opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?
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le reverend

Bon, celui-là il me manquait comme thread.
J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.
C'est parti...
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

darinze

Il y a un impératif de dialogue derrière, de debriefing.
La série, le scénario ne sont que les planches d'envol pour amorcer ces débats.
La série n'a jamais eu pou but d'être un documentaire complet à destination des collégiens, à utiliser tel quel sans sucres ajoutés.
T'es pas obligé d'écouter toutes les conneries de DaRinze . Clip SONIC ON LOVE YOU

Will Zégal

Et dans le cas d'ados, si possible les laisser plutôt au maximum discuter entre eux. Il n'y a pas d'âge pour que l'horizotalité soit 100 fois plus efficace que la verticalité descendante. Et puis, c'est pas mal de faire confiance aux ados pour aborder les problèmes qui les concernent vu qu'ils sont tout à fait capables de s'en saisir. Pas plus mal d'un·e prof de français ou d'EPS.
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Point-virgule

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 13/06/2025 à 15:08:30 ]

Will Zégal

Dans tous les cas, l'enseignant ou l'intervenant doit donner un cadre, un scenario.
Oui. Je n'ai pas dit qu'il fallait les laisser livrés à eux-mêmes.
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[ Dernière édition du message le 13/06/2025 à 15:14:06 ]

iktomi

Et concernant ma collègue documentaliste, ce qui fait le plus défaut effectivement, ce sont les moyens (encore plus faibles que mon budget produits d'entretien), le temps (déjà très chargé), et le soutien (elle fait quasiment tout toute seule)... Hors petites tables rondes sur des points plus médicaux (drogues, mst, sommeil et téléphones, contraception) plutôt entre les mains de l'infirmière, tout ce qui touche aux dynamiques de groupe violentes et aux discours de haines, c'est la documentaliste qui gère seule, et je trouve pas ça terrible... (on fait par exemple venir 1 fois l'an depuis 2 ans une petite troupe de théâtre qui présente un jeu de rôle "amourettes en vacances" en évoquant l'emprise, la reconnaissance d'une violence, le consentement, etc...
C'est le grand minimum, et rien que ça c'est compliqué...
Sinon quand je parlais de ne pas montrer la série à des très jeunes (collégiens et avant), je parlais même avec encadrement. Cette série s'adresse de mon point de vue clairement à des gens qui découvrent toute cette "manosphère", et face à des jeunes qui y sont confrontés depuis des mois sinon des années, crédibilité zéro, même en ramant derrière pour broder autour de ces points.
En revanche, ce qu'on a évoqué avec ma collègues, c'est peut-être isoler des passages précis pour discuter de points précis (plutôt que brasser tellement large que ça sera impossible de cadrer les discutions pour qu'elles soient fructueuses). Par exemple des passages précis de la discussion entre le jeune et la psy, avec certains revirements violents, ou certains rapports clairement dans la séduction, ou la domination...
La mise en scène de cette série, malgré le plan séquence permanent, en fait une suite de myriade de séquences isolables facilement pour aborder quantité de sujets ainsi illustrés.
Mais je rejoins point virgule : faut la bonne dynamique de classe, le bon moment, la bonne période de l'année, les bonnes contextualisations et approches...
Hier 1 minute de silence pour Mélanie, surveillante de 31 ans, poignardée parce-que le jeune a été vexé d'être repris la veille par une autre surveillante... il lui fallait en tuer une "n'importe laquelle". On n'était pas avec la totalité de nos élèves, mais j'ai trouvé l'ensemble peut-être plus affectés que d'habitude, moins de sourires mi-gênés, mi-amusés, plus de têtes baissées, peut-être à force de répétition de ces drames... Mais inutile de tenter d'organiser quoi que ce soit après les examens et si proche des grandes vacances...
[ Dernière édition du message le 13/06/2025 à 16:26:58 ]

Point-virgule

Sur mon bahut on a un dispositif anti-harcèlement, avec formations et référents qui, après deux ans, de l'avis même des collègues n'est pas encore au point – la violence des enfants peut-être terrible, la loi du talion a une bonne dent, si j'ose dire ; je pense que l'enchaînement covid et réseaux sociaux a fait beaucoup de mal ; que les parents ont des attentes très tendues à l'égard de l'école, voyant bien que ça se corse dans le monde du travail.
Sinon, on a une association qui intervient deux fois une heure pour tous les niveaux, si je ne dis pas de conneries, et qui sensibilise à toutes les questions de sexualité, de genre, etc. Ils sont supers mais ça ne passe pas toujours facilement auprès des élèves.
Les profs sont dans l'ensemble impitoyables sur ces questions de respect entre élèves et ces derniers connaissent la définition du mot sexisme. Y a de l'espoir quand même mais l'école ne peut pas tout, enfin, pas telle qu'elle existe actuellement.
« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. », Friedrich Nietzsche. ♫
[ Dernière édition du message le 13/06/2025 à 16:44:43 ]

Will Zégal

tout ce qui touche aux dynamiques de groupe violentes et aux discours de haines, c'est la documentaliste qui gère seule, et je trouve pas ça terrible
Il y en a marre des critiques stériles. C'est quand même pourtant évident qu'une documentaliste est parfaitement formée à tout ce qui est prévention, notamment ce qui peut concerner le harcèlement, la radicalisation, etc.
Et qu'en plus, elle n'a que ça à foutre. À part dépoussiérer quelques bouquins de temps en temps et recoller des couvertures.
De toute façon, vu que les profs de math peuvent remplacer les profs d'histoire et que les profs d'anglais peuvent remplacer les profs de sport (après tout, il y a besoin de quoi comme compétences pour faire tourner 35 gamins en rond autour d'un stade ?), je ne vois même pas pourquoi un agent d'entretien ne pourrait pas donner les cours d'éducation sexuelle ou qu'un économe ne pourrait pas s'occuper de déradicalisation.
Espèce de gauchiasse-wokiste-islamogauchiste-fonctionnaire-éducnat.

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"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............
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