C'est surtout qu'à force de se gaver de traitement, pour un oui, pour un non, elles deviennent résistantes.
Sans compter tout ce qu'on mange hors traitement parce que nos bestioles d'élevage en sont gavées.
Là dessus on un collé un grand coup de marche arrière ces dix quinze dernières années, on est très très loin de ce que c'était dans les années 80 jusque fin 90 début 2000.
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
Anonyme
4631
41027Posté le 20/02/2018 à 13:55:35
La vie trouve toujours un chemin.
Maintenant faut savoir que les antibios c’est un développement permanent. Par exemple la pénicilline naturelle était déjà obsolète 15 ans après sa découverte. Le problème c’est qu’on arrive aujourd’hui aux limites des variantes concevables en labo. Donc on étudie d’autres approches que ce soit de nouvelles espèces chimiques (notamment des origamis de polymères qui mécaniquement déchirent les bactéries) ou trouver de nouvelles cibles moléculaires dans les bactéries. Mais voilà c’est une lutte permanente (bonne vieille théorie de la reine rouge) qu’on ne réalise pas forcément quand on est pas versé dans le domaine parce qu’on a tendance à croire qu’une thérapie marchera toujours une fois qu’elle est établie.
Ouch! On a affaire à forte partie!
On a déjà dû discuter de ça ici, mais CB doit pouvoir nous expliquer en résumé comment se produit cette adaptation...
L'impression d'une mutation massive "orientée" vers une finalité est sans doute illusoire, même si c'est ce qu'on semble observer ici.
Alors comment ça marche?
L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
le reverend
33507
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
41029Posté le 20/02/2018 à 14:02:10
Les mutations n'ont pas d'objet. Ce sont des essais qui marchent ou pas. Les populations pour lesquelles la mutation ne marche pas périclitent, les autres se développent. Vu de l'extérieur, on a l'impression d'une finalité à la mutation mais en fait non.