opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?
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le reverend
33496
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 11/05/2004 à 12:45:40Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?
Bon, celui-là il me manquait comme thread.
J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.
C'est parti...
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)
sonicsnap
86613
AF, je suis ton père
Membre depuis 18 ans
53791 Posté le 07/09/2024 à 15:13:23
Bof, dans la plupart des cas, si un arbre perd des branches, ça donne plus de vigueur aux autres. Faut bien le soigner, quoi.
iktomi
14851
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
53792 Posté le 07/09/2024 à 22:06:36
Je viens de voir l'appel à l'aide indirecte à propos de violences conjugales.
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
- une thérapie de couple quand le mec en est déjà à frapper, c'est trop tard depuis très longtemps. Elle doit partir, et le plus tôt sera le mieux. (le temps rend les choses plus supportable, et le départ plus difficile, comme une escalade d'engagement)
- SURTOUT JAMAIS tenter de se faire chevalier blanc qui va sermonner, voire pire, punir le bourreau, c'est le meilleur moyen de mettre la victime en danger.
- Les hommes frappant leurs femmes ne changent quasiment jamais (principalement à cause de l'impunité et notre magnifique culture sexiste), et quand ils ne changent pas, cela se fini soit par la fuite de la victime d'une manière ou d'une autre), soit c'est prendre le risque d'un féminicide pur et simple.
Gardez à l'esprit qu'un mec qui frappe sa compagne ne le fait pas "subitement" en perdant son calme, il a franchit tout un tas d'étapes de violence et de domination avant d'en arriver là, et bien pris l'habitude de le faire, on est bien au delà de ça, cela devient un mode de rapport à l'autre en soit.
1 coup porté c'est déjà du pénal. (en fait crier sur son conjoint c'est déjà constitutif d'une agression physique)
- En effet surtout garder le contact avec la victime, essayer de lui faire entendre raison (sans la forcer, c'est inutile et dangereux), ne pas bruler les étapes sauf danger imminent (il y a danger de toute façon, mais secourir une personne sous emprise ça se prépare), d'abord lui faire comprendre que ce qu'elle a pour habitude d'endurer ne devrait pas être supportable, lui faire comprendre des danger qu'elle (et ses enfants le cas échéant) encoure, l'amener à partir (avec les enfants s'il y a) et se mettre à l'abri, procéder à la récolte de preuves si pris sur le vif, puis l'amener à porter plainte en effet, si possible dans un commissariat (bof) ou une gendarmerie (mieux) avec du personnel formé (vous pouvez y aller avant pour demander conseil, mais appeler des centres d'aides et leur poser les questions c'est un très bon départ).
- La victime est la plus en danger au moment de la séparation (c'est là que se passent la grande majorité des agression, et pire... aussi bien victime qu'enfants), il faut idéalement préparer ce moment avec des équipe de refuges pour femmes, qui connaissent très bien le sujet. (mais toujours avec le consentement de la victime)
Associations et aides à appeler :
- le FNSF qui gère le 3919 en effet
- également France Victimes
- les planning familiaux (là où il en reste...) sont aussi de bons conseils
- les services et assistantes sociaux également (ça dépend un peu sur qui on tombe ceci dit).
Dans un second temps, même si beaucoup d'auteurs s'en sortent, il y a des choses à faire, en effet les preuves, photos et vidéos, noter les faits (dates, heures, circonstances), les témoins, dont les voisins, pourront être interrogés par les forces de l'ordre en cas d'enquête de comportement...
Évidemment le médecin, a été cité. Peut-être un gynécologue aussi, car les deux formes d'agressions vont rarement sans l'autre, et que la seconde se tait et se cache facilement...
Rester disponible, soutenir, préparer l'après aussi, car c'est ce saut dans le vide qui fait que beaucoup retournent à ce qu'elles connaissent, aussi terrible soit ce quotidien hélas, car l'habitude c'est aussi l'illusion de gérer, d'avoir un contrôle sur les choses... (et en effet, l'un des principaux facteurs de refus de partir, c'est l'argent... ceci expliquant entre autre pourquoi les luttes féministes tiennent tellement à ce que cet écart salarial disparaisse)
PS : tout ceci doit se faire bien évidemment dans la plus grande discrétion, en particulier vis à vis de l'auteur des violences, et aussi son entourage (cela peut nécessiter de couper un temps avec les amis communs parfois)...
