Le Pub de l'écologie
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Anonyme
en dégrossissant vulgairement la chose je me suis rendu compte que comme sur pas mal de sujets, on à pas tous les mêmes idées. et c'est ca qui est super :petitnicolas:
pour eviter de pourrir tous les sujets avec nos bio-conneries, je vous propose juste de nous dire si vous pensez:
1/ que la planète court un réel danger.
2/ que c'est pas si catastrophique que ca et qu'on à le temps de voir venir les choses sans paniquer.
Dr Pouet
C'est surtout que c'est 2% de plus que l'année précédente qui elle même était de 2% de plus que l'année précédente qui elle même... C'est ça qui est flippant !
Mathématiquement, c'est intenable dans la vraie vie.
Oui ça ressemble à une exponentielle, et c'est un peu ce que je voulais dire.
Anonyme
Ça dépend en fait de la disponibilité des ressources et de la place
Oui de toute façon, on est bien conscient que l'objectif de l'écologie n'est pas d'éviter mais de tenir assez de temps pour trouver le moyen de se tirer de la boîte.
Hors du labo, s'il n'y avait pas cette limitation de ressources et compétition on nagerait dans quelques mètres de bactos apres quelques jours seulement.
Je verrai bien l'Humanité en cancer de l'Univers prêchant la bonne parole au quatre coins de la galaxie. Si on arrive a consommer l'énergie d'un soleil, on sera déjà au point.
Tiens, ça me fait pensé que j'avais lu une étude mesurant la puissance d'une civilisation à sa capacité d'engloutissement d'énergie. Faudrait que je retrouve ça. Ca parlait d'engloutissement d’énergie du niveau d'un soleil et ce que théoriquement, ça permettrait de faire. C'était un peu barré mais ça tenait la route.
C'était tiré de ça :
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89chelle_de_Kardachev
[ Dernière édition du message le 31/05/2017 à 00:42:56 ]
BleuBlancJaune
C'est l'alloparentalité défendue par Badinter, un point commun avec les ouistiti…
"Enfin le terrorisme, c'est BleuBlancJaune."
non c'est plutôt ta lecture, moi aussi je parle de beaux sentiments protectionniste envers son environnement très proche comme la terre, les forêts, les animaux, l'air pur, et ta mer. Si on nous les enlève ces choses qui sont plus (autant si tu veux) que nôtre famille, on perd notre famille avec, fais en l'expérience et tu auras quelques types qui t' expérimenteront en retour, inévitablement. Ils chercheront pas à savoir si tu les appelle "terroriste" ou "activiste"
Anonyme
Tiens regarde l'échelle de kardachev et dis moi ce que t'inspire cette page.
Pour atteindre le type II, l'humanité doit se concentrer sur plusieurs domaines : la construction d'infrastructures facilitant la communication et la collaboration, l'éducation, la recherche et développement ainsi que l'innovation mais aussi bâtir de forts liens entre les diasporas et leurs pays d'origine, ainsi qu'entre migrants et non-migrants. En cas d'échec dans le développement de ces domaines, Kaku prévoit que l'humanité sombrera dans les « abysses ». En conclusion, une civilisation évoluée doit s'accroître plus vite que la fréquence de survenue des catastrophes cosmiques hostiles à la vie, comme l'impact de géocroiseurs ou de comètes. Une civilisation de type I devrait également être capable de maîtriser les voyages spatiaux pour dévier des objets menaçants. Elle devrait aussi anticiper l'apparition d'une ère glaciaire et modifier le climat longtemps avant cette dernière pour l'éviter
Je me demande si on a pas juste un peu trop anticipé l'apparition d'une ère glacière. En tout cas pour l’éducation et la collaboration, on a un plan.
BleuBlancJaune, si j'ai le temps je recopierai mes dernière élucubrations et j'essayerai d'en faire une synthèse cohérente pour ton post que je trouve sympa. Depuis l'arrivée des premiers terroristes écologiques jusqu'à la structuration d'une civilisation de type II issue d'une période révolutionnaire à la Robespierre. Sans oublier le grand complot en toile de fond.
Mais là présentement, je pars en tournée... dans la galaxie.
