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Derniers films vus

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Sujet de la discussion Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)

Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?

Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
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47011
:bravo:

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

47012
Je suis entièrement d'accord avec orygen. Il fait justement tout à fait du cinéma, pour moi, il l'a poussé dans ses retranchements pour jouer de tous ses codes. À chaque scène tu essaie de faire les liens, et à chaque fois il t'emmène ailleurs.

Après faut admettre que c'est un drôle de divertissement, qui laisse un petit peu sur sa faim parce qu'en fait on aime basiquement les histoires.
47013

Mulholland drive, j'en étais sorti KO... C'est un des seul film qui m'a fait sentir un réel vertige, comme si on comprennait de l'intérieur la folie. Impressionnant !

47014
Conditionnement par le bas. Je ne vois pas pourquoi le cinéma serait obligatoirement condamné à raconter des histoires, alors que c'est un art plutôt visuel, un art de l'instant, de la succession des instants.
Certes une histoire est une succession d'instants, comme toute chose en ce monde.
Mais toute succession d'instants n'a pas obligatoirement vocation à être une histoire.
Me semble...

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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.

[ Dernière édition du message le 20/06/2017 à 20:42:09 ]

47015
Toi petit, tu as été éduqué avec le chien andalou de Bunuel :bravo:
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.

 

 
47016
Oui...on va dire pour faire bref que quand c'est du lynch, je suis d'accord avec toi.
Loin de moi l'idée de restreindre le cinéma à l'histoire dans la theorie, mais pratiquement c'est quand même très souvent le plus important.
47017
D'ailleurs si tu ne voulais pas suivre une histoire malgré toi, Mulholland drive ne fonctionne plus: ce qui te laisse scotché, c'est de faire des liens, c'est l'évolution de tout et parties.

Tu regardes les images en y cherchant du sens. Sinon ce serait qu'un mauvais clip de booba avec stroboscope 16000 couleurs.
47018
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais, les cinéastes canadiens comme Lynch, Cronemberg et d'autres ont un peu cette façon similaire de réaliser de manière destructurée qui nous interpelle.
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.

 

 
47019
« il n'y a pas d'orchestre, et tout ceci n'est qu'une illusion. »
47020
Citation de oryjen :
Ce type a essayé d'abolir le récit, pour trouver une nouvelle forme de narration, centrée sur le visuel, dans laquelle chaque moment résonne fort de l'identité du tout.


Citation de jambesexy :
Je suis entièrement d'accord avec orygen. Il fait justement tout à fait du cinéma, pour moi, il l'a poussé dans ses retranchements pour jouer de tous ses codes. À chaque scène tu essaie de faire les liens, et à chaque fois il t'emmène ailleurs.

Après faut admettre que c'est un drôle de divertissement, qui laisse un petit peu sur sa faim parce qu'en fait on aime basiquement les histoires.


Ma compréhension de Lost Highway : il y a tous les codes du polar, du coup on se laisse embarquer comme par le suspense efficace d'un polar, alors que ça ne devrait pas, vu qu'il n'y a pas de succession logique entre les évènements. D'ailleurs certains spectacles de Philippe Gentil fonctionnent comme ça.


Et puis bon, Eraserhead, c'est pas très drôle, mais ça envoie du lourd. :bave:

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