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Le Pub de l'écologie

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Anonyme

521410

Sujet de la discussion Posté le 12/06/2006 à 09:55:45

Hello les amis!

en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:

pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:

1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.

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[jj]

5912

Je poste, donc je suis

Membre depuis 21 ans

12791 Posté le 10/10/2018 à 18:09:13

Citation de will_bru :

Sinon, vous faites quoi concrètement dans vos vies, pour essayer de tenter d'enrayer le désastre annoncé ?

Check, j'ai essayé de mettre quelques trucs en place, depuis plus ou moins longtemps, avec plus ou moins de succès :
- Consommation locale autant que possible
- Consommation "sans déchets", autant que possible mais c'est loin d'être effectif à 100%
- Récemment, déplacement en vélo (un petit VAE pliable) autant que possible. Jusqu'ici il faut dire que j'allais au taf à 2km avec mon véhicule diesel (houuuuu) en faisant l'AR même le midi... Maintenant je vais même en répète à une dizaine de km et je vais voir jusqu'où je peut aller.
- J'envisage de me débarrasser de mon véhicule, en optant pour de la location ponctuelle quand je pourrais pas faire autrement. Ça devrait me permettre de limiter mes déplacements par la même occasion.
- Conséquence aussi pour quelques futurs déplacements plus lointains (famille en France) j'ai essayé d'opter plutôt pour du train et transport en commun que l'avion.
- J'ai changé de fournisseur d'énergie (Enercoop)
- J'ai participé à la journée nettoyage de la planète mi-septembre (c'est anecdotique certes, mais on était 150 pour ma petite ville c'est plutôt pas mal, pour le moral c'était bon en tout cas)

Et là au taf, je sors d'un entretien avec mon boss (je taf dans une agence de com'), à qui je viens de convaincre d'utiliser le terrain extérieur (on travaille dans une maison en sortie de ma petite ville) pour y faire un potager partagé avec les salariés. Je lui également mis dans les main le livre "Comment tout peut s'effondrer" (il a déjà plus que quelques prédispositions au sujet).

Ce ne sont que des petits pas, donnant sans doute plus bonne conscience qu'autre chose, mais à suivre... :bravo:

Des photos

will_bru

24520

Vie après AF ?

Membre depuis 16 ans

12792 Posté le 10/10/2018 à 18:22:31

'tain c'est cool ça comme idée le potager au boulot !

One Breath III : WBBTMR - One Breath III

"Bunt Magnet strums the strings of nostalgia and sarcasm with equal flair.". Bah quoi ? Y a pas mort d'homme hein...

samy dread

17422

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 18 ans

12793 Posté le 10/10/2018 à 20:21:52

alors aujourd'hui grosse fumisterie dans tous les média : la baisse des émissions de CO2 pour les véhicules en 2030.

et tout le monde de reprendre ça en cœur sans voir la grosse arnaque. Pour l'ensemble des media cette apparente incompétence à la détecter et nous en informer est en fait de la complicité.

Donc : on annonce à la télé-radio-etc... que l'europe veut imposer une baisse des émissions de CO2 des véhicules de 30% pour 2030.

Cette simple présentation contient toute l'arnaque. Quand on entend ça, on se dit bien, nos futures voitures émettront moins de CO2, c'est une bonne nouvelle qui va dans le sens de toutes ces conférences qu'on voit partout.

On se dit ça, mais ce qui est dit en l'état si on le précise c'est : chaque véhicule pris individuellement émettra 30% de CO2 en moins(et on peut ajouter à utilisation identique. Et c'est bien là que se trouve la manipulation qui nous fait prendre des vessies pour des lanternes. Car ce qui n'est surtout pas dit : le secteur du déplacement automobile dans son ensemble émettra 30% de CO2 en moins. Alors que c'est ce qu'on peut plus ou moins comprendre inconsciemment

Non je ne mettrai pas de pull

Anonyme

2685

12794 Posté le 10/10/2018 à 20:25:10

De toutes façons 30% c’est de loin pas assez.

samy dread

17422

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 18 ans

12795 Posté le 10/10/2018 à 20:26:52

je poursuis :

on aura donc des véhicules qui émettront -30% dans 12 ans. Comme il n'est rien dit sur la croissance, admettons qu'on va suivre le rythme actuel de +2%. Le marché français est plus atone avec moins de 1%, mais on cause europe, et avec ce nouvel argument commercial et sans doute les primes qui iront avec, gardons ce 2%. Dans 12 ans on aura 1.02 puissance 12 véhicules en plus, soit... 27%

ça relève de la magie. On peut supposer qu'on aura 27% de véhicules en plus qui consommeront 30% de moins. Toujours à utilisation égale. Mais s'ils consomment moins, pourquoi ne pas rouler plus.

