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Sujet Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?

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1 Qu'est-ce qui vous fascine automatiquement ?
Et hop encore un autre sujet inutile !
Ce coup ci parlez nous des petits trucs devant lesquels vous scotchez.
Moi c'est :
-Les aiguillages de trains (surtout quand y'en a plein)
-Les usines d'embouteillage à la chaine
-Un DJ qui scratche (pas comme moi au couteau !)
-Un beau circuit de train électrique bien décorré
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24341
daR: Ouaip, y'a encore plus fourbe, y'a la place de la Nation. Un double rond point imbriqué avec des feux et des priorités à droite. Je crois que c'est pire que l'étoile. L'étoile, il suffit juste de regarder droit devant soi!

Citation :
Alors bon, je vais pas épiloguer, surtout que pour les Parisiens, ce genre de choses est monnaie courante et que ça les fait marrer, à force. On s'habitue à tout.


Expérience, en effet: je suis allé au Maroc plusieurs fois pour le taf. La première fois, en voiture, je crois que j'ai eu peur de sortir du Parking! au bout de la troisième fois, croiser une cariolle tirée par un âne à contre sens sur le bas côté d'une 2 fois 2 voies m'a fait ni chaud ni froid.
24342
Ah si, j'ai aussi suivi 8.5 en voiture, une fois. J'ai eu peur.
24343
@Ykar

Je suis d'accord que les automobilistes, ou aussi les piétons d'ailleurs, ont également des comportements de merde.

Et puisque tu parles des années 70-80...
J'étais jeune à l'époque, mais je me souviens clairement d'une image, commune en ce temps-là, et qui a totalement disparu de l'espace urbain aujourd'hui:
Le mec en mob/scooter/moto qui, arrivé à un trottoir, descendait de son engin pour le pousser jusqu'à sa place de parking.
Inimaginable aujourd'hui. Les gars la plupart du temps préfèrent remonter tout un trottoir en roulant plutôt que de décoller leur cul de la selle.
Et ça, quand ça t'arrive tous les deux jours dans ta rue, ça gonfle...

Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

MUSICIENS ET PUBLIC, PROTEGEZ VOS OREILLES!

24344
Disons que le parisien qui me débecte, c'est celui qui vient en province. Celui-là, oui, je le viserais bien d'un antiparisiannisme compulsif, parce que souvent il se croit en terrain conquis pour se défouler (surtout les blaireaux qui viennent déguisés de la tête au pied en chasseur dans ma région de Sologne), mais le parisien rencontré ou croisé dans sa ville de merde, il me fait plus souvent pitié.
Quand on voit la tristesse des gens dans le métro, regardant le bout de leurs pompes de peur de croiser le regard d'un autre, toute cette apparente obligation de tout faire à cent à l'heure parce qu'il y a des contingences partout. Paris me fait de plus en plus penser à une machine à broyer les espoirs de jours meilleurs et à laminer les vélléités de voir le bon côté des choses.
24345
Citation :
mais le parisien rencontré ou croisé dans sa ville de merde, il me fait plus souvent pitié.
Quand on voit la tristesse des gens dans le métro, regardant le bout de leurs pompes de peur de croiser le regard d'un autre, toute cette apparente obligation de tout faire à cent à l'heure parce qu'il y a des contingences partout. Paris me fait de plus en plus penser à une machine à broyer les espoirs de jours meilleurs et à laminer les vélléités de voir le bon côté des choses.


Avec bien entendu toute la réserve nécessaire face aux clichés.
24346

putée les mecos, j'suis parisien depuis toujours, mais je reconnais rien à ce que vous dites, là !  mrgreen

Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique !  :-( :-)

24347
L'accoutumance, peut-être? En faisant comme ça des visites de loin en loin, et sorti de la douceur de la province (qui a d'autres inconvénients, hein, faut pas croire), je t'assure que c'est criant.
Et pourtant, j'ai beaucoup aimé mes 10 ans de Paris, mais je ne sais pas quel pont d'or pourrait me pousser à accepter d'y retourner vivre.

[ Dernière édition du message le 28/02/2012 à 17:57:20 ]

24348
Citation :
L'étoile, il suffit juste de regarder droit devant soi!

Comprends que c'est une remise en question TOTALE de notre manière de conduire. Nous, quand on apprend à conduire, le mec à côté il arrête pas de dire "regarde le piéton, regarde tes rétros, là, le camion, tu l'as pas vu, et lui, là, il va te doubler". Et le bourrage de crâne a commencé bien avant, pendant la séance de diapos à l'auto-école, où tant de gens se font ratatiner parce qu'ils ont pas bien vu le piège dans le rétro ou autre...

Et là, tout d'un coup, t'arrives à Pôris, et le mec au volant de son taxi, alors qu'il est en train de rétrograder 4-3-2 pour prendre les tours et sortir de ce foutu rond-point en coupant à la perpendiculaire cinq ou six voies de roulage, avec des mecs à droite, à gauche, devant, derrière, ça klaxonne, y en a des qui accélèrent à mort, des qui freinent encore plus à mort en faisant couiner les pneus, y a surpopulation automobile que tu te croirais dans le lit de l'Ouvèze un lendemain de jour de septembre de sinistre mémoire à Vaison la Romaine, hé bé là, le mec, alors qu'il a pile une seconde et quart pour se caler, accélérer ce qu'il faut juste pour passer, calme, impérial, il se met à se rouler une clope au volant en t'expliquant que toussa, à Pôris tu regardes devant et jamais derrière, parce que dit-il, le mec de derrière il regarde pour toi.

Sauf que t'as chié proprement dans ton calbute tes repas des trois derniers jours, et que tu te demandes encore comment tout le monde a pu sortir vivant, et encore pire, y a pas eu un accrochage, pas un pet de verre ou de peinture sur la chaussée.
24349
Oui oui, je comprends bien! Je l'ai fait aussi au début!
24350
Citation de Ykar :
mais le parisien rencontré ou croisé dans sa ville de merde, il me fait plus souvent pitié.
Quand on voit la tristesse des gens dans le métro, regardant le bout de leurs pompes de peur de croiser le regard d'un autre, toute cette apparente obligation de tout faire à cent à l'heure parce qu'il y a des contingences partout. Paris me fait de plus en plus penser à une machine à broyer les espoirs de jours meilleurs et à laminer les vélléités de voir le bon côté des choses.




Bah oui, qu'est-ce que tu veux, dans une ville de 2 millions d'habitants, on peut pas être pote avec tout le monde :lol:

Et on se protège, c'est vrai.

Maintenant, le parisien, il est rude à l'extérieur, faut l'apprivoiser, mais une fois que tu le connais c'est ton pote à vie.
En fait, c'est un peu soit l'un soit l'autre. Il n'y a pas d'entre-deux. Donc ça peut être déroutant au début.
Mais personnellement je préfère largement ça au côté "tout-le-monde-se-connait-se-tape-la-bise-et-cancane-dans-le-dos-du-voisin" que j'ai pu observer parfois en province.

(Bah quoi, j'ai pas le droit d'avoir des à-priori moi aussi? ;) )

Quand à ta vision sur Paris qui broierait les espoirs...
Disons que ce n'est pas une ville qui cacherait son manque d'opportunités derrière une façade "chaleureuse". C'est l'inverse. Les opportunités existent à foison ici. Mais il faut aller les chercher, creuser, mouiller sa chemise.


Accepter qu'on n'sait pas, c'est déjà l'premier pas.

 

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