Les questions auxquelles on n'a pas les réponses mais un AFien peut les avoir
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Number-6
26460
Vie après AF ?
Membre depuis 21 ans
Sujet de la discussion Posté le 13/09/2004 à 21:49:47Les questions auxquelles on n'a pas les réponses mais un AFien peut les avoir
Voilà un topic qui sert à s'informer, à poser des questions pour resoudre les tracas du quotidien.
J'inaugure avec :
J'ai cuit des oeufs un peu façon omelette, conservés entre 36 et 48h au frigo, je les ai réchauffé et là je sens mon bide trop chelou.
Quelqu'un sait combien de temps ça se garde sans risque ?
Dr Pouet
52037
Membre d’honneur
Membre depuis 20 ans
71821 Posté le 19/07/2016 à 21:08:51
Spoiler - Cliquer ici pour lire la suite
C'était juste pour chier un peu sur l'échiquier
Traumax
51839
Goncourt du Grouik
Membre depuis 18 ans
71822 Posté le 19/07/2016 à 21:18:52
Anonyme
65640
71823 Posté le 19/07/2016 à 21:20:59
dana12
17910
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 15 ans
71824 Posté le 19/07/2016 à 21:48:33
Hélas ...
Incrédule sur tout, sceptique sur le reste
samy dread
17422
Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 18 ans
71825 Posté le 24/07/2016 à 14:07:46
est-e que quelqu'un aurait acheté le GEO hors série de cet été et me dire de quoi cause la page 53?
Non je ne mettrai pas de pull
Anonyme
65640
71826 Posté le 24/07/2016 à 14:25:03
Citation :
Le plus beau pays du monde ? Que les grands voyageurs et les grands modestes nous pardonnent, l’instant de ce numéro. Car il est né un jour de ras-le-bol. Un de ces jours si ordinaires en France où, à la radio, le journal commence par la grogne d’un «usager» en «galère» sur un quai de gare, où le chroniqueur économique dénonce l’absurdité d’un pays qui taxe les babyfoot et les pistes de ski de fond, et où le ministre invité du jour raconte son immersion dans la «jungle» de Calais. En arrivant au bureau, au premier «ça va ?» répond le fameux «on fait aller» et, dans l’ascenseur, le «bon courage» d’usage suit le «petit café» du matin. Le soir on ira se faire un «petit ciné» et, le week-end, une «petite virée» à la campagne avec le «petit ami» de la gamine. Car, c’est entendu, on ne voit plus rien de grand en France, le pays va mal et le printemps a été pourri, c’est le changement climatique, «on ne peut rien faire», «on a tout essayé», c’est la faute de la mondialisation. Liberté, égalité, morosité. Elle court, elle court, la maladie française, celle de la tyrannie du pessimisme, du bonheur de la complainte, l’esthétique de la tristesse. «Rien ne nous rend si grands qu’une grande douleur», a écrit Alfred de Musset.
Les raisons de la grogne sont, pour certaines, fondées, et le propos n’est pas, ici, de les analyser. Simplement de dire que les discours dominants placent le pays dans un miroir déformant, qui éclipse le visage d’une autre France. Une France où le Chasse-Spleen est un vin. Une France qui, d’un trait de voiture ou de train, unit dans une même journée de voyage les plages immenses du Cotentin et les raides falaises blanches de Cassis, les cathédrales de briques et les tours cathares. Une France qui chante en provençal ou rit en alsacien. Derrière la scène de cette France-là œuvrent des gens qui, pendant qu’à Paris on perd son temps à tricoter et détricoter les territoires, tissent, eux, la trame vivante du pays. L’un rénove un château – et il faut arrêter de dire qu’il possède forcément la Ferrari qui va avec. L’autre ressuscite une librairie de village. Le troisième réhabilite un paysage ou réintroduit un animal qui en avait disparu. Aucun n’affiche de programme politique, mais des projets. Leur motivation n’est pas l’argent, mais la liberté de créer, de s’associer, d’embellir un terroir qu’ils aiment. Tous soulèvent des montagnes administratives, ferraillent contre l’Urssaf et le fisc, bataillent pour trouver un serveur, un couvreur ou un peintre. Et font la course aux financements, entre Monsieur le Maire qui n’a pas de budget, le banquier qui ne prête pas et les patrons du coin qui ont déjà tout donné à l’Etat.
Mais peu importe. Au bout du compte, cette France-là, entreprenante, passionnée, créative, avance. Elle réveille les régions, fabrique du lien social, des associations et des entreprises, donc aussi des emplois. Simplement, elle le fait en silence, étouffée sous l’écume effervescente de l’actualité en continu, la chanson obsédante du «déclinisme» et du désenchantement. Mais, après tout, quelle importance ? Il en a toujours été ainsi. «L’arbre qui tombe, dit le proverbe, fait toujours plus de bruit que la forêt qui pousse.»
Javier Guante Hermoso
47326
Ma vie est un thread...
Membre depuis 19 ans
71827 Posté le 24/07/2016 à 15:41:32
ent
empism
2554
Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 14 ans
71828 Posté le 24/07/2016 à 15:56:52
Le plus beau pays du monde ? Que les grands voyageurs...
Cette morale de supermarché
Message écrit en mode HTML
Anonyme
65640
71830 Posté le 24/07/2016 à 16:54:26
Rhôôôô la belle brochette de cynique ! Il ne manque que archL (qui ne poste plus depuis le retour d'empism, comme par hasard).
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