Sujet Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
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pgirardot
358
Posteur·euse AFfamé·e
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 13/07/2003 à 20:41:39Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
En opposition au "Qu'est ce qui vous agace automatiquement?"... et en esperant ke ca a pas été deja fait... sinon je l'efface direct (>j'suis droit moi!)
je commence ?
- trouver un riff qui sonne térrible
- une jolie demoiselle qui te fait un sourire ds le métro...
- se faire une bonne déspé losrk'il fait bien chaud...
- se réveiller à coté de celle (celui) k'on aime
- être vendredi soir
voilou
je commence ?
- trouver un riff qui sonne térrible
- une jolie demoiselle qui te fait un sourire ds le métro...
- se faire une bonne déspé losrk'il fait bien chaud...
- se réveiller à coté de celle (celui) k'on aime
- être vendredi soir
voilou
Ouatisit
2792
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 1 an
52691 Posté le 14/03/2024 à 21:44:20
Citation de Will Zégal :
J'ai l'impression que ça fantasme dur là-dessus.
La question n’est pas de se faire rembarrer ou pas. Je n’ai rien contre l’égalité hommes/femmes, le respect, etc… mais je constate qu’à force de rabâchage médiatique, de mails de l’entreprise, de tracts syndicaux, les comportements de beaucoup d’hommes évoluent. On n’ose plus aller vers les femmes, des clans se forment dans les services, les hommes d’un côté, les femmes de l’autre, c’est un fait que je constate. Idem à la cantine ou à la machine à café . J’ai des collègues femmes qui refusent systématiquement de se faire payer un café. C’est pas une généralité bien sur, mais c’est une tendance qui se voit là où je travaille.
Quand à ta belle-fille elle aurait dû s’offusquer du propos de son chef. En tant que chef il doit s’en tenir à lui communiquer le code vestimentaire qu’elle doit adopter, ce qu’elle peut porter et ce qu’elle ne doit pas porter.
Son propos avec des mots polis, ne vaut pas mieux que la phrase du cuistot lourdingue (c’est mon avis).
sublime gate
7617
Je poste, donc je suis
Membre depuis 4 ans
52692 Posté le 14/03/2024 à 22:28:50
inutile de dramatiser. on n'est pas passé d'un extrême à un autre, à part quelques exemples peu révélateurs.
Ah, Byzance...
Ouatisit
2792
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 1 an
52693 Posté le 14/03/2024 à 23:13:20
Ouais t’as p’tet’raison..pardon si je me suis emballé.. j’arrête là
Môssieur Jean
1165
AFicionado·a
Membre depuis 5 ans
52694 Posté le 15/03/2024 à 07:24:42
Citation de Lola Tance :
Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu du « on ne peut plus rien dire ».🫢
Le discernement.
Ta remarque me laisse entendre qu'on ne peut même plus dire qu'on ne peut plus rien dire
[ Dernière édition du message le 15/03/2024 à 07:25:23 ]
sonicsnap
84769
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
52695 Posté le 15/03/2024 à 10:47:49
Quand j'étais en entreprise, on pouvait se lancer dans une belle relation avec une collègue de travail, ou d'ailleurs se prendre un vent. Je n'aimerais pas vivre dans un monde où ça ne serait plus possible. Mais bon, je reconnais que je n'ai de ce qui se passe maintenant que des ouï-dire..
[ Dernière édition du message le 15/03/2024 à 10:48:27 ]
Will Zégal
74938
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
52696 Posté le 15/03/2024 à 13:37:47
Citation de Monsieur_FyP :
Citation de Will Zégal :Elle l'aurait donc mieux pris si le gugusse avait eu vingt piges ? Ou si elle même en avait eu cinquante ? Ô relativité admirablement insondable des jugements humains (J'ai failli écrire « des jugements féminins », mais ne poussons pas trop loin l'ironie patriarcale, ce serait mal, comme disait le Pascal des Tontons… )Ce qu'elle a curieusement mal accepté, encore plus venant d'un quinqua envers un minette de 22 ans.
Barre de lol.
demande juste toi ce que ça te ferait si tu recevais le même genre de remarque de la part d'une personne qui pourrait être ta mère.
Et je ne fais aucun âgisme. Pour avoir vécu 14 ans avec une femme 18 ans plus âgée que moi, ça serait étrange de ma part.
