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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
oryjen
En fait, chez Allen, c'est surement le fait que toute l'intelligentsia le traite de génie depuis 40 ans qui me fait chier.
C'était exactement mon (absence d') opinion avant de voir ce "Manhattan". Tout ce brassage consensuel autour de ce j... type, là, je m'étais toujours dit que ça devait cacher qqch de pourri.
Principale raison pour laquelle, malgré mon âge avancé, je m'en étais jusque là obstinément tenu à l'écart.
Quand ma femme m'a dit l'autre fois qu'elle avait envie de voir ça je me suis dit "meeeeeerde, on va se faire chier, c'est sûr".
Bin non.
Et je sais pas pourquoi.
Ca a vraiment tous les dehors de ce qu'on pourrait lui reprocher étant donné ce qu'on a pu en entendre dire à longueur de pages dans les Cahiers, sur le mode cirage, mais en fait il y a autre chose de réellement attachant.
Je sais pas ce que c'est.
Sans doute pas seulement la compassion qu'on pourrait éprouver pour ce type moche, pénible et brouillon, toujours à se fourrer dans des coups merdiques.
Sans doute pas seulement la séduction de belles images ma foi fort bien faites.
Sans doute pas seulement le comique assez léger qui ne va jamais plus loin que le sourire.
Chais pas.
Mais tout d'un coup j'ai compris que quand un truc est vraiment bon, même les hordes d'abrutis bêlants n'ont d'autre choix que de se rendre à l'évidence.
En d'autres termes, c'est pas parce que les cons sont tous d'accord sur qqch que c'est forcément un truc nul.
Des fois c'est juste parce qu'ils sont très cons que ça les rend tous d'accord (à propos de n'importe quoi).
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 03/11/2015 à 23:54:07 ]
Traumax
Je ferme pas la porte, c'est juste que j'ai jamais eu envie de l'ouvrir pour l'instant.
Head Minerve
Film décalé sur une utopie où les gens seuls doivent trouver qqn sinon ils sont transformés en animal de leur choix. Autre fausse solution : ils fuient dans les bois, mais seront chassés activement par ceux ayant choisi la première voie, et qui gagneront un délai supplémentaire pour chaque capture qu'ils font. En somme, les célibs qui veulent pécho chassent les célibs qui préfèrent vivre dans les bois !
Film lent et premier degré, allégé par les dialogues qui font rire de par le ridicule des situations. Mais les personnages le prennent très au sérieux, eux.
Prendre ce film au second degré, c'est comme faire de même sur un Jodorowsky : on en rit du point de vue du spectateur mais l'univers présente une tragédie vécue comme un calvaire par les protagonistes.
Ce qui m'a marqué, c'est qu'à aucun moment un personnage ne va réaliser à quel point leur société est WTF. Ils n'ont pas le repère du monde réel, celui depuis lequel je poste ce message, et j'ai trouvé ça bien rendu.
Colin Farell joue très bien le 1er rôle, gras du bide et maladroit comme peut l'être un presque-puceau de 40 balais.
Le film reste longuet, mais se tient.
Vince_
c'est pas parce que les cons sont tous d'accord sur qqch que c'est forcément un truc nul.
Ce n'est pas parcequ'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison.
( j'ai lu ça dans Bernard Werber, auteur qui, j'en suis sûr trouve grâce aux yeux des afiens... )
Dr Pouet
Bernard Werber
Sûrement un auteur fétiche de Oryjen.
Bah vu que ce ne sont pas les mêmes films de Allen qui plaisent le plus, c'est peut-être bon signe.
Perso je trouve qu'il y a beaucoup de redites chez lui, parfois des films entiers.
Des fois c'est le fond qui est carrément lourdingue, comme "Whatever works" = son plaidoyer pour sa vie en couple avec la fille qu'il avait adopté (avec Mia Farrow je crois plutôt)...
Son "Ombre et brouillard" est complètement à part.
Et pour moi l'un de ses plus réussis parmi les récents (sur 20 ans), c'est "Coups de feu sur Broadway". Chouette histoire, forme et fond bien liés, retournement surprenant mais "logique", bonnes blagues et répliques... Pas un film qui en met plein la vue, mais bien ficelé pour une bonne soirée.
[ Dernière édition du message le 04/11/2015 à 02:17:07 ]
nobazz
http://www.critikat.com/IMG/artoff8945.jpg?1434465548
Il s'agit d'une parodie de film d'espionnage, reprenant en particulier les codes des James Bond.
Le pitch: Susan Cooper, grosse et frustrée, agent à la CIA, officie dans l'ombre de Bradley Fine (Jude Law), agent de terrain qui a la classe et la réput' qui va bien. Jusqu'au jour ou il se fait descendre et qu'elle est envoyé en mission pour le venger. 1ère mission de terrain, elle va cumuler les gaffes mais aussi se révéler être diablement plus efficace que ce qu'on attendait d'elle en l'envoyant sous une couverture moisie.
Durant la première demie heure, on comprend qu'a cause de son physique rondouillard, la pauvre va en prendre plein la gueule et ça rate pas. Tu te dis que quand même, certains acteurs disposent d'une bonne dose d'auto-dérision. Et puis elle se déride et le film aussi, jusqu'à des répliques qui pourraient faire référence comme celle-ci:
J'ai apprécié aussi le rôle de Statham dans la parodie de lui-même, assez poilant. La réalisation est trés correct, dans l'esprit Kingsman, avec quelques fights bien chorégraphiés. Je trouve qu'ils auraitent en revanche pu s'affranchir de mettre de la pop de merde pour garder le coté classieux à la 007 et trancher avec le coté parfois bien cru des dialogues.