- SURTOUT JAMAIS tenter de se faire chevalier blanc qui va sermonner, voire pire, punir le bourreau, c'est le meilleur moyen de mettre la victime en danger.
- Les hommes frappant leurs femmes ne changent quasiment jamais (principalement à cause de l'impunité et notre magnifique culture sexiste), et quand ils ne changent pas, cela se fini soit par la fuite de la victime d'une manière ou d'une autre), soit c'est prendre le risque d'un féminicide pur et simple.
Gardez à l'esprit qu'un mec qui frappe sa compagne ne le fait pas "subitement" en perdant son calme, il a franchit tout un tas d'étapes de violence et de domination avant d'en arriver là, et bien pris l'habitude de le faire, on est bien au delà de ça, cela devient un mode de rapport à l'autre en soit.
1 coup porté c'est déjà du pénal. (en fait crier sur son conjoint c'est déjà constitutif d'une agression physique)
- En effet surtout garder le contact avec la victime, essayer de lui faire entendre raison (sans la forcer, c'est inutile et dangereux), ne pas bruler les étapes sauf danger imminent (il y a danger de toute façon, mais secourir une personne sous emprise ça se prépare), d'abord lui faire comprendre que ce qu'elle a pour habitude d'endurer ne devrait pas être supportable, lui faire comprendre des danger qu'elle (et ses enfants le cas échéant) encoure, l'amener à partir (avec les enfants s'il y a) et se mettre à l'abri, procéder à la récolte de preuves si pris sur le vif, puis l'amener à porter plainte en effet, si possible dans un commissariat (bof) ou une gendarmerie (mieux) avec du personnel formé (vous pouvez y aller avant pour demander conseil, mais appeler des centres d'aides et leur poser les questions c'est un très bon départ).
- La victime est la plus en danger au moment de la séparation (c'est là que se passent la grande majorité des agression, et pire... aussi bien victime qu'enfants), il faut idéalement préparer ce moment avec des équipe de refuges pour femmes, qui connaissent très bien le sujet. (mais toujours avec le consentement de la victime)
Associations et aides à appeler :
- le FNSF qui gère le 3919 en effet
- également France Victimes
- les planning familiaux (là où il en reste...) sont aussi de bons conseils
- les services et assistantes sociaux également (ça dépend un peu sur qui on tombe ceci dit).
Dans un second temps, même si beaucoup d'auteurs s'en sortent, il y a des choses à faire, en effet les preuves, photos et vidéos, noter les faits (dates, heures, circonstances), les témoins, dont les voisins, pourront être interrogés par les forces de l'ordre en cas d'enquête de comportement...
Évidemment le médecin, a été cité. Peut-être un gynécologue aussi, car les deux formes d'agressions vont rarement sans l'autre, et que la seconde se tait et se cache facilement...
Rester disponible, soutenir, préparer l'après aussi, car c'est ce saut dans le vide qui fait que beaucoup retournent à ce qu'elles connaissent, aussi terrible soit ce quotidien hélas, car l'habitude c'est aussi l'illusion de gérer, d'avoir un contrôle sur les choses... (et en effet, l'un des principaux facteurs de refus de partir, c'est l'argent... ceci expliquant entre autre pourquoi les luttes féministes tiennent tellement à ce que cet écart salarial disparaisse)
PS : tout ceci doit se faire bien évidemment dans la plus grande discrétion, en particulier vis à vis de l'auteur des violences, et aussi son entourage (cela peut nécessiter de couper un temps avec les amis communs parfois)...
[ Dernière édition du message le 07/09/2024 à 22:13:17 ]
kosmix
46923
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
53793 Posté le 07/09/2024 à 23:20:22
x
Hors sujet :Citation :une thérapie de couple quand le mec en est déjà à frapper, c'est trop tard depuis très longtemps. Elle doit partir, et le plus tôt sera le mieux.
Entièrement d'accord avec ça (et avec le reste aussi).