D'une façon plus générale, j'entends les propos de ceux qui estiment qu'il n'y a pas fantasme. Par contre, je me demande si vous mesurez totalement ce que subissent les femmes dans notre société ?
En ce qui me concerne, je comprends que ça puisse mener à des réactions épidermiques ou disproportionnées.
On peut s'en faire une première et pourtant encore vague idée rien qu'avec la proportion estimée de femmes qui ont été victimes d'agressions sexuelles. Proportion qui signifie qu'on en croise pour la plupart d'entre nous plusieurs fois par jour.
Pourtant, contrairement à ce que veulent faire croire les réacs et l'extrême droite, "les" femmes ne sont absolument pas entrée en guerre contre "les" hommes. Elle auraient pourtant de quoi.
Will Zégal
74938
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
52697 Posté le 15/03/2024 à 15:44:25
Pour mieux comprendre de quoi je parle, la publication d'une connaissance sur FB (je n'arrive pas à chopper le lien alors je le cite) :
(pour information, Lorient est une ville calme avec un niveau d'insécurité très bas. La plupart pour ne pas dire la quasi totalité de mes amies et connaissances ne craignent pas de traverser la ville seules le soir en rentrant d'un évènement).
LES FAITS :
Mercredi 16 août, 22h12.
Alors que je suis en vacances en Dordogne, de retour à pied vers le petit champ où je fais du camping sauvage, après avoir diné dans un petit village, je reçois via Whatsapp un message de ma fille Marion, 20 ans, elle-même à Lorient.
22h13
- Je ne me sens pas en sécurité à Lorient. J'ai trop peur, là. Je suis à vélo. J'arrête pas de me faire harceler en ce moment, je comprends pas.
- tu es où ?
- Les gens m'insultent gratuitement. A côté du Géant (Géant Casino, rue de Larmor, NDLR). Jsp si je rentre ou si je reste là où je suis.
Je fronce les sourcils, je connais suffisamment ma fille pour prendre tout de suite la situation au sérieux. Il me reste 5 ou 6% sur ma batterie de téléphone. Je choisis de continuer par Whatsapp.
22h14
- Tu es à pied ?
- J'ai trop peur. À vélo.
- Tu es coincée ?
- Je suis habillée en baggy et tout, j'ai rien de choquant, je comprends pas. J'ai peur que le mec m'attende devant. Il m'a klaxonné et traitée de salope et de conne.
Petite bouffée d'angoisse. Ça monte très vite, on n'est juste pas prêt.
22h15
- Devant quoi ?
- Qu'il soit en amont sur la route à m'attendre. T'as toujours ma localisation ?
A quoi peut bien servir une localisation dans ces cas-là, je vous le demande. Néanmoins, je regarde si j'ai la localisation de Marion. Et là, dans la nuit, sous les étoiles, petit sablier totalement insensible sur mon écran : benoitement, mon téléphone s'éteint. Panne de batterie.
Panique, car j'imagine tout de suite le pire, et je ne peux rien faire. Ma voiture, avec le chargeur du téléphone, est à l'autre bout du monde : j'ai mis une bonne demi-heure de marche à l'aller. J'avise en catastrophe un quidam solitaire, lui emprunte son téléphone, laisse un message d'urgence sur le répondeur de mon épouse. Puis je pique un sprint de dingue à travers champs, ronces, boue, dans le noir. C'est interminable. J'arrive époumoné à la voiture. Ouvrir, brancher, hurler sur le picto "charge en cours", injurier le rallumage insupportablement long.
22h25, une éternité : appeler Marion. Elle pleure au téléphone, mais tout va bien : elle s'est réfugiée auprès d'une tierce personne, un père et ses filles qui passaient par là à vélo. Je veux parler au monsieur, un certain Benoit, si mes souvenirs embrouillés sont bons ; mais les mots ne sortent pas, je tremble, j'ai un étau dans la gorge, j'arrive tout juste à articuler un merci d'une voix étranglée. J'ai eu la peur de ma vie.
AVIS DE RECHERCHE
Alors voilà, maintenant, nom d'un chien, j'ai deux avis de recherche.
1. je voudrais retrouver les personnes, un papa et ses filles, à vélo, qui ont raccompagné Marion entre la rue Monistrol et son domicile dans le quartier du Ter entre 22h15 et 22h25 mercredi 16 août. Pour les remercier vraiment, et pour parler au papa du monde dans lequel vont vivre ses filles quand elles auront grandies. Je crois qu'il n'a pas compris pourquoi on pleurait tous les deux, Marion et moi.
