opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?
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le reverend

Bon, celui-là il me manquait comme thread.
J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.
C'est parti...
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

venuxdeluxe

"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............
There's also a negative side."

Will Zégal

Vu l'état de nos infrastructures, la France n'est pas un pays riche.
Ça fait longtemps que t'as pas roulé sur une route roumaine.

linn134

Mais j'ai longtemps bossé sur la documentation concernant l'état des infrastructures du pays. Ça a été une part importante de mon taff, commencé quand j'étudiais l'urbanisme.
Sans revenir en long sur la question : on dépense beaucoup à la construction et on n'entretient pas suffisamment ensuite. Le résultat est la dégradation à petit feu. Les anglo-saxons et ricains du Nord font l'inverse.
Donc oui, je ne connais pas l'état des infras en Roumanie, mais je connais malheureusement de très près l'état de nos infrastructures nationales. Et ça m'empêche bien souvent de dormir.
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iktomi

- construire (schématiquement) : une entreprise pour les plans, une pour la réalisation, éventuellement une pour la livraison.
- détruire et refaire : une pour détruire, une pour nettoyer, une pour le recyclage, une pour viabiliser le terrain (si c'est un terrain), et toutes celles du premier point.
Autre exemple : vendre une voiture / accident d'une voiture...
C'est pourquoi, au délà de la dégradation systématique des services publics lorsqu'ils sont privatisés, je soupçonne qu'au delà des économies de bouts de chandelles pour maintenir le système de concurrence décérébré permanent et pour maximiser les profits, je me demande dans quelle mesure le fait même d'un service à la ramasse ne sert pas aussi d'entretien du dit service.
Cet hiver, comme tous les hivers depuis que Engie s'occupe des parties chauffage, eau et chaufferie du lycée, on a attaqué avec une panne de chauffage et d'eau chaude à l'internat... ça devient une habitude.
[ Dernière édition du message le 14/01/2024 à 18:39:54 ]

kosmix

Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
[ Dernière édition du message le 14/01/2024 à 19:07:17 ]

iktomi


linn134

Le problème c'est que ces infras ne sont pas juste nécessaires au fonctionnement du pays, elles sont la matérialité du pays. Sans ces infras, la France n'est plus qu'une belle géographie peuplée d'autochtones complètement à poil.
Il faut bien comprendre que sans elles rien ne fonctionne. Même manger est hypothétique. Ce n'est pas pour rien que les infrastructures sont prioritaires en cas de conflit. La première chose que l'on détruit et la première qu'on reconstruit.
Et le souci est double : les infrastructures sont globalement en état préoccupant et sous-dimensionnées depuis un moment.
Il y a un souci colossal à ce sujet.
Personne n'irait spontanément s'installer dans un endroit où les infrastructures sont absentes, hein ?
Hé bien, sur le territoire (ne serait-ce que métropolitain) elles sont déjà très insuffisantes et en état dégradé.
Même dans les métropoles.
La "richesse" d'un pays est comme la "fortune" d'un grand patron : il ne s'agit pas de liquidités disponibles mais d'une valorisation calculée, parfois très artificielle. Et vu ce qu'on va devoir débourser pour se remettre à niveau sur les infrastructures, les liquidités vont salement rétrécir.
Sauf si on demande aux entreprises de le faire gratuitement.
Ou alors on considère que les infrastructures sont une richesse, on les bichonne, on les entretien. Mais c'est un rêve. Vous avez déjà assisté à une AG de copropriété où tout le monde est ravi de payer un ravalement ?
Moi pas. Et pourtant j'en ai fait quelques unes.
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iktomi

Ce qui amène à une autre absurdité : l'import-export, notamment de produits que nous faisons, mais pour l'étranger, en faisant venir la même chose d'ailleurs pour notre marché... Une des raisons : les boites sont en mesure de non seulement faire subventionner la logistique des ces transactions, mais même d'obtenir des montant plus élevés que les couts réels... en gros, l'import export rapporte des sous en soi.
[ Dernière édition du message le 14/01/2024 à 19:57:28 ]

linn134

Je n'en sais rien, les infrastructures auxquelles je fais référence sont celles de l'aménagement du territoire, plus spécifiquement ce qui relève du service public (réseaux d'énergies, eau potable, eaux usées et traitements, transports, soins, éducation, ...) et d'utilité publique (entreprises privées accomplissant une mission de service publique).
L'agriculture n'entre pas directement dans le cadre de l'étude. C'est déjà assez compliqué comme ça.