50cents, aussi, ils auraient pu nous épargner ça. Awi, y'a aussi Rose Byrne dedans, et elle est particulièrement bonasse.
Un bon divertissement, on a bien rigolé bien que ma nana soit d'habitude pas trop cliente des parodies un peu relou, ça passe. Moins graphique que Kingsman, mais moins salopé sur le fin. Je conseille.
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???
[ Dernière édition du message le 04/11/2015 à 09:33:24 ]
=LouF=
Anonyme
Salut Head!!! Ça fait un bail dis donc !!!
Vince_
'tain, j'viens de googler la rose byrne, clair qu'elle est très mignonne...
Head Minerve
Salut K-Boy ! Je lurke ici et là, mais loin de moi le sentiment de vouloir poster à tout-va !
lamouette/rck
Et puis elle se déride et le film aussi, jusqu'à des répliques qui pourraient faire référence comme celle-ci:
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite« Je vais t’enfoncer un poing dans la gorge et un autre dans le cul pour jouer de l’accordéon avec ton cœur !!!! »
Celle-ci m'avait vraiment fait marrer
nobazz
PU74iN m4I2 pUI5kw3 J3 V0u2 di2 Kw3 J3 5Ui2 p42 un 933k 37 KW3 j'3n 4i h0Rr3uR, C'357 CL4IR???
dana12
Citation :c'est pas parce que les cons sont tous d'accord sur qqch que c'est forcément un truc nul.
Ce n'est pas parcequ'ils sont nombreux à avoir tort qu'ils ont raison.
( j'ai lu ça dans Bernard Werber, auteur qui, j'en suis sûr trouve grâce aux yeux des afiens... )
Céline dans le Voyage au bout de la nuit dit quelque chose d'approchant, et si Céline ne trouve pas grâce aux yeux de beaucoup, une partie de ses écrits reste remarquable.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Traumax
J'ai le droit de dire ce que je pense de Céline ou je vais encore passer pour un connard aigri ?
dana12
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
Traumax
C'était un salopard, c'est admis. Perso, je suis arrivé à la page 50 du Voyage... avant de lacher l'affaire. Y'a du style, plein. Mais y'a presque que ça. C'est chiant à mourir, on dirait un film de Woody Allen.
Alx33
Quand je conduis pas j'ai peur.
Traumax
#défi
Alx33
Quand je conduis pas j'ai peur.
Vince_
dana12
Citation de Traumax :C'était un salopard, c'est admis. Perso, je suis arrivé à la page 50 du Voyage... avant de lacher l'affaire. Y'a du style, plein. Mais y'a presque que ça. C'est chiant à mourir, on dirait un film de Woody Allen.
J'avais lu Nord (un pote me l'avait offert après que je lui aie parlé du Voyage au bout de la nuit). C'est bien pire car là il n'y a que le style pour sauver le bouquin . C'est l'histoire de sa fuite à travers l'Allemagne à la fin de la guerre. Là, toute la misanthropie (trop faible comme mot : sa haine de l'humain) amère et crasse du bonhomme transpire. Le Voyage est au moins épique.
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 04/11/2015 à 20:49:32 ]
oryjen
Disons qu'il y fait le portrait de certains travers haïssables que ce moment de fin de guerre semblait mettre en exergue. Normal qu'on ait là une collection de trucs pas franchement sympathiques...
Moi j'aime bien le bonhomme, mais il faut dire qu'au travers de la succession quasiment ininterrompue de personnages de pantomime qu'il campe dans ses interviews, l'homme réel n'est pas facile à percevoir. C'est surtout le style, il faut bien le dire, à l'époque, qu'on ne lui a pas pardonné. A partir de là, tout a été bon pour le descendre, à commencer, comme d'habitude dans la soue, et comme on le voit trop souvent ici, par des procès d'intention. Le rusé a trouvé que la meilleure façon pour lui de préserver sa vraie personne était sans doute de porter exprès au paroxysme la représentation des personnages qu'on lui reprochait d'être. De la confiture aux cochons...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Bernadette Michelle
Science Fiction rigolote, bonne claquette visuelle, on passe un bon moment malgré quelques longueurs et le manque cruel de menace pesant sur les personnages. Bien sûr il y en a, mais tout est désamorcé trop vite par des blagounettes et un optimisme omniprésents.
C'est justement ce que j'ai aimé dans ce film. Cela nous change des films avec leurs scènes seulement faites pour faire de l'action (formatage, donc) qui sont amenées avec autant de discrétion qu'un bon père de famille allant aux putes.
Existe-il quelque chose de plus chiant que la musique ?
[ Dernière édition du message le 05/11/2015 à 17:47:22 ]
Anonyme
T'façon ici personne m'voit chier, alors autant profiter du paysage.
C'est pas si rouge que ça Mars quand même !!!
oryjen
On saluera tout de même un étonnant trait d'originalité: pour une fois, on ne fait pas crever un nègre au cours des 20 premières minutes en guise d'offrande propitiatoire aux divinités du Box Office.
Merci.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
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