[ Dernière édition du message le 31/05/2017 à 01:15:30 ]
BleuBlancJaune
C'est trop de boulot pour les ouvriers ces stations, ces capteurs d'énergie… tous ces voyages dans l'espace c'est épuisant !
La SF nous dit plutôt d'éviter ces fantasmes en général. Plus vite on acceptera que certains puissent survivre à de grands bouleversement qui vont éliminer la partie "malade" de l'humanité, plus vite on pourra retourner à une vie simple qui nous rendra heureux
Pour une grande partie de l'humanité blanche, (la partie la plus malade), un volcan, une mouche, un bolide, l'univers que sais je (?), va s'en charger comme un prédateur le ferait dans la nature.
Mais si nous éliminons les plus forts, ceux qui vivent en harmonie avec cette nature et peuvent en partie survivre par des moyens qui sont étranger à nos concepts, nous tuons les possibilités de l'humanité à renaître, et à la "race" blanche de réapparaître. La marque blanche (judéo chrétien à fond mon truc) la marque des hommes domestiqués, qui ont des comportements qui engendreront encore la civilisation, à mesure que son chiffre augmentera, et cette peur de mourir maladive, cette expansion colonisatrice obsessionnelle… cette mort par devant. Ce n'est pas grave d'être malade mais le nier c'est plus dangereux.
Il faut faire avec et refuser le credo judéo chrétien d'un paradis blanc mécanisé, aseptisé, l'hôpital du progrès technologique, ennuyeux à terme lui aussi… l'épuisement… c'est l'ennui que nous cause la connaissance du cycle qui nous rend fou… mais il ne faut ni trop de blancs sur la planète (remplissez la terre et vous verrez : judéo-christianisme encore) ni trop des autres non plus, comme pour tout… c'est tellement simple la complexité !
Mais il faut laisser une chance à ceux qui ont les moyens de vivre avec rien de recommencer, on revient à choamsky et son étude sur la médiatisation d'un génocide en Corée, neuf millions de personnes qui vivaient en autonomie et qui fournissait un modèle concurrent au notre.
C'est sans doute approximatif comme constat, moi çà me parle déjà comme çà mais la critique est légitime là dessus… c'est une grosse accusation un génocide.
PS : Pour la "blancheur" des animaux, voir les études de Pavlov entre autres. C'est un peu des généralités ce que j'expose… à nuancer largement
je recopierai mes dernière élucubrations et j'essayerai d'en faire une synthèse cohérente
çà sera avec plaisir
[ Dernière édition du message le 31/05/2017 à 03:39:17 ]
sqoqo
oryjen
Grâce à la boîte de Pétri, ils comprennent tout de suite l'erreur des économistes avec leur "raisonnable croissance de 2%, en permanence".
On avait pas dit qu'on arrêtait avec les comparaisons primaires entre les lois de la nature et la Société Des Hommes?
Cette entorse à l'anthropocentrisme messianique est intolérablement réactionnaire!
On est cammèmeu sortis de la cuisine à Jupiter, merde!
BleuBlancJaune ton long spoil protéiforme me semble frappé au coin du bon sens.
Sauf que la race blanche, hein, cette étrange convergence génétique, ranafout'...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 31/05/2017 à 11:08:16 ]
sqoqo
BleuBlancJaune
C'est pas le RDV à la municipalité cet après midi qui va me rendre moins hostile à ce qui reste de "cultures" au fond de la boite de pétri… tu mets pas beaucoup de pièces jaunes là dedans !
Cette entorse à l'anthropocentrisme messianique est intolérablement réactionnaire!
[ Dernière édition du message le 31/05/2017 à 18:14:53 ]
samy dread
Non je ne mettrai pas de pull
samy dread
le discours de trump était grandiose de nullité
Non je ne mettrai pas de pull
[ Dernière édition du message le 01/06/2017 à 23:55:41 ]
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
oryjen
Quelques minutes après l'annonce présidentielle, l'entrepreneur milliardaire Elon Musk, aussi très impliqué dans l'énergie solaire, en a profité pour annoncer qu'il claquait la porte des différents cénacles qui conseillent le locataire de la Maison Blanche.
Numéro un américain de l'automobile, General Motors a, de son côté, assuré que sa position "n'avait pas changé". "Nous défendons publiquement l'action et la prise de conscience sur le climat", a indiqué un porte-parole à l'AFP.