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iktomi

Nourrir la population, ce n'est pas un service public, mais ça devrait tellement l'être... On rouvrirait des ceintures maraichères autours de toutes les villes, et on foutrait les projets de fermes de 1000 vaches ou de 50000 poules en l'air...
[ Dernière édition du message le 14/01/2024 à 20:09:59 ]

linn134

Attention, Wikipedia parle bien d'évaluation. Dans la réalité il ne s'agit pas juste d'une évaluation, mais ça suffit pour donner un ordre de grandeur.
J'ai volontairement laissé la dernière phrase pour que certains puissent avoir la joie de s'agacer. Ne me remerciez pas, plaisir d'offrir.
Environ 312 000 ponts de portée supérieure à 2 m sont dénombrés en France, se répartissant en 266 000 ponts routiers, 46 000 ponts gérés par Réseau ferré de France, dont 35 000 ponts-rails supportant une voie ferrée et 11 000 ponts-routes supportant une route, et une centaine de ponts-canaux. Le nombre de ponts à la portée supérieure à 5 m est évalué entre 200 000 et 250 000[1],[2]. Les communes et les départements gèrent près de 90 % de ces ouvrages d'art. Environ 12 000 sont gérés par l'État et 12 000 concédés à des sociétés d'autoroute
Voilà. Donc ça c'est uniquement pour le petit morceau que constituent les ponts et ouvrages d'art divers.
Maintenant imaginez le reste. Si vous avez des insomnies c'est normal.
Rien qu'avec ce petit bout de chiffres on peut répondre à la question "la France est-elle un pays riche".
On peut répondre oui, car il y a de quoi avoir le tournis en voyant ça.
On peut aussi répondre non, car ces infrastructures se délabrent et demandent énormément de temps et d'argent et personne n'a instinctivement l'envie de payer l'entretien d'un pont (sauf celui à la sortie de son bled).
Bref, la question n'a pas de réponse objective aujourd'hui.

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iktomi

Le débat (purement sémantique finalement) serait de pouvoir dire si un pays comme la France pourrait être appelé "riche" alors qu'il est continuellement volé.

linn134

Et je vois aussi que ce n'est pas un sujet abordé au moment des élections. Ça ne vend pas du rêve.
C'est dommage. Pour moi, connaissant un peu le sujet et sa gravité, un parti qui n'y accorde pas l'importance nécessaire n'a aucune raison d'être porté au pouvoir. Ça s'appelle gérer les affaires courantes et c'est la base de la base.
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Will Zégal

Oui, tout ça se dégrade a grande vitesse, abandonné par l'état.
Oui, la casse des services publics se poursuit avec de graves dommages
Oui, il faut se battre pour changer tout ça, sauver ce qui existe et développer ce qui devrait l'être (certainement pas les autoroutes).
Mais non, on n'est ni un pays du tiers monde, ni même un pays comme les plus modestes occidentaux ou européens. Faut pas déconner. Il y a des pays en Europe où les autoroutes ressemblent à nos départementales et le réseau secondaire à nous voies communales. Voire pire.
Je ne vis pas en montagne où les choses peuvent être plus scabreuses, mais pour avoir pas mal parcouru les Pyrénnées, le Vercors, les Cévennes, les Alpes, je n'ai jamais croisé d'endroit où il faut 3 heures pour faire 60 km. Dans d'autres pays, si. Hors quelques centaines de mètres terminaux, je n'ai jamais posé mes roues sur des demi-routes : des routes où il y a du bitûme, puis il y en a plus, puis un peu, plus plus... ou tellement dégradées qu'il n'y a plus qu'une moitié de la route avec de l'enrobé. Ailleurs si. Je n'ai pas non plus vu d'endroit où les nids de poule font 60-70 cm de profondeur.
On a partout une signalétique claire, tant pour les règles de circulation que pour les directions.
On a de l'eau et de l'électricité H24 (contrairement à la Californie).
Et nos eaux usées partent dans des égouts séparés des eaux pluviales et vont dans des stations d'épuration, pas dans la rue ou directement la rivière d'à côté. Nos déchets ne s'entassent pas n'importe où n'importe comment et ne génèrent pas de maladies. Pourtant, dieu sait qu'on en produit !
Les coupures de téléphone sont rares et à ma connaissance il n'existe aucune zone non desservie par le téléphone.
On a une connexion Internet pratiquement partout et une énorme proportion de la population a désormais accès au très haut débit.
Pour le train, il y a des incidents, mais rarement des accidents et dans l'écrasante majorité des cas, nos trains font leurs trajet à l'heure et dans un temps plus que raisonnable. Je n'ai pas vu en France de train (sauf touristique) qui roule à 35 km/H de moyenne et où on fait des heures de trajet sur des sièges en bois.
Cela ne me réjouit pas, mais la plupart de la population a un aéroport ou un aérodrome à (beaucoup) moins d'une heure de chez soi.
Alors oui, tout ça est en danger. En grave danger même (sauf peut-être Internet, quoi qu'il ait fallu un peu tordre le bras des opérateurs pour qu'ils couvrent aussi les zones à faible densité de population).
Mais on est peut-être un peu trop habitués à considérer tout ça comme allant de soi et on oublie un peu vite que parler "d'état lamentable de nos infrastructures" frise - en ce qui me concerne - l'indécence par rapport à ce dont dispose la majeure partie de la population mondiale.
[ Dernière édition du message le 15/01/2024 à 10:05:18 ]

