Qu'est ce qui vous fait plaisir automatiquement?
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pgirardot

je commence ?
- trouver un riff qui sonne térrible
- une jolie demoiselle qui te fait un sourire ds le métro...
- se faire une bonne déspé losrk'il fait bien chaud...
- se réveiller à coté de celle (celui) k'on aime
- être vendredi soir
voilou

kosmix


la voiture juste à côté de la bête
Ah ben justement, on en parlait des bagnoles

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?

Monsieur_FyP

Citation de darinze :Mais qu'est-ce qui vous fait dire que c'est un mâle, d'abord ?
Citation de Monsieur_FyP :Les trucs qu'il a sur la tête, peut-être
Mais non. Je ne vous permets pas de dire cela.
Je n'ai absolument pas la référence


Will Zégal

Sa question/ contradiction était légitime (de mon point de vue), surtout dans le contexte, mais il l'avait fait de façon si maladroite et si désagréable que ça a été totalement contreproductif, qu'il a été la risée des ternets et que tous ceux qui n'aiment pas qu'on dérange leurs évidences ou réfléchir plus loin que le bout de leur nez avaient dit "ouaf ouaf, ben le mec c'est un mec ça se voit parce qu'il a une barbe et qu'il est chauve mais il veut pas qu'on dise que c'est un mec. Ahah ridicule, woke..." (On a échappé à islamo-gauchiste de justesse : c'était pas encore à la mode)
C'est vrai que la personne s'y est tellement mal prise qu'elle a pas vraiment fait avancer la cause, pour le coup. Pas facile les médias quand on n'est pas entraîné.
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Monsieur_FyP

Je suis effaré qu'il puisse se passer tant de choses ébouriffantes là-dehors sans que je m'en doute le moins du monde

Pour en revenir à la photo qui nous occupait : il arrive, très exceptionnellement, qu'une chevrette un peu vieillissante ait sur le crâne des velléités de bois. Mais ce n'est pas affaire de trouble dans le genre, c'est affaire de décadence dans les hormones…

Accord'Eure Pianos

Accordeur de pianos, amateur de synthés http://www.accord-eure.fr

Push-Pull

- soit c'est un homme (né garçon je veux dire)
- soit c'est une dame (née fille donc) qui est devenue un homme parce qu'elle s'identifiait comme tel.
Dans le second cas, j'imagine mal cette personne tout faire pour changer de genre et subitement chercher à faire rappeler ce qu'elle a été dans le passé. Passé sûrement peu agréable, vu le chemin parcouru.
Mébon, je suis un MCGCH donc certainement un peu bêbête...

Gronoeil Vert

Dans une émission sur le genre, la présentatrice avait appelé cette personne "monsieur" et lui l'avait rembarré "qu'est-ce qui vous fait dire que je suis un homme ?".
Je pense que tu parles de cette séquence d’arrêt sur images où Daniel Scheidermann se trouve cueilli par cette réponse ?
C’était une émission qui avait pour thème la marche des fiertés, et Daniel Schneidermann parlait dans cette émission de la surreprésentation des non-racisés et hommes dans les associations. Cet invité, dont j’ai oublié le nom, lui a fait passer des moments difficiles, mais quand ça a buzzé, Daniel Schneidermann est revenu sur l’émission de manière tres bienveillante en expliquant que ça avait interrogé pas mal de choses chez lui.
Tamen pax et amor, oscula.

Will Zégal

Mébon, je suis un MCGCH donc certainement un peu bêbête...
Pas besoin d'être bébête. Juste quelqu'un qui a, comme nous toustes, des représentations culturelles qui ont besoin d'évoluer. On a toustes été éduqué·e·s dans une vison binaire : soit c'est un homme, soit c'est une femme, et avec des stéréotypes de représentation : quelqu'un avec une barbe et une voix grave, c'est forcément un homme.
Sauf que non. Il y a des gens qui n'ont pas clairement les signes physiques de leur genre. Je t'invite à regarder ce témoignage de mon amie Clémence qui, en plus d'avoir de la barbe et une voix grave, a un prénom ambigu.
Et encore, là c'est soft. Quand on a la chance de l'avoir comme amie, ce qu'elle a subi dans son adolescence est assez terrible et violent. Et pourtant par des gens parfaitement bien intentionnés et qui l'aiment.
Quand on rencontre Clem (comme c'est arrivé à celles et ceux qui ont pris le bus AF pour la MusikMesse), on la prend pour un mec. Puis on se pose la question. Puis on s'en fout complètement. C'est Clémence, une super personne, drôle, attachante, profondément humaine, généreuse (et en plus musicienne et ingé son talentueuse). Son sexe, son genre, sa barbe et ses seins ou la question de ce qu'elle a entre les jambes n'ont absolument plus aucune importance.
Mais il y a aussi des gens qui ne se sentent d'aucun genre. Il y a aussi des gens qui ne sont physiquement d'aucun genre. Si le sujet t'interpelle, je t'invite à lire le roman graphie "genre queer, une autobiographie non binaire" de Maia Kobabe.

Simple, émouvant et permettant de comprendre comment des personnes peuvent ne se sentir ni homme ni femme et ne pas vouloir choisir l'un ou l'autre.
Et au passage, tu feras chier les mascu / réac / Maga américains qui l'ont banni de beaucoup de bibliothèques

En ce qui me concerne, je concevais déjà intellectuellement la non-binarité, sans complètement la comprendre (tout en la tolérant parfaitement). Mais ce bouquin me l'a fait comprendre sur le plan du sensible et de l'expérience.
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[ Dernière édition du message le 04/06/2025 à 12:41:15 ]

Push-Pull



Will Zégal

Moi aussi ça m'a donné à réfléchir et à revoir mes préjugés.
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