Non je ne mettrai pas de pull

Anonyme

2685

12796 Posté le 10/10/2018 à 20:28:37

C’est sans compter la croissance ailleurs qui est bien plus élevée.

samy dread

17422

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 18 ans

12797 Posté le 10/10/2018 à 20:30:41

pour sortir de l'automobile, lorsque n'importe quel secteur se met à économiser une ressource (ou lorsque vous l'économisez en prenant le vélo), dans un système où le marché libre et la croissance sont 2 divinités, cette énergie ou ressources ne sont pas 'sauvées' de l'extraction, mais juste libérées pour un autre secteur.
Les économies ponctuelles et individuelles sans politiques globales et contraignantes pour un marché se contentent de faire baisser la tension sur les prix et retardent ou limite une hausse des prix qui sert un autre secteur en croissance plus marqué

business as usual

Non je ne mettrai pas de pull

[ Dernière édition du message le 10/10/2018 à 20:31:58 ]

samy dread

17422

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 18 ans

12798 Posté le 10/10/2018 à 20:31:18

Citation :

C’est sans compter la croissance ailleurs qui est bien plus élevée.

voilà, tu me l'enlèves de la bouche

Non je ne mettrai pas de pull

samy dread

17422

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 18 ans

12799 Posté le 10/10/2018 à 20:34:38

Citation :

Le marché automobile européen entame 2018 sereinement après une année 2017 qui compte parmi les plus dynamiques de ces dix dernières années, tandis les constructeurs ont connu des fortunes diverses. Résumé de l'année en chiffres.
> 15 millions d'unités

Les immatriculations de voitures neuves dans l'Union européenne ont repassé pour la première fois depuis dix ans la barre des quinze millions en 2017, en hausse de 3,4% par rapport à 2016, selon les statistiques de l'Association des constructeurs européens (ACEA) publiées mercredi.

Avec cette quatrième année consécutive de hausse, le marché européen atteint 15,1 millions de voitures particulières neuves. Quasiment au niveau des 15,9 millions d'unités de 2007. Après la grave crise économique de 2008, les immatriculations avaient dégringolé jusqu'à 11,8 millions de voitures en 2013, avant de rebondir avec constance les années suivantes.
> -5% en Grande-Bretagne

Les ventes d'auto ont augmenté dans presque tous les États membres de l'UE. L'Italie est en tête avec 7,9%, suivie par l'Espagne (+7,7%), devant la France (+4,7%) et l'Allemagne (+2,7%). Ces chiffres contrastent avec ceux du Royaume-Uni, en plein Brexit, qui se replie de 5,7%, "pour la première fois en six ans". Une baisse continue pendant neuf mois consécutifs, encore plus marquée en décembre, avec une chute de 14,4%.
> +28,2% pour PSA

Le français Peugeot Citroën aura été le champion européen de la croissance en 2017, avec un boom de 28,2% principalement grâce à l'intégration d'Opel/Vauxhall au 1er août. Avec 1,8 millions de voitures, la part de marché de PSA passe à 12,2%. La marque Peugeot progresse de 7,1% avec 909.000 voitures, Citroën de 5,4% (560.000 unités), tandis que la marque aux aspirations luxueuses DS dégringole de 29,6%, parvenant à écouler seulement 45.000 voitures. L'autre Français, Renault, qui a élargi son périmètre avec Lada, affiche une hausse de 6,7%.
> Volkswagen toujours n°1

Les Français restent loin derrière le groupe Volkswagen, qui conserve toujours près d'un quart du marché (23,7%). Avec 2,3%, la croissance de ses immatriculations reste néanmoins en deçà du rythme du marché européen.