Derniers films vus
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fairbec
2248
AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 05/10/2003 à 19:14:46Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Vince_
22790
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
46511 Posté le 08/04/2017 à 01:54:43
Split ( de l'indou qui a fait le truc avec le mec de piège de cristal et un gamin. )
Un autre film avec un sujet passionnant s'il en est, le trouble psychique avec multiples personnalités.
Difficile de ne pas penser aux excellents " Identity " et " Dédales ". Peut être " Psycho" rentre t il dans la catégorie. Si vous avez des suggestions de films du genre...
Un autre film avec un sujet passionnant s'il en est, le trouble psychique avec multiples personnalités.
Difficile de ne pas penser aux excellents " Identity " et " Dédales ". Peut être " Psycho" rentre t il dans la catégorie. Si vous avez des suggestions de films du genre...
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
Les flashbacks récurrents sur l’enfance et les maltraitances subies par Casey, tendent à démontrer qu’elle est en réalité le personnage central du film, lorsque la plupart des spectateurs focalisent leur attention sur Kevin et ses personnalités multiples.
Si on observe attentivement le comportement de Casey, toujours en décalage par rapport aux deux autres jeunes filles, on se rend compte qu’elle sait toujours ce qui va se produire, presque de manière prémonitoire.
On sait que M. Shyamalan affectionne particulièrement, comme l’un de ses maîtres, Kubrick pour ne pas le citer, tout ce qui a trait au surnaturel et aux dons de medium de certains de ses personnages principaux. Ceci ne devrait donc pas être un hasard et conforte la possibilité que l’histoire soit centrée sur Casey plutôt que sur Kevin.
Le surnaturel, comme dans de nombreux autres films de Shyamalan, laisse place au rationnel. On apprend en effet assez tôt que la jeune fille a été violée par son oncle lorsqu’elle était enfant et s’est donc retrouvée, à la mort de son père, face à un vrai monstre. Cela ne vous met pas sur la voie ? La « Bête », dont il est question pendant une bonne partie du film, pourrait représenter le tuteur de Casey et plus largement, les violeurs qui sévissent aux quatre coins du monde. La remise en question de l’existence de cette bête, fait appel à la croyance que peut avoir l’entourage des enfants abusés sexuellement dans le récit des viols qu’ils ont pu faire. La part d’incrédulité et de non-dit se retrouve dans les différents dialogues qu’a Kevin avec sa psychanalyste.
Je pense donc que le personnage de Kevin, que l’enlèvement et la séquestration même, ne sont que les représentations mentales que Casey projette sur ses traumatismes. Le scénario peut paraitre un peu confus par moment, mais c’est la meilleure explication et la grille de lecture la plus satisfaisante que j’ai trouvé pour décrypter cet oeuvre qui, vue au premier degré peur sembler un peu plate.
Je n’ai vu le film qu’une fois, mais je vais retourner le voir pour vérifier si toutes ces hypothèses sont plausibles : la cave isolée symbolise l’enfermement mental dans lequel s’est plongée Casey pour échapper aux sévices de son oncle. Les multiples personnalités de Kevin sont des personnages qu’elle imagine, pour échapper à cette réalité sordide. Le docteur Fletcher est soit réel, ou bien peut symboliser une forme de guérison progressive pour la jeune fille. Le zoo rappelle les moments passés avec son père et son oncle à la chasse et est également une métaphore de la bestialité de son oncle.
Le fait qu’elle arrive enfin à appuyer sur la détente du fusil à la fin, démontre qu’elle a vaincu la tyrannie de son tuteur et est prête à faire tomber les murs de la cage dans laquelle elle était enfermée.
L’allusion, enfin au nom complet de Kevin, qui doit être prononcé pour affaiblir le monstre qu’elle a face à elle, revient à nommer les maux dont elle a été la victime, pour mieux les combattre.
Le clin d’oeil final avec le caméo de Bruce Willis n’apporte pas grand chose, selon moi. Il a plus pour but de nous renvoyer à l’univers de Shyamalan en nous rappelant que rien n’est vraiment gratuit dans ses scénarios et qu’une deuxième lecture est toujours possible.
J’espère que cette tentative d’explication vous donnera l’occasion de porter un autre regard sur ce film qui, s’il n’est pas un chef d’oeuvre dans sa réalisation, comporte sans doute un message plus profond qu’une énième et banale histoire d’enlèvement.
Je tiens à saluer la prestation des deux comédiens principaux, James McAvoy pour sa folie et sa crédibilité dans chacune des personnalités qu’il interprète et Anya Taylor-Joy, dont on entendra surement parler à nouveau prochainement, pour sa sobriété et sa présence magnétique.
