Sujet de la discussionPosté le 05/10/2003 à 19:14:46Derniers films vus
Pour ma part ce w-e, c'est 'les invasions barbares' (d. arcand) et 'goodbye lenin!' (w. becker)
Le permier est tout simplement exceptionnel : une richesse de dialogues exceptionnelle et une construction à l'americaine. marque de fabrique canadienne?
Le second aurait pu etre tres bon s'il etait sorti avant Amélie...
Vu cette après-midi Le conte des contes de Youri Norstein & Franceska Larboussova, qui vient de ressortir. En réalité, la séance comprends quatre dessins animés (en multiplans) de Norstein des années 70, dont le sublime et très connu Petit hérisson dans la brume, régal des enfants petits et grands. Mais le choc, c'est donc surtout Le conte des contes (1979), qui mêle très savamment (narration en abyme) une évocation des contes populaires à des souvenirs de guerre, les deux malaxés par le passage du temps. C'est tellement beau et mystérieux que ça coupe le souffle (littéralement) !
Je sors de "En fanfare" (sélection Cannes Première 2024).
J'imagine que le film fait un bon succès vu que la séance de cet après-midi était sold out.
Bon ben je ne peux que vous recommander que quitter vos Netprime+ et Tutube pour aller dans une salle obscure vous payer deux heures de pur bonheur.
- scénario plutôt original
- du vrai fond, des sujets graves sous plein de dehors légers
- on se marre. Beaucoup. De belles punchlines.
- des acteurs et actrices aux top. Toustes, des premiers aux plus petits rôles
- plein plein de super musique
- plein d'humanité
- plein d'émotion sans misérabilisme ni grosses ficelles putassières pour faire pleurer dans les chaumières
Vue L'Histoire de Souleymane : un jeune Guinéen sans papier, livreur à vélo, doit passer un entretien à l'OFPRA pour obtenir un titre de séjour. Tout en tâchant de trouver un toit pour dormir, il essaye tant bien que mal de mémoriser un récit fictif mais avantageux, concocté par une sorte de coach spécialisé, récit qui évidemment le met mal à l'aise… Et les difficultés s'accumulent. Suspense existentiel captivant (peut-être même un peu trop captivant, au détriment du contexte ? Difficile à dire). La fin provoque visiblement des réactions très contrastées.
L'acteur, Abou Sangaré, est réellement exceptionnel, et justifie à lui seul la vision du film, qui est d'ailleurs partiellement inspiré de son histoire.
Dépêchez-vous de le voir, car il est sorti il y a pas mal de temps déjà.
Ma compagne, qui a pu le voir en avant-première, me dit bien du bien de Cent mille milliards, de Virgil Vernier… J'irai sûrement le voir, ainsi qu'Anora, la Palme d'or de cette année, qui passe encore par chez moi.