iktomi

J'ai pas voulu poster car on tourne en rond, mais on a une infra très développée, capable et vaillante... en cours de destruction (le mot n'est pas trop fort) et qu'il faut préserver.
[ Dernière édition du message le 15/01/2024 à 10:46:34 ]

Will Zégal

(on est bien d'accord qu'une plaque d'égouts qui bouge et sur laquelle les voitures roulent est une vraie plaie quand même).

iktomi

Ceci dit, en terme de discours, je pense qu'il vaut mieux appuyer sur la dégradation en cours et les catastrophes (actuelles et à venir), que l'existant "qui tient encore bon", car je pense que ça participe à se dire "c'est bon, on a encore de la marge", alors que la vérole est déjà là.
Un des éléments de langage dont je me méfie le plus, qui passe tout seul car tout le monde l'emploie sans s'en rendre compte, et contre lequel j'essaie de me battre, c'est l'emploi d'un éternel future simple concernant des menaces... Comme s'il fallait attendre un "basculement" pour vraiment se retrousser les manches et qu'entre temps tout serait dans une vague stase sans évolution...
Le réchauffement global
La stérilisation des sols
La fachisation du gouvernement
Les ratonnades
Le replis religieux ou ésotérique
Le manque d'eau potable
La guerre civile
La crise du logement
Jean Passe
Tous ces trucs qui sont déjà un peu (beaucoup) là, mais comme ça n'entre pas encore vraiment dans une "définition type", du coup c'est pas encore grave et on peut attendre encore un peu... (en fait ça m'agace autant que la fable du "grand soir", comme s'il fallait attendre que ça soit déjà là avant de faire quelque-chose)
Et pour certaines menaces qui ne sont en effet pas encore là dans l'hexagone ou la belgique, elles sont déjà aux portes des pays limitrophes, ou de nos départements outre mer, donc quand même déjà là (impactes météos), ou avec un impact qui n'ira qu'en grandissant (réfugiés climatiques par exemple)
[ Dernière édition du message le 15/01/2024 à 10:50:19 ]

Will Zégal

Pour ce qui est de l'eau potable, la solution ces dernières années à été simple : relever les seuils.
Evidemment, c'est pas le truc dont tous les médias nous abreuvent.

iktomi


darinze

dans l'opinion publique et les médias, c'est "une vague menace future".
Il faut reconnaître qu'on n'est pas encore sortis du "réchauffement climatique". Parler de "dérèglement" n'est pas à l'ordre du jour depuis au moins les années 1980, quand François Mitterrand n'avait pas encore été élu.
T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze . Clip SONIC ON LOVE YOU
[ Dernière édition du message le 15/01/2024 à 12:03:11 ]

