Les questions auxquelles on n'a pas les réponses mais un AFien peut les avoir

Il y a 2 types de malades, le bon malade, et le mauvais malade.  

Le malade qui s'imagine guérir a plus de chance de survie/ survivra plus longtemps que le malade qui s'imagine déjà mort.

C'est sûrement ça qu'on peut appeler "lutter", être positif.

On pense positif, on continue à manger, à sortir, à faire de l'exercice, de la musique, à lire etc, j'imagine bien, mais est-ce qu'il y a d'autres trucs auxquels on ne pense que lorsqu'on y est confronté ?

+1 Archl

Moi j'ai du "lutter" une fois, j'ai pas eu le sentiment d'un combat violent, l'essentiel de la lutte étant de ne pas mourrir d'ennui dans une chambre d'hôpital toute blanche. J'avais mal, mais qu'y pouvais-je ? Rien, donc pas de lutte. Je n'étais dépendant que des soins du personnel, donc pas de lutte, pas de ré-éducation ou truc du genre. Lutter pour pas avoir la gaule quand l'infirmière que tu kiffe te fait ta toilette et avoir ainsi l'air d'un puceau à ses yeux (sauf que t'as 13 ans du coup c'est mort mais bon, on a le droit de rêver à 13 ans) à la limite. Lutter pour pas profiter de la situation pour te faire payer toutes les figurines Warhammer que tu pouvais pas te payer ? Là, je me suis pas trop battu  

Pour ce qui est du moral, un jour mon père m'a rendu visite et je lui ai demandé de creuser une tombe pour moi sous le grand chène où il y a ma cabanne, il a pas trop kiffé mais n'en a rien montré, pendant 3 mois j'étais à peu près sûr que j'allais mourir mais il semble que dans mon cas ça n'ait eu aucune influence sur ma guérison...

Et aussi "M. Truc, parti tel jour" ; parti où, dtc?

mébon

Le malade qui réagit de façon négative : il quitte son travail. Il s’occupe de ses affaires financières afin que tout soit en ordre quand il mourra. Il passe ses journées à attendre la mort dans son fauteuil devant la télévision (ou devant AF). Autrement dit, il démissionne de la vie.

Le malade qui réagit de façon positive : il continue à travailler mais s’accorde plus de temps libre. Il accorde plus de temps à sa femme et ses enfants. C’est l’occasion pour lui de revoir les priorités de la vie. Il remercie la maladie de lui avoir ouvert les yeux. Il connaît maintenant la différence entre réussir dans la vie et réussir sa vie. Il sait maintenant ce qui est important et ce qui ne l’est pas.

"Il nous a quitté"

Quand ma mère est morte ça me cassait les couilles toute ces expressions de merde !