Putain Walter mais qu'est-ce que le Vietnam vient foutre là-dedans ?
Will Zégal
75569
Will Zégal
Membre depuis 22 ans
53794 Posté le 08/09/2024 à 09:53:41
Perso, j'irais conseiller personne sur des actions concernant des violences conjugales. Comme d'autres l'ont suggéré, c'est direct dans les pattes d'une association spécialisée.
Elle seule connaît les mécanismes à l'œuvre, les actions à mener, etc.
Et les choses à surtout éviter.
Une leçon que j'ai eue assez tôt. Au collège, il y avait une CPE qui était assez teigneuse. Mais curieusement, elle s'était prise d'affection pour une fille paumée qu'elle mettait beaucoup d'entrain à aider, ce qui l'avait faite remonter dans mon estime.
On en parle une fois avec ma mère qui était assistante sociale et à l'époque responsable de la circonscription qui englobait le collège et la fille. Elle me dit que non, l'action de la CPE n'est pas franchement bénéfique. Elle connait le cas qu'elle suit avec une équipe. Elle n'a pas voulu m'en dire plus, évidemment, sauf cette généralité : les gens qui se mêlent de faire du social sans en avoir les compétences font souvent plus de mal que de bien.
C'est un truc que j'ai constaté tout au long de ma vie sur plein de trucs : social, médical, psy...
Des gens de très bonne volonté ont pu faire des ravages.
On peut l'élargir à plein d'autres domaines, d'ailleurs : je ne ferais pas réparer mon ordi ou ma voiture, refaire mes peintures ou ma tapisserie ou sonoriser un concert par quelqu'un qui n'y connait rien ou presque, quelle que soit la bonne volonté qu'il ou elle manifeste.
Mais quand on touche à l'humain, c'est encore plus délicat.
Laisser faire les professionnel·le·s ou les bénévoles formé·e·s et expérimenté·e·s me semble toujours la solution la plus raisonnable.
Elle seule connaît les mécanismes à l'œuvre, les actions à mener, etc.
Et les choses à surtout éviter.
Une leçon que j'ai eue assez tôt. Au collège, il y avait une CPE qui était assez teigneuse. Mais curieusement, elle s'était prise d'affection pour une fille paumée qu'elle mettait beaucoup d'entrain à aider, ce qui l'avait faite remonter dans mon estime.
On en parle une fois avec ma mère qui était assistante sociale et à l'époque responsable de la circonscription qui englobait le collège et la fille. Elle me dit que non, l'action de la CPE n'est pas franchement bénéfique. Elle connait le cas qu'elle suit avec une équipe. Elle n'a pas voulu m'en dire plus, évidemment, sauf cette généralité : les gens qui se mêlent de faire du social sans en avoir les compétences font souvent plus de mal que de bien.
C'est un truc que j'ai constaté tout au long de ma vie sur plein de trucs : social, médical, psy...
Des gens de très bonne volonté ont pu faire des ravages.
On peut l'élargir à plein d'autres domaines, d'ailleurs : je ne ferais pas réparer mon ordi ou ma voiture, refaire mes peintures ou ma tapisserie ou sonoriser un concert par quelqu'un qui n'y connait rien ou presque, quelle que soit la bonne volonté qu'il ou elle manifeste.
Mais quand on touche à l'humain, c'est encore plus délicat.
Laisser faire les professionnel·le·s ou les bénévoles formé·e·s et expérimenté·e·s me semble toujours la solution la plus raisonnable.
[ Dernière édition du message le 08/09/2024 à 09:55:09 ]
*Seed*
11489
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 17 ans
53795 Posté le 08/09/2024 à 10:00:47
D'accord avec Iktomi et Will.
Sysex and sun
Pretextat
12825
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
53796 Posté le 08/09/2024 à 11:04:16
Citation de iktomi :
Je viens de voir l'appel à l'aide indirecte à propos de violences conjugales.
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite- une thérapie de couple quand le mec en est déjà à frapper, c'est trop tard depuis très longtemps. Elle doit partir, et le plus tôt sera le mieux. (le temps rend les choses plus supportable, et le départ plus difficile, comme une escalade d'engagement)
- SURTOUT JAMAIS tenter de se faire chevalier blanc qui va sermonner, voire pire, punir le bourreau, c'est le meilleur moyen de mettre la victime en danger.