Patron du conglomérat industriel General Electric, Jeff Immelt a lui aussi exprimé son mécontentement sur Twitter et exhorté les milieux d'affaires à prendre la tête du combat pour le climat, pour pallier l'inaction des autorités.
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 03/06/2017 à 05:52:18 ]
Anonyme
Elon Musk, le patron de Tesla, Tim Cook, celui d'Apple, ou encore Darren Woods, le PDG du géant pétrolier Exxon, veulent y croire. Ils font partie de ces dirigeants d'influentes multinationales qui tentent encore, dans la dernière ligne droite, de convaincre Donald Trump de ne pas annuler la participation américaine à l'accord de Paris sur le climat
Ils sont venus train de protéger les acquis de leurs lobbys.
Et puis ce brave monsieur tillerson a sûrement œuvre pour la sortie.
Le CEO d'ExxonMobil est, depuis 2016, Darren Woods. Il a succédé à Rex W. Tillerson, désigné par Trump pour occuper le poste de secrétaire d'État des États-Unis.
Exxon a jusqu'ici réussi, en finançant un nombre important de chercheurs pour qu'ils défendent la thèse d'un réchauffement naturel du climat, à limiter les mesures restreignant les usages des énergies fossiles, ainsi que le développement des biocarburants, dans lesquels Exxon n'a pas actuellement d'intérêts. Ces actions ne visent pas à nier qu'il y ait un changement climatique, mais à contester le credo concernant son attribution aux émissions excessives de CO2 dues à la combustion d'énergies fossiles (pétrole, gaz natrel, charbon...)[15]. À ce titre, Exxon apparaît dans un groupe de pression désigné, par ses détracteurs, sous le nom de Carbon Club.
Dès 1968, le Stanford Research Institute indique au grand pétrolier Exxon et à l’American Petroleum Institute : « Si les taux de CO2 continuent d’augmenter au rythme actuel, des élévations notables de la température seront probablement observées »[16].
En 1977, la propre Division de recherche sur les produits d’Exxon confirme dans un rapport que « On pense à l’heure actuelle que l’humanité dispose de cinq à dix ans, après quoi la nécessité de prendre des décisions difficiles pour modifier les stratégies énergétiques pourrait devenir critique »[17].
En 1980, Imperial Oil (filiale canadienne d’Exxon), publie une Review of Environmental Protection Activities for 1978-1979 affirmant qu’« il n’y a aucun doute que l’intensification de l’utilisation de combustibles fossiles […] aggrave le problème potentiel de l’élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère »[18].
En 1982, Les programmes sur les questions environnementales d'Exxon s'attendent à « des événements potentiellement catastrophiques » si l’utilisation des combustibles fossiles n’est pas réduite[19].
Malgré tous ces rapports sans ambiguïté, en 1997 Exxon s'oppose frontalement au Protocole de Kyoto, et est l'un des principaux artisans de sa non-ratification par le États-Unis : Le PDG Lee Raymond affirme alors : « Il est très peu probable que la prise de mesures, aujourd’hui ou dans 20 ans, influe significativement sur la température au milieu du siècle prochain »[17].
Entre 1998 et 2005, Exxon finance un important think tank de déni climatique. La firme verse ainsi 2 millions de dollars au Competitive Enterprise Institute), qui affirme que le changement climatique créerait « un monde plus doux, plus vert et plus prospère »[20], et Exxon commence à se répandre dans les médias pour conspuer la science climatique[16] : en 2005, après l'attribution du Prix Nobel au GIEC, Exxon publie un rapport pour diffamer cette institution et nier ses conclusions[16].
En 2005, le film documentaire Une vérité qui dérange souligne les liens entre Philip Cooney, alors qu'il jouait un rôle dans l'administration publique, et ExxonMobil.
En décembre 2006, le quotidien britannique The Independent avance l'estimation de 19 millions de dollars dépensés par Exxon pour financer ce que certains considèrent comme une désinformation climatique depuis 1998. Le site ExxonSecrets.org de Greenpeace évoque quant à lui une somme de plus de 22 millions de dollars.
