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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Anonyme
... parce qu'il "dépote" celui-ci, quand même...
le reverend
oui, on va dire à cette exception près.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
A Serious Man dépote aussi, peut être mérite t il d'être vu plusieurs fois.
egorl
A Serious Man je me souviens de m'être franchement marré tout le long, mais impossible de me rappeler une seule seconde du film
le reverend
M'a pas laissé un souvenir inoubliable ce film. Bof
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
Invité au mariage de la fille d'un de ses amis, M.Hirayama est invité à y faire un discours. C'est le Japon des années 50 et il souligne qu'il est heureux que les mariés aient pu se choisir eux-mêmes sans avoir à respecter la tradition qui veut que ce soit les parents qui décident du futur conjoint ou de la future conjointe. Il avoue même les envier.
Pas la peine d'en dire plus car comme souvent dans ces films d'Ozu l'histoire part de rien et se construit lentement, sur des bases solides, à savoir ce "rien" du début. Certainement l'art subtil et puissant de la mise ne scène de Ozu qui vous infuse comme si vous étiez de l'eau chaude, et sa mise en scène le thé.
Ozu axe ici un peu plus le récit sur le point de vue des jeunes prétendant(e)s alors quand les films précédents c'était le point de vue des parents qui était exploité. C'est le premier de la série dans lequel il y a des scènes "dures", il faut entendre par là des désaccords profonds menant à la désapprobation voire la colère. Pas de gifles ou de sang donc, juste de la tension. C'est émouvant mais on ne sombre jamais dans le sentimentalisme.
On retrouve avec grand plaisir les même acteurs que dans les films dont j'ai parlé précédemment et en les voyant j'étais heureux de les retrouver. Leurs rôles sont presques identiques mais les contextes différents. Ils sont interchangeables. J'aimerais parler des seconds rôles mais ils sont tellement forts que ça n'aurait pas de sens, l'intensité de chacun participant à la qualité du récit.
Techniquement il y a des plans absolument éblouissants et l'intérieur des maisons japonaises y est pour beaucoup. Les parois coulissantes offrent en effet des perspectives qui traversent plusieurs pièces pour finir sur l'extérieur illustré par un arbre ou un jardin.
Dans les plans de taille il y a souvent entre la caméra et l'acteur de magnifiques objets (coupelles, tasses, bols, théières, assiettes, boîtes) habilement disposés et de teintes savamment choisies et bien mis en lumière pour un contraste subtil mais d'une grande beauté esthétique. Je ne sais pas comment l'exprimer autrement que par un oxymore: comme du noir et blanc mais en couleur,
Les costumes aussi participent à cette harmonie visuelle. Il faudrait presque regarder le film plusieurs fois pour les costumes et pour les décors.
Bref je trouve que c'est un très grand film mais je ne sais pas si c'est seulement pour l'histoire ou une addiction à l'univers d'Ozu, ce dernier m'apprenant à mieux regarder ses films. Et quand je dis çà je n'ai rien dit car en fait il n'y a rien à dire car ses films se regarde avant tout.
[ Dernière édition du message le 25/02/2011 à 10:09:27 ]
le reverend
Mais comme tu es lyrique, dis donc
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Pictocube
+1 pour Aaltra et Mammuth.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
ferdinand
True Grit
C'est un western assez classique dans le bon sens du terme. Les acteurs sont très bons. La réal au poil, les dialogues croustillants, les paysages splendides.
Je n'ai pas lu le bouquin mais il me semble que l'adaptation fait l'impasse sur plusieurs aspects (notamment les serpents, la relation avec blackie, la bouteille sur l'arbre) ce qui m'a laissé un arrière-gout d'un peu bâclé...
Certainement pas le meilleur Coen mais tout de même loin au-dessus de la mêlée.
Dans un monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. G.Debord.
**naPOLEoN**
Pareil que écrit ci dessus, un bon moment, je suis client, Ali G rencontre Mike Myers, la sauce française est bien présente, elle prends pas mal. mais faut aimer.
Mickael Youn ne serait il pas le fils spirituel français de Mike Myers? En tout cas, tout va dans ce sens dans ce film.
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