- Les hommes frappant leurs femmes ne changent quasiment jamais (principalement à cause de l'impunité et notre magnifique culture sexiste), et quand ils ne changent pas, cela se fini soit par la fuite de la victime d'une manière ou d'une autre), soit c'est prendre le risque d'un féminicide pur et simple.
Gardez à l'esprit qu'un mec qui frappe sa compagne ne le fait pas "subitement" en perdant son calme, il a franchit tout un tas d'étapes de violence et de domination avant d'en arriver là, et bien pris l'habitude de le faire, on est bien au delà de ça, cela devient un mode de rapport à l'autre en soit.
1 coup porté c'est déjà du pénal. (en fait crier sur son conjoint c'est déjà constitutif d'une agression physique)
- En effet surtout garder le contact avec la victime, essayer de lui faire entendre raison (sans la forcer, c'est inutile et dangereux), ne pas bruler les étapes sauf danger imminent (il y a danger de toute façon, mais secourir une personne sous emprise ça se prépare), d'abord lui faire comprendre que ce qu'elle a pour habitude d'endurer ne devrait pas être supportable, lui faire comprendre des danger qu'elle (et ses enfants le cas échéant) encoure, l'amener à partir (avec les enfants s'il y a) et se mettre à l'abri, procéder à la récolte de preuves si pris sur le vif, puis l'amener à porter plainte en effet, si possible dans un commissariat (bof) ou une gendarmerie (mieux) avec du personnel formé (vous pouvez y aller avant pour demander conseil, mais appeler des centres d'aides et leur poser les questions c'est un très bon départ).
- La victime est la plus en danger au moment de la séparation (c'est là que se passent la grande majorité des agression, et pire... aussi bien victime qu'enfants), il faut idéalement préparer ce moment avec des équipe de refuges pour femmes, qui connaissent très bien le sujet. (mais toujours avec le consentement de la victime)
Associations et aides à appeler :
- le FNSF qui gère le 3919 en effet
- également France Victimes
- les planning familiaux (là où il en reste...) sont aussi de bons conseils
- les services et assistantes sociaux également (ça dépend un peu sur qui on tombe ceci dit).
Dans un second temps, même si beaucoup d'auteurs s'en sortent, il y a des choses à faire, en effet les preuves, photos et vidéos, noter les faits (dates, heures, circonstances), les témoins, dont les voisins, pourront être interrogés par les forces de l'ordre en cas d'enquête de comportement...
Évidemment le médecin, a été cité. Peut-être un gynécologue aussi, car les deux formes d'agressions vont rarement sans l'autre, et que la seconde se tait et se cache facilement...
Rester disponible, soutenir, préparer l'après aussi, car c'est ce saut dans le vide qui fait que beaucoup retournent à ce qu'elles connaissent, aussi terrible soit ce quotidien hélas, car l'habitude c'est aussi l'illusion de gérer, d'avoir un contrôle sur les choses... (et en effet, l'un des principaux facteurs de refus de partir, c'est l'argent... ceci expliquant entre autre pourquoi les luttes féministes tiennent tellement à ce que cet écart salarial disparaisse)
PS : tout ceci doit se faire bien évidemment dans la plus grande discrétion, en particulier vis à vis de l'auteur des violences, et aussi son entourage (cela peut nécessiter de couper un temps avec les amis communs parfois)...
On a l'impression qu'il n'y a pas de zone grise .
Une personne pète un plomb et frappe = c'est foutu .
C'est peut-être le cas majoritaire mais ce n'est pas une pure vérité . Et comme c'est majoritaire il faut mieux conseiller à la victime de partir je suis d'accord .
Je connais une personne ( bon ok une seule ) dans mon entourage qui avait pété les plombs et frapper sa conjointe ( à plusieurs reprises). Après prise en charge psy volontaire de sa part et d'après sa conjointe ca ne s'est plus jamais reproduit depuis 20 ans .
