scène sont très américaines.
La musique n'est pas terrible et vient même gâcher quelques scènes magnifiques, car il y a de très très belles scènes.
Personnellement j'ai été un peu déçu mais j'ai tout de même passé un bon moment avec ce film un rien anthropologique qui amène une vision inédite sur des aspects sombres de nos vies, vision inédite due à la spécificité de la culture japonaise.
[ Dernière édition du message le 20/06/2011 à 09:01:58 ]
trompe
+1 pour la traversée du temps, j'avais trouvé ça très original et effectivement bluffant.
"Well, that's just, like, your opinion, man."
Pictocube
The Box
http://culturopoing.com/img/image/affichebox.jpg
J'ai rien capté à ce film...
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
oryjen
J'hésite entre "prenant" et "pleurnichard". Disons que ce film réussit bien à nous faire envisager la détresse d'un monde sans sécu...
De superbes ambiances d'apocalypse, dans ce jour gris, sous ce ciel épais et poussiéreux.
Quel dommage cette fin bâclée, qui retire au film toute la portée qu'il restait juste sur le point d'acquérir depuis le début.
Ca fait un peu "tiens, mais on dirait un bon film, ça! Oh puis non..."
C't'une honte, tiens.
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Djardin
La route, j'en ai pensé pareil. Pas mal, l'ambiance lourde est bien posée, mais ça finis comme une merde, style "oh, zut, plus de pellicule, il faut finir là".
Référence en matière de bon gout capillaire et vestimentaire.
homme à tête de zizi.
Javier Guante Hermoso
http://www.nvnews.net/vbulletin/attachment.php?attachmentid=39982&stc=1&d=1270844711
Je me suis coupé les ongles avant que le film commence.
Pere Founasse
Mais à la limite, si le reste suit, ça n'a pas beaucoup d'importance. Le problème est que je me suis énormément ennuyé lors du visionnage. Strictement rien n'est original ou surprenant. J'ai l'impression d'avoir vu ce genre de film 1000 fois : humour absolument nase de série télé bas de gamme, dialogue cousu de fil blanc affligeant de pauvreté, personnages absolument creux et caricaturaux, scénario ultra prévisible, graphisme des scènes " psychédéliques" franchement mauvais, musique fade ...
Pendant tout le long de ce film, je ne pouvais pas m'empêcher de le comparer au bijoux qu'est l’illusionniste. La comparaison fait mal ... même si ce sont des films de genre différent.
Il n'y a que moi qui pense que l'animation japonaise est carrément surestimée ?
La seule chose qu'il y a de remarquable dans cette histoire c'est que l'on a vu le même film et que l'on a des avis diamétralement opposés et pourtant, ni moi, ni vous, sommes de mauvaise foi !
Provocateur d'extrême droite
[ Dernière édition du message le 20/06/2011 à 13:51:33 ]
oryjen
Apès, le contenu, la poésie, toussa, c'est un peu une autre histoire... Mais juste "un peu", hein, parce que le fond sans la forme... Faut pas exagérer non plus...
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Pere Founasse
Apès, le contenu, la poésie, toussa, c'est un peu une autre histoire...
La pseudo poésie ( + cette obsession pour la baston et les robots ) c'est ce qui me gave principalement dans l'animation japonaise !
Mais globalement, c'est vraiment le manque d'imagination. La plupart du temps, c'est ultra cliché et super prévisible !
Provocateur d'extrême droite
[ Dernière édition du message le 20/06/2011 à 20:08:47 ]
azzy123
"Don't mind your make-up, you'd better make your mind up." - FZ
Polaroil
de toutes façons les dessins animés, c'est pour les enfants, non ? ![]()
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"
Pere Founasse
Au début, c'était même fait exclusivement pour les adultes !
Provocateur d'extrême droite
vodevil
C'est quand qu'on va où?
oryjen
--------------------------------------------------------------------------------
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
Monsters, de Gareth Edwards:
Deux trois idées que j'ai trouvé originales , mais qu'est ce que c'est mal joué!
The Town, de Ben Affleck:
Assez distrayant, mais sans grand intérêt. Dans l'esprit j'aurais préféré me remater le flime avec les surfers cambrioleurs là, que j'avais bien aimé.
Polaroil
Bon, alors, "Tree of life" de Malick :
Très beau, photo parfaite et magique comme on peut s'y attendre. Chaque plan est un poème.
C'est un film que beaucoup vont qualifier de lent, moi je dirais doux, c'est un film DOUX. Un film à voir au cinéma pour se laisser envelopper dedans, ses images, ses sons doux.
Le thème est assez métaphysique, je ne suis pas assez calé en liturgie et un peu trop agnostique pour y voir tous les messages, mais c'est la quête de la spiritualité, de Dieu, de l'amour, de ce qui est important dans la vie, et qu'on réalise dans les épreuves.
La qualité du film est qu'il répond (autant que ce soit possible) à cette question d'une façon beaucoup moins nunuche et dégoulinante que la plupart des films américains.
Le défaut est que Malick remonte jusqu'au Big Bang pour nous l'expliquer, bien lentement (doucement), et j'avoue que j'ai senti la longueur quand j'ai vu apparaître des dinosaures... bref, on aurait pu faire moins long, même si je ne me suis jamais vraiment ennuyé grâce aux tableaux magnifiques qu'il dresse.
Les acteurs sont nickels, Brad Pitt est bon. Seul Sean Penn m'a agaçé en nous sortant le même personnage de gueule cassée, aux mimiques usées qu'on a trop vues, même si il peut être très bon par ailleurs. (MILK)
Film-voyage à conseiller si vous savez apprécier les films lents au cinéma, en vous laissant porter.
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"
- < Liste des sujets
- Charte