Si on observe attentivement le comportement de Casey, toujours en décalage par rapport aux deux autres jeunes filles, on se rend compte qu’elle sait toujours ce qui va se produire, presque de manière prémonitoire.
On sait que M. Shyamalan affectionne particulièrement, comme l’un de ses maîtres, Kubrick pour ne pas le citer, tout ce qui a trait au surnaturel et aux dons de medium de certains de ses personnages principaux. Ceci ne devrait donc pas être un hasard et conforte la possibilité que l’histoire soit centrée sur Casey plutôt que sur Kevin.
Le surnaturel, comme dans de nombreux autres films de Shyamalan, laisse place au rationnel. On apprend en effet assez tôt que la jeune fille a été violée par son oncle lorsqu’elle était enfant et s’est donc retrouvée, à la mort de son père, face à un vrai monstre. Cela ne vous met pas sur la voie ? La « Bête », dont il est question pendant une bonne partie du film, pourrait représenter le tuteur de Casey et plus largement, les violeurs qui sévissent aux quatre coins du monde. La remise en question de l’existence de cette bête, fait appel à la croyance que peut avoir l’entourage des enfants abusés sexuellement dans le récit des viols qu’ils ont pu faire. La part d’incrédulité et de non-dit se retrouve dans les différents dialogues qu’a Kevin avec sa psychanalyste.
Je pense donc que le personnage de Kevin, que l’enlèvement et la séquestration même, ne sont que les représentations mentales que Casey projette sur ses traumatismes. Le scénario peut paraitre un peu confus par moment, mais c’est la meilleure explication et la grille de lecture la plus satisfaisante que j’ai trouvé pour décrypter cet oeuvre qui, vue au premier degré peur sembler un peu plate.
Je n’ai vu le film qu’une fois, mais je vais retourner le voir pour vérifier si toutes ces hypothèses sont plausibles : la cave isolée symbolise l’enfermement mental dans lequel s’est plongée Casey pour échapper aux sévices de son oncle. Les multiples personnalités de Kevin sont des personnages qu’elle imagine, pour échapper à cette réalité sordide. Le docteur Fletcher est soit réel, ou bien peut symboliser une forme de guérison progressive pour la jeune fille. Le zoo rappelle les moments passés avec son père et son oncle à la chasse et est également une métaphore de la bestialité de son oncle.
Le fait qu’elle arrive enfin à appuyer sur la détente du fusil à la fin, démontre qu’elle a vaincu la tyrannie de son tuteur et est prête à faire tomber les murs de la cage dans laquelle elle était enfermée.
L’allusion, enfin au nom complet de Kevin, qui doit être prononcé pour affaiblir le monstre qu’elle a face à elle, revient à nommer les maux dont elle a été la victime, pour mieux les combattre.
Le clin d’oeil final avec le caméo de Bruce Willis n’apporte pas grand chose, selon moi. Il a plus pour but de nous renvoyer à l’univers de Shyamalan en nous rappelant que rien n’est vraiment gratuit dans ses scénarios et qu’une deuxième lecture est toujours possible.
J’espère que cette tentative d’explication vous donnera l’occasion de porter un autre regard sur ce film qui, s’il n’est pas un chef d’oeuvre dans sa réalisation, comporte sans doute un message plus profond qu’une énième et banale histoire d’enlèvement.
Je tiens à saluer la prestation des deux comédiens principaux, James McAvoy pour sa folie et sa crédibilité dans chacune des personnalités qu’il interprète et Anya Taylor-Joy, dont on entendra surement parler à nouveau prochainement, pour sa sobriété et sa présence magnétique.
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[ Dernière édition du message le 08/04/2017 à 01:56:13 ]
sqoqo
7050
Je poste, donc je suis
Membre depuis 17 ans
46512 Posté le 08/04/2017 à 02:07:42
Hé bé, ça c'est du compte-rendu !
jambesexy
7765
Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
46513 Posté le 08/04/2017 à 09:43:21
Citation de Traumax :
Pour les cams: oui, on peut.
On filme en full frame, si possible au max de fps permis par la camera (typiquement 60 ou plus), et on choisi le ratio après coup.
Pendant le tournage, un guide visuel permet de savoir ou est le cadre final dans le viseur.
Tout ca est stocke en raw pour l'etalonnage en post prod.
