Caissière est un métier en sursis. Une personne suffit pour surveiller six ou huit caisses "self service". Pour les patrons de supermarchés, le calcul est vite fait.
Il restera je pense quelques caissières encore un bon bout de temps pour les chariot chargés. A moins que l'on ne supprime les caddy, ce qui pousserait à faire des courses moins conséquentes, mais plus souvent. De quoi garder l'acheteur plus proche de la pub, des (hem !) "bon plans" promotionnels rares (une seule fois par jour) qui incitent à l'achat compulsif. Et puis, quand on fait des grosses courses une fois par mois à 400 € le caddy, on achète surtout des pâtes, du PQ, du jus d'orange. Alors qu'avec un panier à 50 piastres deux fois par semaine, on est plus tenté de se faire un petit plaisir boulles-coco/Snikers/BD/rempe-de-LED.
En temps de pandémie mondiale se taper des jugements de riches sur les mauvais citoyens locaux, quand nous nous comportons comme des en*#@és avec ce qui ont zéro vaccins et que l'Europe construits des murs anti-réfugiés.
Je me souviens d'avoir entendu mon père me parler de ça il y a plus de 30 ans, quand j'étais minot. Il disait "si on ne fait rien pour qu'ils aient ce qu'il faut chez eux, il viendrons le chercher ici". On y est. On s'est bien gavé quand il y en avait. On a pas appris à partager alors. Là, il va y avoir beaucoup moins et le partage se fera par la force des choses. Ça va nous faire tout drôle.