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fairbec
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
oryjen
Après, cette esthétique outrée, limite grand-guignol, des fois ça fatigue un peu...
En général j'aime bien.
Juste Kill Bill, j'avais trouvé un peu too much cammèmeu.
Reservoir Dogs m'avait mis mal à l'aise, il y a une complaisance à peine voilée envers une certaine cruauté.
Mais quel cinéma!
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
zekragash
oryjen
C'est Django qui m'a fait basculer. Quel film!
Ensuite je me suis régalé comme pas souvent avec Inglorious Basterds.
8 salopards aussi, de la même veine, avec ce parti-pris incroyablement gonflé du huis-clos. On ne s'emmerde pas une seconde, fallait tenir la distance!(et avoir une bonne histoire à raconter)
Le premier que j'avais vu de lui c'était Reservoir Dogs. Mauvais début.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
8 salopards aussi, de la même veine, avec ce parti-pris incroyablement gonflé du huis-clos. On ne s'emmerde pas une seconde, fallait tenir la distance!(et avoir une bonne histoire à raconter)
Le premier que j'avais vu de lui c'était Reservoir Dogs. Mauvais début.
j'en parlais plus haut, je sais pas si toi aussi t'as eu cette impression que the hateful 8 était comme un reboot de reservoir dogs : c'est le même huis clos avec pas mal d'acteurs communs, mais en mieux : mieux réalisé, dialogué, etc.
oryjen
8 Salopards, ça saigne beaucoup, on y souffre (et on y souffre bien: Bon acteurs!), c'est violent et cruel, mais c'est une violence, une cruauté "racontées"... Ca passe crème, c'est clairement identifiable en tant que "spectacle", "représentation". Du coup en regardant ça, quelque part, on est "spectateur" dans un sens moralement admissible, ou du moins admissible d'un point de vue sensible.
Reservoir Dogs, peut-être que j'étais jeune encore et pas assez endurci, peut-être que le contexte culturel était très différent ces années-là, peut-être plein de trucs, et peut-être que je suis trop sensible, tu le sais hein mon chéri, mais plus que spectateur je m'étais senti "voyeur". C'était pas tellement de la violence et de la cruauté "racontées", mais plutôt comme prises sur le vif, et comme l'idée que l'auteur adhérait à cet "état du monde" qu'il montrait. J'avais détesté ça.
On pourra discuter de la valeur artistique ou expressive de la chose, la trouver supérieure finalement, dans le sens où tu empêches le spectateur de trouver la distance, et où la représentation de trucs dégueus questionnent directement ceux qui regardent, le genre "voilà, c'est comme ça, ça vous fait quoi?".
Perso j'avais trouvé ça extrêmement déplaisant, comme une sorte de prise en otage, et finalement très basique au point de vue ciné, car basé sur la réaction épidermique.
En fait je trouve que 8 Salopards c'est du bien meilleur cinéma.
Reservoir Dogs, c'est très très fort (comme expérience à visionner), mais finalemet, il me semble que le cinéma c'est pas vraiment ça: Il faut que ce soit un spectacle. Et pour ce faire, le réal doit ménager une possibilité de distance pour le spectateur, le respecter.
Prendre les gens en otage, on pourra dire que c'est "un péché de jeunesse"?
Enfin, je ne suis pas sûr de le dire bien, tout ça...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 24/08/2019 à 11:29:29 ]
Anonyme
mais sinon je vois bien ce que tu veux dire, puisque c'est exactement mon avis aussi, n'ayant vu reservori dogs que très dernièrement j'ai halluciné sur sa violence physique et verbale totalement gratuite et pas bien drôle.
Lola Tance
Quentin Tarentino quoi amha.
[ Dernière édition du message le 24/08/2019 à 16:52:30 ]
Polaroil
Je me dis qu'il aime tellement les scénettes, que le format des séries vers lequel il semble vouloir aller, va bien lui aller.
J'ai vue de façon opportune sur Arte quelques docus sur Manson et sur le L.A. de cette époque, c'est assez fascinant. Tarantino ne traite d'ailleurs pas du tout le fond de l'époque, à part l'industrie d'Hollywood bien sûr.
"And in the end, the love you take is equal to the love you make"
[ Dernière édition du message le 24/08/2019 à 23:05:48 ]
Dr Pouet
dana12
pour les autres, je n'ai pas remarqué
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
[ Dernière édition du message le 25/08/2019 à 19:14:25 ]
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