Sujet de la discussionPosté le 05/10/2003 à 19:14:46Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
C'est essentiellement ce que j'ai aimé dans le film. Sortir un peu de ses structures vues 1 milliard de fois et qui commencent à me gaver sacrément.
Ca ne me dérange pas non plus quand "ça change", quand la structure est mise sans dessus-dessous. J'ai revu l'anglais (The Limey) de Sorderbergh il y a pas longtemps, c'est un peu ça: des séquences dont on ne sait pas exactement quand elles se passent, entrecoupé de flashback etc.
Au passage, la structure de La Route n'a rien d'extraordinaire. Je le reproche pas, mais je trouve qu'il manque un petit truc au film.
Il y a pas mal de scènes interchangeables, ou dispensables. Ca se finit un peu en queue de poisson.
Le film et le bouquin sont quand même un pti' peu une métaphore sur la vie elle même, entre la route qu'on suit sans savoir où elle mène, en se rapprochant des gentils et s'éloignant des méchants, et le père qui casse sa pipe sans savoir ce qu'il adviendra de son rejeton.
(bon, de toutes façons, il a déjà spoilé, mais sinon, ne lisez pas !)
tout le monde il est méchant, et subitement, quand le père meurt, alors que la logique voudrait que le gamin se fasse violer/tuer/manger (peut importe l'ordre), ben ho, il trouve une gentille famille de gentils, et il meurt pas, donc happy end !
C'est un peu capilotracté, sauf si comme le pense ma blonde, tout le monde n'est pas méchant, mais c'est plutôt le père qui se méfie trop de tout le monde, y compris de ceux qui pourraient être gentils.