Fin janvier 2007, le quotidien britannique The Guardian confirmait cette tendance de lobbying, publiant l'information[21] selon laquelle ExxonMobil, par l'intermédiaire d'un cercle de réflexion proche de l'administration Bush dont elle assure le financement, a annoncé qu'une enveloppe de 10 000 dollars avait été proposée à un ensemble de scientifiques sélectionnés afin qu'ils écrivent des articles contredisant les résultats du quatrième rapport du GIEC[22], en cours d'achèvement. Cette annonce parvient au même moment que la publication des résultats d'ExxonMobil pour l'exercice 2006, avec un bénéfice jusqu'alors inégalé de 39,5 milliards de dollars pour cette transnationale, essentiellement dû à la hausse des prix du pétrole observée de 2004 à 2006.
De juillet à octobre 2015, différents articles sont publiés dans InsideClimate News, The Guardian, The Nation et Los Angeles Times indiquant que ExxonMobil était au courant depuis au moins les années 80 des liens entre énergies fossiles et réchauffement climatique [23],[24].
En 2015, le procureur général de New York Eric Schneiderman (en) annonce l’ouverture d’une enquête sur ce que savait Exxon des risques liés au réchauffement climatique dû à la sur-utilisation de combustible fossile[25].
Un article pour mieux comprendre le travail des lobbys lors des cop.
https://multinationales.org/De-la-COP21-a-la-COP22-les-grandes-entreprises-continuent-a-peser-lourdement#onu
Sans oublier qu Exxon mobile fait partie des 100 plus gros pollueurs atmosphérique.
[ Dernière édition du message le 03/06/2017 à 08:49:48 ]
oryjen
Mais bon, tout de même, la prise de position est spectaculaire vue de l'extérieur. Assez pour frapper l'imagination du public, qui généralement ne fouille pas trop dans les dessous des choses et vote aimablement comme on lui dit de le faire.
Après, il est probable que le rachat des pénalités liées à l'émission de carbone soit devenu quelque chose comme une valeur boursière, et que toute une économie financière en soit devenue assez dépendante pour faire mine de "s'engager pour la planète"...
Mébon...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
jambesexy
J'ai trouvé ce lien en contre-info https://reporterre.net/La-face-cachee-de-la-guerre-de-la-banane-bio
Bref j'ai toujours fait confiance au label BIO. Pour moi c'est presque un minimum, lié à manger de saison et local. Pensez vous que je doive en douter?
Anonyme
Pensez vous que je doive en douter?
commence déjà par douter de Natacha Polony, qui n'est pas journaliste mais animatrice TV et radio, et politiquement engagée dans le patriotisme dit de gauche (en réalité ils osent pas dire qu'ils sont racistes et d'extrême droite).
[ Dernière édition du message le 03/06/2017 à 10:41:36 ]
oryjen
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
Anonyme
jambesexy
oryjen
Récemment la petite épicerie bio locale a retiré de son étalage des sacs de sucre bio provenant de la Réunion.
Quand j'ai demandé pourquoi on m'a répondu qu'en raison de la lutte contre les moustiques, et malgré le cahier des charges bio des producteurs et leurs dénégations réitérées, on avait des raisons de penser que les cannes à sucres sont gorgées de pesticides à des niveaux excédant même l'admissible en agriculture "raisonnée".
Même en France (sans parler de l'Espagne, l'Italie et le Maroc, gros producteurs "bio" désormais), le cahier des charges ne prévoit pas la vérification du contenu des eaux utilisées pour l'arrosage.
Rien non plus sur la proximité avec des parcelles voisines non-bio appartenant à d'autres agriculteurs (on y fait attention quand les parcelles attenantes appartiennent au même producteur).
En clair, "bio" ça veut dire qu'on n'ajoute que certains intrants autorisés car peu ou pas nocifs, et qu'on a respecté une période d'amendement de 3 ans avant d'obtenir la certification sur une parcelle.
C'est pas draconnien-draconnien, hein...
Vaut mieux faire son jardin soi-même en fait...
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L'artiste entrouvre une fenêtre sur le réel; le "réaliste pragmatique" s'éclaire donc avec une vessie.