2. Et non, le second avis de recherche ne concerne pas le connard sans honneur qui a agressé ma fille (qu'il aille en enfer). Le second avis de recherche concerne ton courage, à toi, lecteur à couilles, soit disant. Parce qu'à la vérité, c'est facile de jeter l'opprobre sur quelques imbéciles motorisés, quelques brebis galeuses alcoolisées de retour de festival (et d'ailleurs, poke Festival Interceltique de Lorient, prenez le problème à bras le corps avant les drames). C'est confortable, vu que c'est la faute de l'autre, on peut éviter d'affronter le problème global. Mais la vraie question est la suivante : que fait-on (nous, les hommes) collectivement et positivement, réellement, pour changer les conditions qui rendent possibles ces agressions quotidiennes ? Ça porte un nom : la culture de la peur, la culture du viol, notre culture, celle qui fait qu'aucune femme ne peut marcher dans la rue sans appréhension : ce qui devrait être parfaitement insupportable à chacun d'entre nous. Est-ce qu'on a bien entendu ce que disent les femmes à ce sujet ? Ou alors considère-t-on juste cela comme un état de fait, certes regrettable mais que voulez-vous, ma brave dame, c'est comme ça depuis la nuit des temps, on n'y peut rien, et notamment on n'y peut rien parce qu'on n'a pas les couilles d'affronter le problème en face.
Basta. Réveille-toi, mon lecteur, instruis-toi : si tu ne vois pas de quoi je parle, je te conseille de te soigner urgemment en lisant par exemple "Les couilles sur la table" de Victoire Tuaillon ou en écoutant le podcast éponyme, c'est un excellent résumé. Et engage-toi, agis, éduque tes fils, milite, vote. Et surtout, pour une fois, écoute les femmes, au lieu de toujours ouvrir ta grande gueule en pensant que c'est toi qui sais. Parce que sinon, un jour, tu courras comme moi, c'est-à-dire comme un con, impuissant à aider un être aimé.
_____
En saison, ma belle-fille qui filait un coup de mains au pub de la petite station où elle bossait avait eu affaire à un sexagénaire qui lui avait vanté son "joli petit cul dans lequel il avait envie de faire plein de choses".
Ce n'était pas la première agression de cette personne envers des jeunes saisonnières, mais celle-ci avait été particulièrement violente (je ne cite qu'une partie des propos), et de plus en plein bar, au milieu du monde, sans la moindre gène.
Et comme ça ne sert à rien d'appeler les keufs pour ça, une bande de saisonniers avait ensuite repéré le mec et l'avaient "gentiment" raccompagné hors de la station en le priant aimablement de ne plus y remettre les pieds.
Le mec fait sans doute d'autres ravages ailleurs.
On peut penser dans les deux cas à des tordus. Mais si on écoute vraiment les femmes, on se rend compte que ce n'est pas ça ou pas que. Qu'il y a blinde de mecs qui considèrent que les femmes sont juste des proies qui n'ont qu'à fermer leur gueule, voire être flattées qu'ils daignent s'intéresser à elles.
Et dans les mecs qui ne sont pas comme ça, il y en a un paquet qui ont juste des réflexes sexistes acquis.
Ma douce travaillait depuis un peu toujours "sur le terrain" où elle était relativement peu confrontée au sexisme. Seulement très occasionnellement.
Ces derniers temps, elle a pris pas mal de galons et surtout, son travail s'est réorienté vers les groupes de travail autour des politiques publiques. Elle fréquente beaucoup plus des cadres de l'administration et des hommes politiques. Elle se prend en plein face le sexisme qui règne dans ces milieux. Et on ne parle qu'au niveau local.
Une réflexion sexiste, c'est pas si grave. Mais quand c'est à longueur de journée que tu dois te battre contre des préjugés, des réflexes à la con, des suspicions d'incompétence juste à cause de ton genre ou carrément une ignorance totale de ta parole, de tes actions et de ton travail par ailleurs fort reconnu... je me demande comment elles supportent ça. Sans parler du reste, des mains au cul dans les foules, et de pire.
J'ai fait il y a peu une formation contre les violences sexistes, homophobes et les agressions sexuelles dans le milieu du spectacle. Les mises en situation était chaudes ! Vraiment.
