opinion Qu'est ce qui vous navre automatiquement ?
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le reverend

Bon, celui-là il me manquait comme thread.
J'ai mis longtemps à le conceptualiser, mais là, je crois que c'est bon.
C'est parti...
Putain, 22 ans que je traine sur AF : tout ce temps où j'aurais pu faire de la musique ! :-( :-)

Krapod


[ Dernière édition du message le 13/06/2025 à 23:45:22 ]

Dayb


Hit !

Avant, pas d’éducation sexuelle : on avait du respect, sinon de la gêne.
Résumé : de 1918 à 1973 : pas d’éducation sexuelle : on avait du respect, sinon de la gêne pour approcher l' "autre".
1968, abolition des carcans.
Bilan : 50 ans après, si le môme parle à une fille autrement que par écrans, direct elle porte plainte.
Alors, certes : du statut de Mme Pipi elle sera propulsée au vénérable rang de technicienne de surface, et de "femme à tout" successivement à pion, puis surveillante, pour aboutir au statut d' "assistante d’éducation". A quand, donc : « ministresse des collèges » !
J’m'en va vous dire un truc.
Dans mes années, oui : l’on brocardait les nanas. Pour faire comme les papas. Pensons-nous sérieusement qu’elles n'en fissent pas de même à notre propre encontre de leur côté ainsi que leurs mamans ! N’empêche qu’on pouvait les approcher.
De nos jours, au motif d’une éducation prétendument sexuelle, hop ! : à treize ans tu te retrouves en garde à vue si jamais t’as osé faire savoir tes sentiments.
Eh ben merde, je les plains.
Oui, nos blagues - et les leurs - seraient factuellement de nos jours affublés de l'adjectif : "douteuses". Mais en toute innocence il ne nous arrivait pas de penser à mal ni, encore moins, de penser à meurtre.
A tout prendre, le con en devenir que je suis préfère encore le Marseille de Fernandel, celui de Prévert ou de Pagnol à celui advenu de nos jours pour cause d’idées simplistes qui allaient, absolument, tout nous arranger.
Et c'est, formellement, navrant.

Will Zégal

il ne nous arrivait pas de penser à mal ni, encore moins, de penser à meurtre.
C'est sûr : aucun homme ne commettait de meurtre sur sa femme auparavant : c'était juste qualfié de "crime passionnel" et donc souvent absout. De toute façon, les statistiques ne sont faites que depuis une vingtaine d'années.
Les bonnes femmes étaient bien sagement à la maison de toute façon. Et si monsieur tapait dessus, c'était dans l'ordre des choses. Madame était légalement soumise à son époux. Jusqu'en 1938, la femme était légalement considérée comme mineure et monsieur est resté le chef de famille jusqu'en 1970 et les époux n'ont été légalement égaux qu'à partir de 1985.
Et s'il la baisait sans son autorisation, c'était normal, ça s'appelle le devoir conjugal (c'est toujours dans la loi, mais contrebalancé par la pénalisation du viol conjugal depuis 2006 seulement).
Bref, t'as raison, c'était le bon vieux temps. Qu'est-ce qu'on a été cons de laisser ses connasses réclamer des droits. Maintenant, pour les baiser ou leur foutre une main au cul, il faut d'abord s'assurer qu'elles sont d'accord. Mais où va t-on ?
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[ Dernière édition du message le 14/06/2025 à 08:32:59 ]

iktomi

Tu étais parfaitement respectueux et ne pensais jamais à mal ni à crime ? Très bien, c'est le minimum en fait. Mais les autres ? Je ne suis pas certain qu'il y avait 25 millions de Hit dans la population...
De nos jours, au motif d’une éducation prétendument sexuelle, hop ! : à treize ans tu te retrouves en garde à vue si jamais t’as osé faire savoir tes sentiments.
As-tu seulement une source (même si ton propos dénonce clairement un systématisme) montrant ça ? Tu parle donc bien d'un simple "dévoilement de sentiment", sans mépris, sans propos dégradant, sans insulte, sans violence, sans dick pick, sans contact physique non consentit, on est bien d'accords ? (et donc sans agression sexuelle, qualifiable ainsi à partir d'un contact physique non consentit, et manifestement volontaire, sur la bouche, les seins, l'intérieur des cuisses, les fesses ou le sexe -n'oublions pas les hommes qui agressent d'autres hommes-)
PS : je ne rappellerais jamais assez que la moitié des victimes d'agressions sexuelles et de viols sont mineurs (environ 160.000 par ANS), et que dans 90 pourcents des cas, c'est un proche de la FAMILLE. (et bien souvent pas mineur du tout)
PS2 : re-contextualisation de la fameuse libération sexuelle de 68... elle a été surtout une libération pour les HOMMES. Les femmes l'ont payé cher les quelques années, sinon décennies qui ont suivi...
PS3: et ton post est accessoirement infiniment politique, quand bien même pas spécialement encarté, et même si tu n'en a pas l'impression.
[ Dernière édition du message le 14/06/2025 à 08:59:40 ]

Will Zégal

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iktomi


Will Zégal

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iktomi

Ça serait des personnes manifestement demeurées ou trollesques, ou clairement insensibles à autrui, je me ficherais un peu de leurs affirmations, je me contenterais de poster un contre-discours et c'est tout.
Mais confronté à des discours de gens sensés, sensibles (je suppose, c'est toujours mon à priori), avec un vécu probablement occasionnellement pas facile, sinon plus, je suis toujours meurtri de voir des discours niant des réalités (ou leur envergure) délétères pour d'autres.
C'est pas une licence poétique, ni une posture pour faire "genre", par moments j'ai réellement "mal aux autres". (à pas en dormir de la nuit)
Pour en revenir à la première question de Dayb, sur l'origine possible de cette violence des jeunes. Elle est comme toujours surement multiple, il n'y a jamais de réponse panacéenne magique à part chez les complotistes.
Mais je pense sincèrement qu'une des raisons c'est ce manque de représentation positive dans les grands médias informationnels (hors fictions) : soit victimes, soit bourreaux (sauvages, dealeurs, monstres, etc...), soit demeurés (collés aux écrans, prétendus analphabètes, etc)
Quid de présentations et représentations de jeunes projets de boulot, de boite, d'associations, de groupes d'entraides, de sports, d'animateurs, d'éducateurs...
Idem pour ce qui leur est proposé à faire dans la vie de la cité, et pour vivre : combien de quartiers sans rien d'autre que le bar ? Combien d'étudiants devant faire la queue aux restos du cœur pour manger ? Combien d'enfants voient leurs parents galéré comme des fous et caner avant l'âge de la retraite ? (25% des classes pauvres)
Je pense que ça n'aide pas à se sentir exister en tant que personne à part entière dans un pays qui dégueule de moyens (notamment publics) pour une minorité bourgeoise...
[ Dernière édition du message le 14/06/2025 à 11:11:48 ]

venuxdeluxe

La bonne éducation " à la française " , le " savoir vivre " est devenue notion désuète

Si être "réac" c'est être poli , urbain , esthète ( de veau ) , dire " bonjour " " merci " " svp " alors vive les réacs et autres vieux cons

"The music business is a cruel and shallow money trench, a long plastic hallway where thieves and pimps run free, and good men die like dogs..............
There's also a negative side."
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