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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Hey bulldog
elephant stone
un de mes films préférés toute catégorie confondue.
Là je me remets "Magnolia"
Ph'nglui mglw'nafh Cthulhu R'lyeh wgah'nagl fhtagn. Iä Cthulhu. Iä Yog Sothoth.
le reverend
Miam Magnolia.
Tiens je vais me le rematter demain si je peux. Et il y avait un bonus démentiel sur le dvd, un truc de plus d'une heure sur la fabrication du film, une leçon de cinéma enthousiaste.
Sinon ce soir : Fighter
Bon petit film mais pas LE film qui tue à mon sens. Par contre, énorme prestation de batman.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
oryjen
ce que tu peux être péremptoire, souvent...
Je l'admets volontiers. Jamais pusillanime cependant, je l'espère...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
vodevil
C'est quand qu'on va où?
Anonyme
Citation de Minstr_L
Je vais voir Melancholia demain de Lars Von Trier.
Bon et bien j'avoue être assez déçu. Belle lumière, beau cadrage, mais un maniement de la caméra qui m'a plus occupé que le film lui même. On dirait que c'est filmé à main levé ça tremble, je me demande si c'est fait volontairement ou pas. A certain moment c'est sur ( il en rajoute à mort ), mais sur les plans long, j'imagine que non, enfin c'est un parti pris. Il y a une nouvelle mise au point toutes les 2 secondes, donc c'est ultra dynamique, et un peu dur ( enfin pour moi) de suivre ce qui est dans le flou de ce qui ne l'est pas. Puisque, alors que ce qu'on regardait devient flou, on recherche le net, et le temps entre deux mises au point est si court que je ne le trouve pas tout le temps. Un peu dur alors ( pour moi ) de suivre ce que le réalisateur cherche à mettre en exergue.
Hors sujet :
--- SPOILER----
Au niveau du contenu, le film est divisé en deux parties, la première sur une femme qui se marie; la seconde sur une mère (soeur de la mariée )de famille.
On assiste dans les deux à un scénario de dépression, d'un mariage qui coule au premier jour, à la Vie qui sombre en un instant. Je fais l'hypothèse que les deux parties racontent la même histoire mais de point de vue différent. Pourquoi pas une mariée schizophrène qui voit la fin du monde comme un mariage crashé ? Broaf ça reste des éllucubration.
Beaucoup de sentiments: la peur, le désespoir, la rencontre avec la vérité, l'acceptation de nombreux autres.
Mais c'est une déception pour moi, rien ne transcende, il y a une bonne volonté mais je ne suis pas touché, je ne ressent que de manière intellectuelle ces sentiments. Ca n'a pas marché pour moi.
Peut -être la faute au parti pris de la photographie, j'en sais rien.
Je sors de Barry Lyndon ( revu une fois de plus hier soir), bein putain c'est un autre délire les cadrages. Emotionnellement c'était à cent milles lieux de Tree Of Life que j'ai vu trois fois dans la même semaine.
---SPOILER---
[ Dernière édition du message le 28/08/2011 à 01:34:16 ]
greggreg
Hors sujet :
SPOILER
C'est vrai que les mouvements de caméra sont très violents et ça m'a gêné aussi. Mais cela ne concerne que la première partie. Cette partie est une satire de la société bourgeoise, de ses conventions, ses futilités et la caméra vient mettre en exergue le brouhaha ambiant.
Il joue sur le contraste avec les scènes où Justine se retire seule dans le jardin, s'abandonnant à sa mélancolie. On a alors droit à des plan fixes, éloignés, avec une lumière et un cadrage magnifique et très travaillé...même contraste avec le prologue..
Citation
"On assiste dans les deux à un scénario de dépression"
Pour moi, Claire n'est pas dépressive, elle est angoissée par cette planète qui menace la terre. Son angoisse est tout à fait rationnelle et justifiée. Elle a un mari, un fils. Elle est simplement accroché à la vie comme toute personne "mentalement saine".
Justine est dépressive mais plus précisément mélancolique. .. Il y a chez elle un désir morbide, un désir d'auto destruction qui va jusqu'au désir d'une destruction totale de la vie. Elle dit "il n'y a pas de vie ailleurs dans l'univers, nous sommes seul...".
Tout est futile pour elle (même son mariage) car la fin est inéluctable, elle le sait (en arrivant au mariage, elle s'arrête un instant pour regarder l'étoile au loin), elle pense "à quoi bon". A Claire, qui souhaite se réunir en famille sur la terrasse avant de "partir", Justine répond "pourquoi pas dans les toilettes ?"
L'inéluctabilité, c'est le sens du prologue où l'on voit la fin dès le début du film. C'est aussi le sens de la scène de la limousine coincée dans le virage...il n'y aura pas d'issu. Elle se noie dans la mélancolie jusqu'à ne plus pouvoir marcher. La planète "melancholia" est la matérialiation physique de la mélancolie de Justine et de son désir destructeur.
Au milieu de ces futilités, face à l'immense catastrophe, il y a l'enfant, petit, fragile, qu'il faut protéger avec une cabane magique faite de quatre bout de bois...je trouve ça beau...
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
greggreg
j'ai pas vu "another earth" mais au vu du trailer, il y a peu de ressemblance...
Pictocube
La journée d'un employé d'une épicerie.
C'est pas un grand film mais je pense que ça vaut le coup, en tout cas j'ai passé un bon moment, le top pour un après-midi pluvieux et fainéant.
Tant qu'il y aura des couilles en or, il y aura des lames en acier
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