linn134

Dans les rapports produits, dont celui du COI qui est sur le même principe que le rapport du GIEC (agrégation de données), le ton n'est pas à un alarmisme ou à la dévalorisation. L'objectif étant d'avoir une base de travail sérieuse pour faire des propositions fonctionnelles, l'utilisation de données non représentatives ne permettrait pas de discerner les priorités.
Sans rentrer dans les détails, les rapports mettent en avant certaines portions d'infrastructures dont l'état va de très dégradé à défaillant. Il n'y a pas beaucoup d'infrastructures hors-service même localement, par contre il y en a déjà une quantité préoccupante proche de la défaillance.
On parle d'infrastructures, c'est à dire d'éléments clés dont les délais de conception / mise en œuvre / mise à niveau sont longs (dizaines de mois au minimum). Et c'est un point qui revient souvent dans les rapports : il n'y a pas assez d'anticipation.
Je ne fais pas l'enfant gâté. Merci.
Ce que j'exprime ici n'est pas un point de vue fantasque mais la réalité du terrain, issue de ma participation (déjà ancienne) à l'établissement des rapports sus-mentionnés.
Évidemment je n'ai pas fait le tour du pays avec mes petits pieds pour donner une appréciation sur chaque bout de route ou de pont (il y a des comptes rendus locaux pour ça). Mon travail a été de participer à l'évaluation des temps de réaction concernant la prise de décision des collectivités locales. Spoiler alert : l'ensemble de mes collègues a relevé la même chose : ces temps de réaction sont beaucoup trop longs. La prise de décision est donc repoussée, tout comme la définition des budgets nécessaires et ainsi de suite.
Pour schématiser (parce que tout est compliqué) l'état d'esprit concernant les infrastructures est globalement "Boh, ça ira. On verra bien quand ça ne fonctionnera plus".
Et c'est ainsi qu'on se retrouve à terme avec des interventions beaucoup beaucoup plus complexes, coûteuses et longues. Additionnez les défaillances et vous aurez une multiplication des problèmes à plus grande échelle.
Entretenir les infrastructures c'est aussi éviter d'avoir à détruire puis reconstruire. En gros, c'est moins cher et plus écologique.
Maintenant, si vous préférez un angle plus économique : allouer des budgets suffisants à l'entretien régulier des infrastructures, c'est mettre l'argent là où c'est nécessaire.
Mais on ne peut le faire qu'après prise en compte des éléments à traiter. Sinon il est impossible de traiter les priorités. Et chez nous c'est un problème culturel. Boh, ça tiendra bien encore un peu.
Rien n'est moins sûr en fait.
Edit/ajout:
Il y en a pour tous les goûts (bords politiques).
Pour faire "plaisir" à la gauche : oui, les infrastructures scolaires sont en état dégradé.
Pour faire "plaisir" à la droite : oui, les infrastructures de sécurité (commissariats, etc) sont en état dégradé.
Pour faire "plaisir" aux écolos : oui, certaines infrastructures sont encore trop polluantes.
Pour faire "plaisir" tout le monde : nan, mais ça va tenir à bout de bras encore un peu.
L'important n'est pas la vision rétrécie (des petits bouts pris localement au pif), mais bien l'entièreté des infrastructures comme un seul tout cohérent.
Il faut comprendre que des défaillances en chaîne sont probablement le pire scénario envisageable. Les infrastructures étant dépendantes les unes des autres à un stade où à un autre, quand ça flanche à un endroit, ça suit ailleurs (effet domino).
Donc non, je ne fais pas l'enfant gâté ou l'alarmiste de service. Maintenant, prenez ça comme vous le voulez, vous pouvez même vous moucher avec.
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"001001001111010010010010100010 !" Mireille DAC.
[ Dernière édition du message le 15/01/2024 à 12:52:29 ]

iktomi

Il faut reconnaître qu'on n'est pas encore sortis du "réchauffement climatique".
Parce-que c'est le terme international : global warming.
Je le remet souvent sur la table à la place de "dérèglement", car je crois de plus en plus que dans la tête des gens pas convaincus, un dérèglement ça fait n'importe quoi (alors que ce qu'on observe sont les conséquences normales et prévues) et ça se règle, alors qu'on a affaire à un réchauffement général connu, prévisible et prévu, qui est la cause des phénomènes violents récurrents eux aussi prévus, et que ce réchauffement tient une trajectoire claire et ferme, et que l’inertie de cette progression se fera sentir encore longtemps même si on faisait disparaitre toute émission à effet de serre en claquant des doigts. (je résume tout ça généralement).
La "traduction" de "global warming" en "dérèglement climatique" me fait parfois le même effet que la "traduction" des "gender studies" en "la théorie du genre". (dans le genre épouvantail...)
[ Dernière édition du message le 15/01/2024 à 12:45:38 ]

Anonyme

J aime bien dérèglement au contraire pour décrire des épisodes extrêmes et inédits.

iktomi

Et surtout ces phénomènes violents autrefois exceptionnels deviennent la règle, et une saison sans eux l'exception, si on considère que ce n'est pas déjà le cas, plus d'été (ou exceptionnellement) sans canicule, plus de fins d'années sans tempêtes, la sècheresse (déjà là depuis 40 ans) qui progresse toujours, inondations annuelles (ça c'est surtout la faute à ce qu'on fait à nos sols)...
[ Dernière édition du message le 15/01/2024 à 13:07:23 ]

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