[ Dernière édition du message le 03/06/2017 à 12:33:52 ]
Anonyme
On en parlait sur le thread du pinard, mais par ex en France, y a pléthore de vins haut de gamme qui sont plus bios que bios, mais toutefois n'ont absolument pas le label AB....
Et en plus concernant le pinard, le label AB ne garantit que ce qui se passe en amont, lors de la culture du raisin, en aval souvent les producteurs y vont comme des bourrins avec les traitements bien chimiques : j'ignore si c'est pareil en agriculture traditionnelle, si par ex les concombres ou autres poivrons AB sont traités avec des métaux lourds, absolument aucune idée.
Dr Pouet
Rien non plus sur la proximité avec des parcelles voisines non-bio appartenant à d'autres agriculteurs (on y fait attention quand les parcelles attenantes appartiennent au même producteur).
Ça m'étonne ce que tu dis là, j'ai souvent entendu le contraire. J'en connais d'ailleurs qui s'entourent de terres servant de zone tampon pour protéger leurs cultures.
Tu es sûr de ton information ?
[ Dernière édition du message le 03/06/2017 à 13:46:14 ]
Anonyme
Will Zégal
Dans mon bled, on a une supérette bio. Elle est souvent moins chère que la cop bio, mais la plupart de ses produits viennent d'Espagne, y compris pour des produits pour lesquels il existe des productions locales et le gars va faire ses achats à une centrale située à plus de 100 bornes là où la cop bio s'approvisionne en partie directement chez des producteurs locaux.
Or, le bio d'Espagne est une aberration. Pas seulement à cause du transport, mais parce qu'il est poussé comme le reste de l'agriculture à grand coup de pompage d'eau en partie achetée à la France parce que l'Espagne est en train de se transformer en désert à cause de l'agriculture intensive.
Une bonne partie des production bio d'Espagne serait totalement similaire à l'agriculture intensive dans ses méthodes, moins les intrans.
Et ces pratiques, c'est non seulement l'intensivité de la production, la consommation excessive d'eau, la production sous serres de produits hors saisons, les intermédiaires qui se goinfrent et ne parlons pas de l'exploitation des clandestins venus d'Afrique.
La labellisation bio a d'ailleurs été grandement vidée de ses objectifs premiers par les lobbies de l'agro-alimentaire.
Il y a d'autres labels que AB ou bio si on veut des produits vraiment sains et équitables. Je pense notamment à Demeter. Sinon, ben hélas, il faut bosser : trouver des producteurs locaux, qu'ils soient bio, Demeter ou autres labels ou simplement non labellisés, mais avec de bonnes pratiques, monter des groupements d'achats, adhérer à des AMAP, etc.
C'est indéniablement beaucoup plus d'effort que d'aller faire ses courses au supermarché ou de remplir son panier sur un "drive" (ce que je fais parfois), mais le résultat en terme de qualité alimentaire, d'économie locale et de rencontres en vaut à mes yeux la peine.
Et une fois qu'on a mis le doigt dedans, ça devient rapidement assez facile. Parce que tout ça, c'est des questions de réseaux. Par exemple, j'ai plein de bons plans viande en achat direct et ça nous prend moins de temps que des courses : une fois de temps en temps, on répond aux amis qui s'en occupe combien de kilos on commande et on récupère ensuite notre commande chez des potes où à des lieux centralisateurs (souvent des locaux loués ou prêtés pour la journée de distribution où chacun vient chercher ses commandes). Parfois, on va directement récupérer chez le producteur. C'est enrichissant. Et quand c'est nous qui centralisons une commande, ça fait plein de potes qui passent à la maison récupérer leurs produits. C'est certes du temps, mais autrement plus agréable qu'une heure dans un supermarché.
Et finalement très économique. Là, on a du porc bio (vraiment délicieux) à 8€90 le kilo, du boeuf bio à 15 € le kilo... tout ça sous vide en caissettes de 5 à 20 kg.
Bon, pour fonctionner comme ça, il faut évidemment vivre dans des endroits où les grands logements sont accessibles, où l'on peut avoir des congélateurs, de la place pour stocker les produits secs en quantité, etc.
J'avoue que j'ai du mal à voir comment faire quand on vit en grande ville avec des petits logements. Là, à part dépenser cher dans de bons commerces qui font ce boulot, je ne connais pas les solutions.
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