(pour information, Lorient est une ville calme avec un niveau d'insécurité très bas. La plupart pour ne pas dire la quasi totalité de mes amies et connaissances ne craignent pas de traverser la ville seules le soir en rentrant d'un évènement).
LES FAITS :
Mercredi 16 août, 22h12.
Alors que je suis en vacances en Dordogne, de retour à pied vers le petit champ où je fais du camping sauvage, après avoir diné dans un petit village, je reçois via Whatsapp un message de ma fille Marion, 20 ans, elle-même à Lorient.
22h13
- Je ne me sens pas en sécurité à Lorient. J'ai trop peur, là. Je suis à vélo. J'arrête pas de me faire harceler en ce moment, je comprends pas.
- tu es où ?
- Les gens m'insultent gratuitement. A côté du Géant (Géant Casino, rue de Larmor, NDLR). Jsp si je rentre ou si je reste là où je suis.
Je fronce les sourcils, je connais suffisamment ma fille pour prendre tout de suite la situation au sérieux. Il me reste 5 ou 6% sur ma batterie de téléphone. Je choisis de continuer par Whatsapp.
22h14
- Tu es à pied ?
- J'ai trop peur. À vélo.
- Tu es coincée ?
- Je suis habillée en baggy et tout, j'ai rien de choquant, je comprends pas. J'ai peur que le mec m'attende devant. Il m'a klaxonné et traitée de salope et de conne.
Petite bouffée d'angoisse. Ça monte très vite, on n'est juste pas prêt.
22h15
- Devant quoi ?
- Qu'il soit en amont sur la route à m'attendre. T'as toujours ma localisation ?
A quoi peut bien servir une localisation dans ces cas-là, je vous le demande. Néanmoins, je regarde si j'ai la localisation de Marion. Et là, dans la nuit, sous les étoiles, petit sablier totalement insensible sur mon écran : benoitement, mon téléphone s'éteint. Panne de batterie.
Panique, car j'imagine tout de suite le pire, et je ne peux rien faire. Ma voiture, avec le chargeur du téléphone, est à l'autre bout du monde : j'ai mis une bonne demi-heure de marche à l'aller. J'avise en catastrophe un quidam solitaire, lui emprunte son téléphone, laisse un message d'urgence sur le répondeur de mon épouse. Puis je pique un sprint de dingue à travers champs, ronces, boue, dans le noir. C'est interminable. J'arrive époumoné à la voiture. Ouvrir, brancher, hurler sur le picto "charge en cours", injurier le rallumage insupportablement long.
22h25, une éternité : appeler Marion. Elle pleure au téléphone, mais tout va bien : elle s'est réfugiée auprès d'une tierce personne, un père et ses filles qui passaient par là à vélo. Je veux parler au monsieur, un certain Benoit, si mes souvenirs embrouillés sont bons ; mais les mots ne sortent pas, je tremble, j'ai un étau dans la gorge, j'arrive tout juste à articuler un merci d'une voix étranglée. J'ai eu la peur de ma vie.
AVIS DE RECHERCHE
Alors voilà, maintenant, nom d'un chien, j'ai deux avis de recherche.
1. je voudrais retrouver les personnes, un papa et ses filles, à vélo, qui ont raccompagné Marion entre la rue Monistrol et son domicile dans le quartier du Ter entre 22h15 et 22h25 mercredi 16 août. Pour les remercier vraiment, et pour parler au papa du monde dans lequel vont vivre ses filles quand elles auront grandies. Je crois qu'il n'a pas compris pourquoi on pleurait tous les deux, Marion et moi.
2. Et non, le second avis de recherche ne concerne pas le connard sans honneur qui a agressé ma fille (qu'il aille en enfer). Le second avis de recherche concerne ton courage, à toi, lecteur à couilles, soit disant. Parce qu'à la vérité, c'est facile de jeter l'opprobre sur quelques imbéciles motorisés, quelques brebis galeuses alcoolisées de retour de festival (et d'ailleurs, poke Festival Interceltique de Lorient, prenez le problème à bras le corps avant les drames). C'est confortable, vu que c'est la faute de l'autre, on peut éviter d'affronter le problème global. Mais la vraie question est la suivante : que fait-on (nous, les hommes) collectivement et positivement, réellement, pour changer les conditions qui rendent possibles ces agressions quotidiennes ? Ça porte un nom : la culture de la peur, la culture du viol, notre culture, celle qui fait qu'aucune femme ne peut marcher dans la rue sans appréhension : ce qui devrait être parfaitement insupportable à chacun d'entre nous. Est-ce qu'on a bien entendu ce que disent les femmes à ce sujet ? Ou alors considère-t-on juste cela comme un état de fait, certes regrettable mais que voulez-vous, ma brave dame, c'est comme ça depuis la nuit des temps, on n'y peut rien, et notamment on n'y peut rien parce qu'on n'a pas les couilles d'affronter le problème en face.