Je sais que ce témoignage ne va pas plaire à certain car ce n'est pas ce qui est attendu mais c'est pourtant la pure vérité .
iktomi
14851
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
53797 Posté le 08/09/2024 à 11:11:57
Citation de Pretextat :
On a l'impression qu'il n'y a pas de zone grise .
Une personne pète un plomb et frappe = c'est foutu .
Parce-que comme je l'ai expliqué, c'est un mythe le "j'ai pété les plombs, ça ne recommencera plus". Ça peut arriver, mais c'est très rare, dans l'immense majorité des cas, le coup porté est la suite logique de tout un continuum de violences sourdes et insidieuses, de dominations ordinaires...
Dans quel univers sain, filer une mandale pour décharger une frustration alors que la relation serait super respectueuse par ailleurs est acceptable ?
Et dans un 3ème temps en effet, pour faire suite à mon texte, il existe des assos et des centres pour auteurs (comme la FNACAV et les CPCA), pour les soigner, et je suis le premier à dire qu'il doivent se soigner, mais ça doit se faire, comme pour les victimes, avec leur consentement, leur prise de conscience, éventuellement leur repentir (certains font même de leur témoignage de l'intérieur leur travail à temps plein, et c'est super), mais surement pas contre leur gré. (je ne l'ai pas évoqué, car ce n'est pas le temps de l'urgence dont il était question)
[ Dernière édition du message le 08/09/2024 à 11:18:02 ]
Pretextat
12825
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
53798 Posté le 08/09/2024 à 11:17:41
Alors j'ai témoigné de l'immense minorité des cas . Je ne sais pas car ce n'est pas un sujet que je maitrise .
Pour l'acceptabilité il y a un sacré paquet d'actes que nous commettons tous et qui ne nous condamnent pas définitivement, heureusement .
Les coups sur autrui , c'est inacceptable , j'en ai été victime .
Pour l'acceptabilité il y a un sacré paquet d'actes que nous commettons tous et qui ne nous condamnent pas définitivement, heureusement .
Les coups sur autrui , c'est inacceptable , j'en ai été victime .
iktomi
14851
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 5 ans
53799 Posté le 08/09/2024 à 11:19:57
Notre culture nous habitue à accepter ce que nous ne devrions pas. Aussi bien à l'échelle étatique que dans le couple. Mais il ne s'agit pas de "condamner définitivement", plutôt apprendre à les reconnaitre, en discuter, et travailler à comprendre pourquoi, d'où ça vient, et aller vers un mieux. (car ce n'est ni naturel, ni immuable)
docteur benway
5007
Je poste, donc je suis
Membre depuis 13 ans
53800 Posté le 08/09/2024 à 11:24:10
J'ai vécu 6 ans avec une fille avec qui c'était le feu. On étaient jeunes.
De simples engueulades, on est passé à de très grosses engueulades......puis les insultes, les mots qui blessent profondément.
On se jetait des choses au visage......puis des coups, des 2 cotés.
J'ai senti que j'allais perdre les pédales et commettre l'irrémédiable alors, je l'ai quitté......
Depuis je ne me suis plus jamais mis avec ce genre de tempérament, et ça va très bien comme ça.
Parfois certains caractères ne fonctionnent pas ensemble.
Avec le recul, je me dis qu'on avait tous deux des problèmes et que de ce fait, on était bien incapable de régler ceux de l'autre. C'était une spirale. Ça s'installe insidieusement et on prend de sales habitudes qui vont s'amplifier.
De simples engueulades, on est passé à de très grosses engueulades......puis les insultes, les mots qui blessent profondément.
On se jetait des choses au visage......puis des coups, des 2 cotés.
J'ai senti que j'allais perdre les pédales et commettre l'irrémédiable alors, je l'ai quitté......
Depuis je ne me suis plus jamais mis avec ce genre de tempérament, et ça va très bien comme ça.
Parfois certains caractères ne fonctionnent pas ensemble.
Avec le recul, je me dis qu'on avait tous deux des problèmes et que de ce fait, on était bien incapable de régler ceux de l'autre. C'était une spirale. Ça s'installe insidieusement et on prend de sales habitudes qui vont s'amplifier.
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