En gros hein, je suis pas un pro avev du matos de pro
Le cadrage se passe bien comme tu le dis, et le recadrage est possible et ça arrive parfois d'ailleurs. Par contre pour la vitesse de tournage en général on reste à 24fps ou 25fps. (Sauf effet ralenti)
Je sais que pour un Hobbit ils avaient tourné à 48 ou 50fr mais ce n'est pas devenu la norme il me semble.
Je ne pense pas que les lecteurs DCP en salles soient tous capable de lire du 48fr....j'ai même parfois travaillé sur des films à 25 où on m'a demandé de faire une harmonisation à 24fps pour être sûr que le DCP puisse passer partout dans le monde.
Donc tourner à 48fr au final ça a un coup, parce qu'il faut faire des masters à 48 et à 24. Faut que ça en vaille la peine.
[ Dernière édition du message le 08/04/2017 à 09:45:22 ]
Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
46514 Posté le 08/04/2017 à 10:01:19
Non, on tourne bien en haute vitesse, puis on choisi la vitesse finale (24 fps la plupart du temps en effet) en post prod. Ca permet justement de pouvoir faire du slomo propre en post prod.
C'est (attention, analogie bancale) comme enregistrer en 96khz/24 bits pour sortir en 44.1khz/16 bits. Ca permet de se laisser de la marge au montage.
Si un plan tourné en 24 fps se révèle plus cool au montage avec un ralenti, on pourra pas le ralentir proprement au dela d'une certaine mesure.
Par contre si le plan a été tourné en 60 fps (ou plus), on va pouvoir le ralentir bien plus fort, et en gardant une image propre.
C'est (attention, analogie bancale) comme enregistrer en 96khz/24 bits pour sortir en 44.1khz/16 bits. Ca permet de se laisser de la marge au montage.
Si un plan tourné en 24 fps se révèle plus cool au montage avec un ralenti, on pourra pas le ralentir proprement au dela d'une certaine mesure.
Par contre si le plan a été tourné en 60 fps (ou plus), on va pouvoir le ralentir bien plus fort, et en gardant une image propre.
Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
46516 Posté le 08/04/2017 à 10:03:36
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Hors sujet :Je viens d faire un tour sur ton site, y'a une boucle vocale qui reste au dessus des extraits quand on passe d'un projet à l'autre, c'est assez perturbant
jambesexy
7765
Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
46517 Posté le 08/04/2017 à 10:11:00
Bah écoute c'est possible mais tu m'étonnes là quand même j'ai jamais entendu parler de ça
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Hors sujet :merci de me le faire remarquer.....je suis au courant, ce site est malheureusement fort buggé selon le navigateur/version//machine que tu utilises...(je veux bien que tu m'envoie ta config si possible)....disons que le son sur le web n'est pas vraiment le bienvenu
Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
46518 Posté le 08/04/2017 à 10:30:12
La vitesse de tournage, je le dit de façon assez certaine, pour l'avoir vu faire sur un tournage de court métrage, et en avoir discuté du pourquoi avec les techos présents.
Mais on parle bien de tournage en numérique, et de vitesse de tournage, pas de vitesse de diffusion.
Mais on parle bien de tournage en numérique, et de vitesse de tournage, pas de vitesse de diffusion.
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Hors sujet :Ma config, c'est assez classiquement Win10/chrome, sans extension particulière
[ Dernière édition du message le 08/04/2017 à 10:31:07 ]
jambesexy
7765
Je poste, donc je suis
Membre depuis 22 ans
46519 Posté le 08/04/2017 à 11:17:52
Ok! Je pense que ça se décide en reunion pré-tournage alors, plutôt en fonction du projet alors...film stylisé ou social...
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Hors sujet :merci! Sur edge ça marche normalement
[ Dernière édition du message le 08/04/2017 à 11:18:37 ]
Vince_
22790
Vie après AF ?
Membre depuis 20 ans
46520 Posté le 08/04/2017 à 13:54:35
Citation :
Si un plan tourné en 24 fps se révèle plus cool au montage avec un ralenti
Dans quels cas ça peut être " plus cool " au montage avec un ralenti ?
Je vois plus ce procédé comme soit un cache misère soit un grossisseur artificiel d'émotion, un surligneur vulgaire, en tout cas rarement voir jamais indispensable ou apportant une valeure ajoutée.
et dîtes > ah si peut être dans le cadre d'une parodie, film humoristique. Dans la cité de la peur, de mémoire, le ralentit sur Chabat qui fait un saut ridicule est assez lol et bienvenu.
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[ Dernière édition du message le 08/04/2017 à 13:56:29 ]
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