Basta. Réveille-toi, mon lecteur, instruis-toi : si tu ne vois pas de quoi je parle, je te conseille de te soigner urgemment en lisant par exemple "Les couilles sur la table" de Victoire Tuaillon ou en écoutant le podcast éponyme, c'est un excellent résumé. Et engage-toi, agis, éduque tes fils, milite, vote. Et surtout, pour une fois, écoute les femmes, au lieu de toujours ouvrir ta grande gueule en pensant que c'est toi qui sais. Parce que sinon, un jour, tu courras comme moi, c'est-à-dire comme un con, impuissant à aider un être aimé.
_____
En saison, ma belle-fille qui filait un coup de mains au pub de la petite station où elle bossait avait eu affaire à un sexagénaire qui lui avait vanté son "joli petit cul dans lequel il avait envie de faire plein de choses".
Ce n'était pas la première agression de cette personne envers des jeunes saisonnières, mais celle-ci avait été particulièrement violente (je ne cite qu'une partie des propos), et de plus en plein bar, au milieu du monde, sans la moindre gène.
Et comme ça ne sert à rien d'appeler les keufs pour ça, une bande de saisonniers avait ensuite repéré le mec et l'avaient "gentiment" raccompagné hors de la station en le priant aimablement de ne plus y remettre les pieds.
Le mec fait sans doute d'autres ravages ailleurs.
On peut penser dans les deux cas à des tordus. Mais si on écoute vraiment les femmes, on se rend compte que ce n'est pas ça ou pas que. Qu'il y a blinde de mecs qui considèrent que les femmes sont juste des proies qui n'ont qu'à fermer leur gueule, voire être flattées qu'ils daignent s'intéresser à elles.
Et dans les mecs qui ne sont pas comme ça, il y en a un paquet qui ont juste des réflexes sexistes acquis.
Ma douce travaillait depuis un peu toujours "sur le terrain" où elle était relativement peu confrontée au sexisme. Seulement très occasionnellement.
Ces derniers temps, elle a pris pas mal de galons et surtout, son travail s'est réorienté vers les groupes de travail autour des politiques publiques. Elle fréquente beaucoup plus des cadres de l'administration et des hommes politiques. Elle se prend en plein face le sexisme qui règne dans ces milieux. Et on ne parle qu'au niveau local.
Une réflexion sexiste, c'est pas si grave. Mais quand c'est à longueur de journée que tu dois te battre contre des préjugés, des réflexes à la con, des suspicions d'incompétence juste à cause de ton genre ou carrément une ignorance totale de ta parole, de tes actions et de ton travail par ailleurs fort reconnu... je me demande comment elles supportent ça. Sans parler du reste, des mains au cul dans les foules, et de pire.
J'ai fait il y a peu une formation contre les violences sexistes, homophobes et les agressions sexuelles dans le milieu du spectacle. Les mises en situation était chaudes ! Vraiment.
kosmix
46089
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
52698 Posté le 15/03/2024 à 16:26:09
Tristes histoires, révoltantes et effrayantes. Je compatis sincèrement, les conséquences sont souvent sous-estimées.
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
sublime gate
7617
Je poste, donc je suis
Membre depuis 4 ans
52699 Posté le 15/03/2024 à 16:41:49
+1000 pour le message parfait de Will. j'espère ne plus lire les messages d'hommes qui chouinent devant l'attitude des femmes sans avoir réfléchi une seconde à la société dans laquelle on vit.
Ah, Byzance...
sonicsnap
84769
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
52700 Posté le 15/03/2024 à 17:06:29
Absolument. N'empêche que ces horreurs biaisent tout. Comment les hommes bien intentionnés et les femmes peuvent ils encore se rencontrer?
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